mardi 28 juin 2016

Devoir de vacances, chapitre 2

Voici une captation d'une autre version, très différente du film que vous avez déjà regardé. Un autre parti-pris, pour un texte identique. Et nous ? Mystère mystère...

lundi 27 juin 2016

Devoir de vacances...

Futurs potentiels théâtreux, ou régisseurs, vous croyiez être en vacances ? Eh bien non ! Allez voir ça, histoire de vous préparer, ou de réfléchir encore, ou de confirmer votre incertitude... Nous, Cyrano, le nôtre, il sera "ni tout à fait le même, ni tout à fait un autre"... Quoi ? Vous le saurez à la rentrée...

mercredi 22 juin 2016

Une riche pépite, qui raconte (presque) tout !



Me voilà, maintenant, devant une page blanche. Je ne sais qu’écrire. Dois-je parler de la première fois que je suis entrée dans la salle de CAA, où je rencontrais pour la première fois les élèves et la professeure avec qui j’allais passer cette année ; des premières séances avec eux ; des visites au Marais ; de la rencontre avec les régisseurs de la salle ; des troupes que j’y ai rencontrées ; des souvenirs que m’ont laissés les personnes qui sont intervenues tout au long de cette année ? Dois-je parler du jour où nous avons formé les différents groupes pour les différentes tâches, de nos premiers jours de travail dessus ? Parce qu’il a bien fallu la recommencer plusieurs fois, notre affiche, à cause des pépins informatiques, mais nous avons quand même réussi à la terminer : titre, slogan, dates, etc..., tout y est. Mais dois-je, aussi, parler du jour où j’ai distribué les affiches et les prospectus au sein du lycée et en extérieur ? Ou bien, dois-je, encore, parler de la séance de relaxation, que nous avons faite pour nous libérer ; c’est bizarre, mais ça m’a fait du bien.
En fait je me suis résolue, je vais raconter tout ce qui s’est passé cette année en CAA. Tout a commencé le Mardi 15 septembre 2015. Ce jour-là, nous nous sommes tous présentés oralement : je devais donner mon nom, mon prénom, mon ancien établissement, mes activités scolaires et extra-scolaires, dire pourquoi j’avais choisi CAA, choisir un objet, etc… Puis nous avons regardé le blog de l’option. Nous y avons vu les réalisations des élèves de l’année dernière. Et pour finir cette heure, nous avons aussi vu que les projets de l’année étaient : rencontre avec des professionnels, création d’un spectacle, des affiches et des invitations VIP... Ma première impression à l’issue de cette séance a été que je n’allais pas passer un cours comme les autres.
Le mardi suivant (le 22 septembre), j’ai reçu le planning prévisionnel des activités prévues pour cette année. Puis nous avons visionné deux vidéos nous montrant les métiers en lien avec les spectacles, avec lesquels j’ai fait un schéma.
Puis, le mardi 29 septembre, j’ai visité, avec le groupe de CAA, le théâtre « Le Marais », avec Romuald et Brice (les régisseurs), qui nous ont expliqué les différents noms et fonctions des projecteurs ; comment fonctionne la table des sons ainsi qu’à quoi servent les différentes salles du théâtre (les loges, les machines qui servaient à projeter des films, la petite salle derrière la régie, ou celle sous la scène…). J’ai trouvé cette séance très intéressante ; même pour quelqu’un qui connaissait déjà le théâtre, j’ai découvert beaucoup de choses.
   Ensuite, le mardi 6 octobre, Anaïs, du service culturel de Challans, est venue au lycée, pour nous présenter son métier. Elle nous a expliqué ce qu’est le service culturel de Challans et son fonctionnement ainsi que son rôle au sein de ce service. Puis elle nous a aussi présenté la saison culturelle et nous en a montré « la bande-annonce ». J’ai beaucoup aimé son intervention, je l’ai trouvé intéressante.
Le mardi 3 Novembre, nous sommes retournés au théâtre « Le Marais » pour voir une troupe de théâtre en répétition, dont la pièce s’intitule Cyrano. J’ai beaucoup aimé cette sortie, que j’ai trouvé originale. J’ai trouvé que les deux comédiennes jouaient très bien leur rôle. J’ai bien aimé l’échange avec les comédiennes et la personne qui les a aidés à mettre en place ce spectacle.
     Le mardi suivant (le 10 Novembre), Jérôme Jauffrit de LR événements est venu au lycée. Il nous a expliqué son métier. Il nous a montré différents types de micros. Il nous a, aussi, dit que, lors de certains spectacles, les artistes ne chantent pas, c’est une bande son qui passe, et dans d’autres on coupe les fils des micros pour faire croire qu’ils n’en ont pas. J’ai trouvé cette intervention passionnante.
Ensuite, le mardi 24 Novembre, Pascal Arbeille, le metteur en scène de L’instant avant l’aube, est venu au lycée. Il nous a présenté son métier. Il nous a, d’abord, montré des vidéos de ses spectacles passés, présentés par L’instant avant l’aube, puis, il nous a fait la promotion de son spectacle. Encore une fois, c’était une intervention très intéressante.
Puis, le mardi 8 décembre, Pascal Arbeille est revenu au lycée. Cette fois-ci, il était accompagné des comédiens d’Alexandre Le Grand. Ils nous ont fait une répétition publique. Ensuite nous avons pu parler avec les comédiens, qui nous ont expliqué ce qu’ils faisaient et pourquoi ils avaient choisi d’être comédiens.
Le mardi 15 décembre, nous avons formé les groupes de deux personnes pour chaque tâche. Moi, je fais une affiche avec Marion. Puis, nous avons commencé à travailler sur notre projet.
Puis, du mardi 5 au mardi 19 janvier, nous avons continué notre affiche, malgré les pépins informatiques que nous avons rencontrés.
Ensuite, le mardi 1er mars, nous avons terminé notre affiche : titre, slogan, dates, noms, logos, coordonnées, images…, tout y est. Puis nous avons visionné les vidéos publicitaires du spectacle.
Puis, le mardi 8 mars, nous avons corrigé notre affiche. Puis nous l’avons rendue.
Le mardi 19 avril, nous avons rencontré la compagnie Okelenso. Pour cela, nous sommes allés au théâtre. Nous les avons vus pendant qu’ils répétaient leur spectacle. Nous avons donc pu voir ce qu’est une répétition au sein d’un groupe (ici de musique).
Ensuite du mardi 26 avril au mardi 22 mars, j’ai distribué des affiches et des prospectus au sein du lycée et en extérieur, pour le spectacle de l’option théâtre du lycée.
Enfin, le mardi 3 mai, j’ai participé à une séance de relaxation pour se libérer. C’était bizarre mais ça m’a fait beaucoup de bien.
Pour terminer, j’ai beaucoup aimé cette année en CAA. Tous les bons moments, ainsi que les moins bons que l’on a passés tous ensemble, en s’aidant tous les uns les autres, je les ai adorés.
 L. E. CAA2

mardi 21 juin 2016

Les indices de Maître Juju

Sixième indice
Il arrive un peu tard, mais il vous permettra de trinquer à la victoire de Manon !!!

La pépite d'un instant mystérieux

Moment intense
        Mon meilleur moment a été la semaine dernière, un moment de sensations très intense, et je dirais même bizarre, que je n'avais jamais ressenti auparavant. J'avais froid, j'avais mal, et des fois j'étais bien. Étrange non ? Je n'arriverais pas trop à décrire cette sensation, mais la professeure, qui nous a guidés, nous demandait de laisser passer les pensées, de les laisser défiler. Le cœur lourd, la bouche relâchée, les pieds en canard, la tête enfoncée, la main qui fait le poids d'un éléphant... Tout ça ce n'est pas vraiment compréhensible, je qualifierais plutôt ça comme « s'évader ». Je n'ai pas vraiment les mots parce que c'est un sentiment, ce que je peux en dire c'est que c'est bien, et mystérieux... Merci à Madame Grégoire.
R.P, CAA2

lundi 20 juin 2016

Une pépite untitled

Untitled
Une année de CAA vient de s'écouler... 
31 mardis, 46 heures, 2790 minutes, 167 400 secondes...
Une année de CAA…
Une année dans laquelle on a connu les missions, les fameuses missions...
Une année dans laquelle on a connu l'inquiétude, l'inquiétude de ne pas finir à temps, de ne pas réussir à rendre quelque chose qui soit beau...
Une année dans laquelle on a connu la colère, la colère de ne plus trouver le fichier et le découragement de devoir tout reprendre à zéro encore une fois...
Une année dans laquelle on a connu la pression et les contraintes posées par le prof...
Une année dans laquelle on connu l'entraide, la compassion des autres quand nos fichiers se perdaient mystérieusement dans les abîmes des serveurs...
Une année dans laquelle on a connu le soutien, le support, les conseils des amis sur la couleur ou la place à choisir...
Une année dans laquelle on a connu la réflexion, l'énervement contre les ordinateurs qui ne voulaient pas faire ce que l'on souhaitait...
Une année dans laquelle on a connu les bienfaits d'internet qui nous a bien aidés pour les commandes de PhotoFiltre...
Une année dans laquelle on a connu la difficulté des métiers artistiques cachés dans les coulisses noires...
Une année dans laquelle on a connu un temps qui nous presse, qui nous nargue du bout des ses aiguilles qui tournent à toute vitesse...
Une année dans laquelle on a connu de nouvelles personnes...
Une année dans laquelle on a été transporté par de la musique okelensoesque...
Une année dans laquelle on a beaucoup ri et appris.
Une année de CAA.
 Marion B. CAA2

La pépite de Chimchim : "Tu as réussi"

Premier cours, première rencontre
J'avais hâte d'y être. J'allais enfin à un cours, depuis le début de l'année, où je me sentais à ma place. Où je pourrais vivre et partager une passion. Nous nous sommes tous rassemblés, il n'y avait que des filles et un garçon. Lorsque je vis la professeure arriver, avec son thermos à la main, ses cheveux dorés, sa voix imposante qui nous mettait tout de suite dans l'ambiance, et qui nous réveillait, je pensai que j'allais aimer cette option, que je n'allais pas regretter. 
Elle nous ordonna de nous mettre en rond, pas besoin de cahier, ou d'écrire, je sentais que ça allait être amusant. C'est lorsqu'elle nous dit qu'il fallait se présenter devant tout le monde que j'ai perdu le sourire. Je suis tellement timide, j'avais peur. Je ne voulais absolument pas me présenter ! Dans le groupe de CAA2, je n'avais aucune amie, je ne connaissais personne. Je stressais. J’espérais que je ne serais pas la première. Et je ne le fus pas.
Après qu'un certain nombre de personnes soient passées, je rêvasse un peu et regarde par la fenêtre. C'est à ce moment-là que la prof dit mon nom. Je l'ai regardée avec un air surpris et embarrassé. Je n'ose pas parler, surtout que tout le monde me regarde à ce moment-là. Je préférerais être transparente. 
Je me présentai, ma voix qui faisait des faux pas, je me sentais encore plus embarrassée. Après mon tour fini, je me calmai. Ça allait mieux. Je regardai autour de moi, une fille de ma classe, qui était à côté de moi, me regardait avec un sourire rassurant, comme pour dire : « Tu as réussi ». Je lui souris à mon tour, retournai la tête, une autre fille me regardait et me souriait, je lui souris aussi. C'était Cookie. 
Chimchim, CAA2

dimanche 19 juin 2016

Pas manchots, les manchots !!!

C'est Manon qui a remporté le gros lot...
Voici le message qu'elle nous a envoyé :
"Après quelques recherches avec ma petite famille, nous pensons que la pièce de l'année prochaine sera : Cyrano de Bergerac !...?!"
Gagné, Manon and Co ! Pourtant les indices n'étaient pas faciles. Mais nos manchots sont encore plus finauds que Maître Juju. Ce n'est pas peu dire...
Juste un mot pour conclure : BRAVO !!!
En attendant la rentrée, vous savez quoi lire (ou relire) pendant les vacances, les manchots (tout en cherchant l'animal qui vous représentera l'an prochain...).

Les indices de Maître Juju

Cinquième indice

"On se sentait tellement légers"

La relaxation
C’était un mardi, on est rentré dans la salle 09 de l’annexe. Nous avons vu la salle vide, avec des chaises tout autour. La professeure nous regardait avec un petit sourire en coin qui signifiait qu’elle nous avait préparé quelque chose d’inhabituel. Madame Grégoire ne parlait pas pour nous laisser le suspense, elle nous laissait penser plein de choses qu’on allait faire pendant la séance avec elle. Son visage n’avait aucune expression, aucune sensation de sensibilité, son visage était totalement neutre. Nous, les élèves de CAA2, sans que madame Grégoire nous demande de s’installer sur les chaises qui entouraient la classe, nous avons pris l’initiative de nous asseoir. Tout à coup, la professeure nous expliqua le déroulement de la séance, sans même nous dire ce qu’on allait faire. Elle nous avait demandé de nous  allonger, de choisir une place confortable et, surtout, elle nous avait demandé de ne pas nous toucher, d’avoir de l’espace entre nous. A ce moment-là, nous étions tous par terre en train d’écouter madame Grégoire, lorsqu’elle nous a demandé de fermer les yeux et de suivre le son de sa voix. Pendant 1h30 nous l'avons écouté parler et cela nous a fait un bien fou ! Elle nous berçait avec sa voix, elle nous relaxait, on se sentait tellement légers, on était plus reposés que jamais. La sonnerie retentit, on a donc compris que la fin du cours était arrivée... C’est passé tellement vite…   C’était vraiment un cours magique où nous avons appris beaucoup de choses. C’était une pépite inoubliable, celle qui m’a vraiment  touchée le plus cette année. 
Anonyme, CAA2

samedi 18 juin 2016

Les indices de Maître Juju

Quatrième indice

La pépite d’Épée d'escrime, que c'est beau...

The beginning
Première séance, première fois en terre inconnue et d'un coup, en une
Eclipse, une escadrille se forme en cercle. Je ne connais pas ni ces silhouettes floues, ni ces ombres
Uniformes et mon regard cherche à fuir cet univers encore inexploré. Soudain une personne
Raconte une histoire, son histoire, et tout le monde l'écoute, ainsi hypnotisé par cette personne aux
Cheveux peignés de lumière et à la voix rassurante, elle se présente comme guide, nous illumine de 
Rayons d'espoir. Elle apparut peu à peu à nous puis elle disparut, mêlée à la foule, cependant il y
A toujours sa présence, elle est encore visible et se différencie des autres. Une autre âme s'est 
Isolée, elle-aussi charme son public, devient colorée à son tour et se replace dans le cortège. Cet art,
Ne s'arrête pas, il continue et en l'espace de quelques instants la galerie est devenue un 
Tableau de nuances colorées. La salle maintenant vivante, pleine de joie, de joie de vivre.
Et moi je reste là, plantée sur cette chaise à contempler ce merveilleux et étonnant 
Spectacle qui s'offre à mes yeux. Serai-je capable de leur ressembler ? Avoir le
Pouvoir de m'affirmer ? De briller ? C'est mon tour maintenant, tous les regards et
Objectifs me regardent, me fixent. Le temps semble s'être arrêté, je me lance, 
Illuminée par ces visages souriants, écoutant attentivement mes idées, mes projets. C'est ainsi que le
Rideau se lève laissant le festival de couleurs et d'émotions. 

Mais pourtant ce n'est que la première séance, la première fois, dans cette classe, cette salle. Tous,
Ébahis par tout qui nous entoure. Pourtant l'histoire ne s’arrête pas ici, elle ne s’arrêtera jamais, les 
Récits ne sont qu'un fragment de notre histoire. Cette année s'est passée tellement vite que 
Cela en est incroyable, tellement je me suis amusée à accomplir nos objectifs.
Toi qui lis le message,
Impatient, sûrement, d'en voir le bout, merci à toi aussi de m'avoir écoutée.
Épée d'escrime, CAA 2 

vendredi 17 juin 2016

La pépite de Mia : la dernière de Dionysos Circus

L’instant d’un soir
  Nous sommes le vendredi 27 mai 2016. Il est 16h15. Le forum se vide, les quelques étudiants restants rejoignent leur salle de cours, ou rentrent chez eux. D’autres, assis tranquillement sur les marches, doivent sûrement se demander ce que je fiche dans le forum avec des rideaux noirs plein les bras. Mais moi, je les remarque à peine. Je suis plus que jamais motivée pour apporter mon aide avant l’ouverture du Dionysos Circus, pour la dernière fois ce soir. 
  Je ne saurais choisir un moment précis de cette soirée. Mon instant s’étend sur près de  sept heures. Sept heures de travail, de bonne humeur, sept heures d’entraide, de partage, de frissons. Sept heures que probablement, je n’oublierai jamais. Pourquoi cette soirée-là ? C’est vrai, il y en avait beaucoup d’autres. J’aurais pu décrire mon émerveillement lorsque j’ai vu la pièce pour la toute première fois au théâtre du Marais. Ou encore l’émotion que j’ai ressentie  lorsque je l’ai redécouverte dans le forum, le week-end précédent. J’avais d’ailleurs déjà quasiment terminé ma pépite, et j’étais sur le point de boucler mon travail. Et puis est arrivée la dernière soirée. Alors forcément, en relisant la page Word, il ne m’a pas fallu plus de trois secondes avant de sélectionner entièrement mon texte et d’appuyer calmement sur la touche « Supprimer ». Car tout ce que je voulais dire était concentré dans ce que j’avais vécu, ce soir-là. Tout simplement.
  Que dire de l’ambiance formidable qui régnait dans le forum depuis quelques heures déjà ? Régisseurs, comédiens, professeurs travaillaient ensemble, dans une bonne humeur qui m’épatait à chaque fois. Nombre de ces personnes me reconnaissent et me saluent, ça me fait chaud au cœur, et nous travaillons si bien tous ensemble que le plus gros du travail est bouclé en un rien de temps. Il fait chaud, tout le monde étouffe, mais peu importe, nous sommes plus motivés que jamais. Rapidement il ne reste plus grand-chose à faire, alors Alice et moi partons manger. Nous regardons les badges que l’on nous a remis un peu plus tôt, ceux que nous avons réalisés cette année en CAA, elle et moi. C’est toujours drôle de voir l’aboutissement de son travail. 
  Cela fait maintenant deux heures qu’Alice et moi guettons l’arrivée des collégiens. Armée d’une pile de programmes, je commence un peu à m’impatienter, alors on s’occupe comme on peut. Pendant ce temps, les artistes se préparent, et le stress monte. Un bout de réplique par-ci, un rire nerveux par là, l’atmosphère évolue en fonction des minutes qui s’écoulent, lentement. Et moi je me retrouve là, en chaussettes, dans cette belle entrée que nous avons décorée, à faire les cent pas. Ah ! ce qu’ils peuvent en mettre du temps, ces collégiens ! Quand ils surgissent, je me tiens près de la porte, face à Alice. La concentration des comédiens se termine. Nous échangeons un regard complice lorsque Dominique lance enfin, de sa voix forte : « Ouverture des portes ! ».
  Les collégiens sont placés, nous nous hâtons de retourner à l’entrée principale pour continuer l’accueil. Le sourire aux lèvres, je vois défiler les visages et je sens sous mes doigts le carnet de billets qui diminue. Et puis, petit à petit, les derniers spectateurs s’installent. Il ne me reste plus qu’à les rejoindre pour profiter de cette ultime représentation. 
  Sous le feu des projecteurs, les acteurs s’animent, la scène, le décor, tout prend alors un sens. Moi, je la connais déjà, la pièce. Mais la voir une troisième fois m’époustoufle toujours autant. Tout au long de la représentation, les émotions s’enchaînent, entre rire et chagrin, entre émerveillement et effroi, chaque scène nous transporte, et nous captive. Alors qu’un frisson me traverse le corps, alors que je ne peux décrire ce qui est en train de se passer, un des spectateurs met des mots sur ce que je n’arrive pas à formuler, en murmurant, dans la salle : « Fascinant…». Que dire de plus ? Le Dionysos Circus est tout simplement fascinant. 
  Les gens se lèvent. On applaudit, on applaudit si fort qu’aucun des comédiens ne peut prendre la parole pendant un moment. Et moi je suis fière, si fière d’avoir participé à un tel projet avec l’option CAA. Il y eu des remerciements, des rires, des larmes. Alice et moi avons été appelées pour monter sur scène, et je comprends l’émotion des comédiens en larmes. Certains ne reviendront pas. Après une énième salve d’applaudissements, spectateurs et artistes se confondent enfin. J’aide une dernière fois à ranger en vitesse, et j’observe, de loin, la scène. 
  Ce moment restera pour moi un souvenir incroyable, et pour beaucoup d’autres aussi, j’en suis sûre. Car ce soir, dans une dernière magistrale, Le Dionysos Circus se retire. 
                                                                               Mia, CAA1

Pépite recueillie le mardi 10 mai 2016, de 14h30 à 15h30, dans la salle 9 du lycée François-Truffaut

Mardi 10 mai 2016
     On est le mardi 10 mai 2016, il est 14h30. J’arrive vers la salle 9 et je vois les filles de CAA1 qui sortent. Elles ont l’air toutes chamboulées. J’avoue que je ne m’inquiète pas, au contraire, je suis même impatiente de découvrir la raison pour laquelle elles sont dans cet état qui est, ma foi, plutôt inhabituel. J’entre dans la salle : toutes les tables et les chaises sont contre les murs. On s’assoit et on commence à faire part de nos impressions des séances précédentes : la séance au Marais où on est allés voir Okelenso, un groupe de musique en pleine préparation de concert, puis la séance avec Pascal Arbeille et ses bâtons. L’ambiance est conviviale et chaleureuse : je me sens bien. Madame Grégoire commence à nous expliquer la séance du jour : on va faire de la relaxation, du lâcher-prise. Sa voix grave commence à nous donner quelques instructions : « Couvrez-vous et allongez-vous sur le sol, sans vous toucher les uns les autres ». Je suis impatiente, j’ai envie de savoir quelles sensations je vais ressentir lors de cette expérience que je n’aurai peut-être plus jamais l’occasion de vivre. « Maintenant, fermez vos yeux ». Je m’exécute, je suis prête à me laisser aller et à lâcher prise. 
     Mon corps est lourd, je prends conscience de chacun de mes membres, chacun de mes organes. Je me concentre sur ma respiration, j’ai l’impression d’être extrêmement bruyante, pourtant un silence assourdissant règne dans la salle. Les minutes s’écoulent, les secondes défilent. J’essaye de faire le vide complet dans ma tête. Ça y est, je ne pense plus. A moins que… Si je sais que je ne pense plus, cela signifie que je pense bien à quelque chose, non ? Je m’égare. Tout ce dont je suis sûre, c’est que je suis là, au milieu d’une salle de cours banale, et que je suis rentrée dans état de relaxation intense. Absolument toutes les parties de mon corps fonctionnent au ralenti. J’ai des frissons, ma tête tourne, j’ai l’impression de flotter dans les airs, pourtant mes jambes, mon buste, mes mains et ma têtes sont enracinés dans la moquette. Une multitude de pensées et de ressentis contradictoires se bousculent dans mon esprit.
C’est déjà la fin. On ouvre nos yeux puis on se relève délicatement, comme si nous étions tombés dans le coma pendant plusieurs mois. Peu à peu, je me réadapte au monde qui m’entoure. J’entends le chant des oiseaux, le bruit des chaises qui raclent le sol, les gens qui discutent dehors : je suis de retour dans la vie réelle. Au début de la séance, madame Grégoire nous a demandé qu’à l’issue de cet exercice, nous trouvions enfin notre pépite. Eh bien voilà, je l’ai, ma pépite, elle s’est déroulée aujourd’hui, de 14h30 à 15h30 le mardi 10 mai 2016 dans la salle 9 du lycée François-Truffaut à Challans.
Maya CAA2

jeudi 16 juin 2016

Okelenso, pépite d'une rencontre

Le groupe Okelenso
Ce jour-là, nous sommes allés au théâtre le Marais à Challans avec le groupe de CAA2. Nous sommes allés voir une création de spectacle de chant/musique cubaine, Okelenso.
Nous nous somme installés calmement pour ne pas déranger les musiciens. Ils étaient six sur scène. Une lumière chaude nous éblouissait, d’un teint jaunâtre et orangé.
Dès notre arrivée, le groupe de musiciens avait quelques tensions. Carla et moi nous nous regardions, puis une inquiétude s’imposa dans la salle. Voici le moment où les musiciens commencèrent à jouer. Coup de batterie, de tambour, nous étions dans l’action de la création du spectacle. Au début, j’ai pensé que j’allais m’ennuyer, et que cette musique était inintéressante. Mais, au fur et à mesure, comme une concentration s’installa dans mon esprit. J’étais comme transportée ailleurs, et la musique m’évoquait des souvenirs qui étaient agréables à se remémorer.
Le moment qui m’a le plus marquée, c’est quand la jeune chanteuse, dont j’ai oublié le nom, a commencé à chanter d’une seule note, d’un seul ton. J’ai trouvé ça tellement beau, tellement apaisant que j’en avais oublié les problèmes de la vie.
Un autre moment marquant, celui où la danseuse a fait un bisou sur le front de Carla. Nous avons tellement rigolé, tout le monde nous regardait, Carla était gênée et je trouvais ça drôle.
Vint la fin de la « visite » au groupe Okelenso. Je ne voulais pas partir, je voulais rester encore et encore pour voir quelles décisions ils avaient pris au final. Se sont-ils  mis d’accord sur le moment où le chant devait commencer ? Pour le savoir, il ne reste plus qu’à assister à leur concert une fois fini.  
Cookie, CAA2

Avoir de l'imagination et de la créativité

Fierté
Mon meilleur moment en CAA ? Je crois que c’était la période où il fallait tout préparer pour le spectacle. Je m’occupais des cartons VIP et il fallait que tout soit parfait. Alors on essaye de faire de notre mieux pour que notre travail soit au top. Le stress ? J’en avais un peu, à chaque fin de séance j’avais peur que notre travail ne se soit pas enregistré. Sinon c’était le drame, il fallait tout recommencer. Alors on essaye de faire de notre mieux pour que notre travail plaise à notre professeure. Mais nous avons dû supprimer, modifier, puis recommencer. Avoir de l’imagination et de la créativité, c’était ça notre une heure et demie de CAA. Et ce sont ces travaux qui m'ont fait aimer ces moments. On voulait rendre fière notre professeure. Une professeure qui s’investit beaucoup dans ce projet. Je me devais d’être à la hauteur, même si cela était dur. Mais la fin de notre création arriva et plusieurs sourires se dessinèrent sur le visage de notre professeure. C’est à ce moment que je pus me dire : « Ouf, ça lui plaît ».  
A.B, CAA2

mercredi 15 juin 2016

Les indices de Maître Juju

Troisième indice

La plus belle des récompenses

Face aux autres
Je ne sais quelle est la première pensée qui me vient en tête. C'est l'aboutissement de tout un travail et à la fois seulement le début. Je sens ma respiration s’accélérer, il va être temps d'y aller. Une lourde pression frappe mon cœur et s'empare de mon esprit. Un mélange d'émotions me traverse : la peur, le stress, l'inquiétude, l'angoisse, l'appréhension. Vais-je y arriver ? Je dois vaincre tout cela, nous devons le faire. J'entends la voix de la professeure, c'est le signal. On se regarde tous les trois, sans rien dire. C'est un silence qui traduit mille questions. Qui part en premier ? Sommes-nous vraiment prêts ? L'espace d'un instant, l'envie me prend de partir en courant, mais je n'aurai pas cette lâcheté. Pourtant, la peur continue de me poursuivre. Elle me traque, me défie, me rend si vulnérable. Cette peur que l'on a tous déjà connue, qui nous empêche de réussir, qui prend possession de notre confiance et qui nous répète encore et encore combien nous sommes incapables d'agir. Cette peur que, pour cette fois, je n'écouterai pas. Soudain, Fanny pousse la porte. Le mécanisme est lancé : Aussitôt les répliques s'enchaînent, retentissent au milieu de la salle de classe. Je sens les regards des gens posés sur nous... Non, je ne dois pas être déstabilisée. Tout va très vite. Le moment que je redoute arrive. Mes cordes vocales se nouent, mon cœur bat à cent à l'heure. Je m'efforce de croire que tout ira bien. Valentin joue son premier accord à la guitare. Il est trop tard, je ne peux plus reculer. Mes joues sont en feu, je me sens terriblement impuissante face à la situation. J'aurais tout donné à ce moment pour être simplement spectatrice. Sans vraiment m'en rendre compte, je me mets à chanter. Ma voix se mêle à celle de Fanny et à la musique. La mélodie nous emporte ailleurs. Je me serai finalement quand même évadée. La dernière note chantée est une transition avec le monde réel. Les gens semblent sourire. Je me dis alors qu'il s'agit de la plus belle des récompenses.
A.L. CAA 2

mardi 14 juin 2016

Nouvelle pépite : immersion au cœur de la pièce

Immersion au cœur de la pièce
J’arrive à la salle de répétition de théâtre, qui n’est autre que le forum du lycée. Cependant, ce n’est pas celui que je connais. Ce n’est pas ce vaste espace rempli de chahut, de professeurs pressés, d’élèves affairés, d’éclats de rire, de bribes de discussions. Non, ce n’est plus tout cela. J’entre et je vois un immense drap noir lâché le long de la rambarde principale, une multitude de costumes, d’accessoires et de visages inconnus. Tous ces éléments prennent leur sens lorsque tonnent, dans les profondeurs de la salle, les paroles déchaînées d’un comédien en action. Immédiatement, je plonge dans un tout autre univers, un univers où tout est possible, tout est réalisable, où le seul maître de nos faits et gestes est l’imagination, c’est l’univers du théâtre.
F. T. CAA 2

La pépite de Camille : un instant de bien-être

Un instant de bien-être
Ma pépite... Ma pépite... Mais quelle pépite ? Tant de souvenirs se bousculent dans ma boite crânienne, tant de bons moments passés avec cette option qui était devenue une révélation.
Je me souviens.
Aujourd'hui, nouveau cours de CAA. Je me poste devant la plaquette jaune désignant la salle neuf. Je suis en retard. Je regarde Julie, à côté de moi, s'apprêtant à frapper sur cette porte rouge cyan. Une salle désencombrée apparaît sous nos yeux. Objectif du jour : lâcher prise. Allongés sur le sol, on se détendait. Immobiles, les yeux fermés, sans rien entendre au dehors hormis le vent, les chants des oiseaux ainsi que la voix rauque et devenue familière de notre professeure, on était devenu comme des plumes reposant sagement sur la moquette maculée de saletés variées. Tout le stress, les soucis du quotidien s'envolaient peu à peu de notre corps s'enfonçant dans cette rougeur. Certains s'assoupissaient, d'autres toussaient, peu importe, je me sentais bien.
Les heures passaient, mais je les pensais des secondes. La sonnerie approchait, mais je ne voulais rien entendre. Je me retirais peu à peu de cet état de symbiose et j'étalais mon encre sur la blancheur du papier. Mon inconscient me dictait mes actes, je n'étais plus que le pantin obéissant à ses désirs. Les mots défilaient sous mes doigts souverains. La sonnerie retentit, mon esquisse était faite.
Je sors de la salle, l'esprit léger, retrouvant les sourires, les rires et les blagues gênantes de mes amies. C'est un bon souvenir et je pense qu'il conviendra pour une pépite.
JURET Camille, CAA2

lundi 13 juin 2016

Une pépite pour s'échapper quelques instants

L'évasion
  La fin approche, une belle année de CAA se termine après un dur travail pour le spectacle Dionysos Circus, ainsi que des nouvelles rencontres, lorsqu'au début on se demandait si on allait bien s'entendre avec un tel ou un tel... Je retiendrai particulièrement une séance spéciale qui nous a permis de nous libérer de tous nos petits problèmes quotidiens ou des petits soucis d'études, qui nous a permis de nous échapper pendant quelques instants, ne plus rien penser. Ce sont des moments de détente que nous apprécions, surtout réalisés en fin d'année, quand on commence à ne plus trop avoir de concentration dans diverses matières mais qu'il faut quand même tenir jusqu'à la fin pour réussir notre année.
P., CAA2

La pépite de Mélia : "L'envers du décor n'est pas toujours ce que l'on croit."

Un court instant 
Je regarde par la fenêtre de la salle 414, les yeux rivés sur les feuilles vertes de l'arbre qui est en face de moi, ma tête entre les mains, essayant de me remémorer toutes les séances que l'on a eues depuis septembre. Beaucoup de souvenirs me reviennent en tête, mais un semble s'échapper du lot : Le premier jour. C'était un banal mardi, premier cours de CAA, j'appréhende la séance. Comment vont être les autres filles, les autres garçons ? On se regardait tous du coin de l’œil, on était tous un peu stressés de se présenter devant des inconnus, même si la plupart se connaissaient déjà. 
Ce jour-là m'a particulièrement marquée puisque c'est le début de quelque chose, d'une aventure pour gérer tout ce qui tourne autour du spectacle. On a tous pris conscience qu'un enjeu important était derrière notre travail, c'est ça que j'ai aimé, le fait que l'on s'occupe de l'organisation du spectacle, l'envers du décor n'est pas toujours ce que l'on croit. 
J'ai été ravie de choisir cette option et je remercie madame Grégoire.
Mélia Hounicheren    CAA2

dimanche 12 juin 2016

Les indices de Maître Juju

Deuxième indice

Une pépite qui fait doublement honneur à sa mission...

Le choix d'une année
Début novembre, mardi, 13 heures. C’est l’heure de choisir les missions pour le CAA. Comme d'habitude, la classe bavarde.  Mais la prof, contente de commencer les préparatifs du spectacle de l’option théâtre, entame : « Les élèves !!! Je vous distribue la feuille des missions, les fameuses !!! Hahaha !!! Donc, les missions sont ce que vous ferez au cours de l'année en CAA. Comme je vous l'ai dit, et comme vous le savez, votre groupe va faire la programmation du spectacle de l'option théâtre du lycée. Ça demande énooormément de travail, de concentration, d'imagination et, surtout, de sérieux !!!
«  Choisissez les trois missions que vous préférez et rédigez une espèce de « lettre de motivation » pour expliquer pourquoi vous avez choisi celles-là. Bien sûr, pas de fautes d’orthographe, et soyez compréhensible ! », dit-elle avec un sourire moqueur. «  Les textes qui me convaincront le plus seront choisis pour réaliser les missions… Allez, go !!! »
Je discute avec Mia, le temps que les feuilles nous parviennent. Tout comme moi, elle aussi est pressée de choisir sa mission. Les feuilles arrivent et nous lisons. Dix-sept missions, classées dans trois axes. Après quelques minutes de lecture et de réflexion, je regarde Mia et elle me regarde. Tout de suite, on se demande quels projets nous plaisent. Pour elle, sept, trois et six. Pour moi, cinq, six  et treize. On reste alors une dizaine de minutes à discuter de ce qui nous plairait le plus. On pèse le pour et le contre.
« Dépêchez-vous de choisir, les filles, je veux que ça soit fini avant la fin de l'heure... ».
Crayon à la main, feuille sur la table, je me prépare à rédiger. Nous avons choisi la même mission, la 6. Pour être ensemble, bien sûr, mais surtout parce que, en ce qui me concerne, « l'organisation et la logistique » sont des choses qui me parlent bien. Je pense à ma mère, qui est programmatrice culturelle, et comme je l'aide énormément à faire l'accueil du public, la billetterie, j'ai beaucoup de choses à dire. Presque certaine que j'ai les capacités de faire cette mission, et de la réussir, j'écris ce qui me plaît, pourquoi, ce que je fais et en quoi ça me concerne. Voir les gens venir à un spectacle de leur plein gré, sourire à chaque nouvelle personne qui entre dans la salle, déchirer les tickets, galérer parfois, voir des gens que l'on connaît et être fière d'aider, tout ça, tous ces instants, ces moments, font partie de ma vie depuis pas mal de temps, et j'espère qu'ils le resteront.
Alors, directement, je commence à écrire et, comme par magie, les mots filent, s'envolent et s'arrachent les places sur ma feuille. J'ai trop de choses à dire, à expliquer ! Je regarde sur celle de Mia pour voir ce qu'elle a écrit, car l'accueil du public l'attire autant que moi. On parle pendant deux ou trois minutes, puis on enchaîne pour finir notre « lettre de motivation » avant la fin de l'heure. Je suis tellement motivée pour avoir ce poste que j'écris avec le sourire ! J'espère tellement obtenir la mission que je me vois déjà dire bonjour aux personnes venant aux représentations, ou même me balader avec les badges qu'impose de faire la mission six.
Sonne la fin de l'heure. Je n'ai pas encore fini mon texte, j'ai mal à la main, mon bras me lance, et mon écriture se tord. Mia non plus n'a pas fini. Les mots courent sur ma feuille. La prof nous regarde en souriant, et nous dit de nous dépêcher.
Bon, ça y est, j'ai fini. J'ai fini le texte qui décidera ce que je vais faire cette année en CAA. L'enseignement d'exploration de seconde, qui me ressemble fortement, dans ses missions et dans ses activités. J'espère sincèrement obtenir une des deux places mises en jeu... Je rends la feuille en n'ayant presque rien écrit pour les deux autres missions. J'ai tout misé sur la mission six, alors bon...
Alice Foucher, CAA1

samedi 11 juin 2016

Et l'an prochain ce sera quoi ????????

Eh ! Eh ! Eh !... C'est la question que TOUT LE MONDE se pose... Mais on ne va pas vous donner la réponse comme ça... Elle se mérite ! Votre blog favori entame donc une nouvelle série : LES INDICES DE MAÎTRE JUJU. Notre grand maître distillera régulièrement, et de manière aléatoire, de petits cailloux blancs qui vous conduiront, peut-être, au texte qui servira de support à notre projet théâtral à venir. Mais on vous prévient, ce ne sera pas facile, maître Juju est diabolique... Mais les manchots ne le sont pas moins, sous leur allure bonhomme... Bonne chance à tous. (Inutile de préciser que le gagnant aura un SUPER CADEAU !).

La captation de la dernière de Dionysos Circus

Toujours grâce à Jean-Marie (encore merci à lui !), voici le film de la dernière de Dionysos Circus, réalisé au lycée le vendredi 27 mai. Les participants du Printemps théâtral des collèges étaient dans la salle. Un bien joli moment d'échange théâtral ! En revanche, il nous manquait deux comédiens : Ellyn et Tanguy (qui, s'ils n'étaient pas sur le plateau, étaient quand même avec nous !), impeccablement remplacés par leurs doublures : Manon, Louise, Nolwenn, Sara (et j'en oublie sans doute...). Voici donc la toute dernière représentation de notre création 2016. C'est parti :

Une pépite pas bête du tout

Un moment déconcertant
Nous sommes le mardi 8 septembre. C'est la rentrée. Il fait beau, il fait chaud. Nous sommes toutes devant une porte rouge où y est inscrit le numéro 10. Nous avons toutes le même objectif : découvrir ce qu'est l'enseignement CAA. Une femme aux cheveux blonds, portant des lunettes, arrive. C'est la professeure, Mme Grégoire. Je suis stressée mais Mme Grégoire nous adresse un grand sourire, ce qui me met en confiance. Nous entrons timidement dans la salle puis nous nous installons. Certaines se connaissent et d'autres sont seules. Je dévisage chacune d'entre elles et me demande si je vais bien m'entendre avec telle ou telle personne... Mme Grégoire prend la parole, sa voix est rauque mais nous apaise en même temps.
Vient alors le moment de se présenter devant toute la classe. Mon cœur commence à accélérer... Ouf... Je ne suis pas la première à passer. Plus chacune des filles se présente, plus je me sens mal.
Soudain, tout le monde a les yeux rivés sur moi... C'est à mon tour : «Je m'appelle Amélie Primaut, j'étais au collège Garcie-Ferrande à Saint-Gilles, et j'ai fait 2 ans de théâtre avec Mme Grange. J'ai fait du piano et de la danse. Si je devais choisir un animal, ce serait l'âne car je suis têtue et propriétaire d'un mauvais caractère.»
J'ai bégayé, mais tout s'est bien passé. La pression redescend. Je suis soulagée... prête à continuer.
Amélie, CAA1

vendredi 10 juin 2016

L'article de Thomas dans Ouest-France

Pas quatre colonnes à la une, mais presque... Voici l'article paru dans Ouest-France le premier juin 2016. Il est signé d'un nom que nous connaissons bien... Thomas, brillant apprenti journaliste, plein d'avenir, est aussi un ancien théâtreux, il y a deux ans, qui a également été notre grand reporter attitré l'an dernier, pendant toute la création de Madame est trop belle (voir les nombreux films, making-of et bande-annonces, et photos publiés sur ce blog). Cette année, notre Thomas préféré (que l'on remercie tout plein et qu'on ambrasse par la même occasion) a couvert les deux événements artistiques majeurs du mois de mai : le Festival de Cannes et les représentations de Dionysos Circus. Voici ce que ça donne :

La pépite de Noa : on part en voyage !


Et quel voyage ! Noa faisait partie de la mission photos.Mais tous les moyens lui sont bons pour nous offrir de belles images. La preuve :
Vers un monde en suspens...
Il était une fois un monde hors du commun, des personnes fantastiques et surtout une passion unanime. Vous allez sûrement vous demander quel est cet univers fascinant. C'est tout simplement l'histoire d'une aventure extraordinaire, mon histoire.

Alors que j'attends devant une porte close, mon regard est attiré vers une autre, qui s'ouvre près de moi, comme dans un rêve enfantin. Je ne me soucie plus du monde qui m'entoure et, comme hypnotisée, je m'approche. Sans avoir de quoi payer mon passage, le gardien me laisse franchir cette ouverture vers ce monde coupé de tout. Ce passeur a l'air plus agréable que Charon et ce monde plus accueillant que le Styx. Je fais enfin la rencontre avec cet univers enivrant et tant espéré, après maints et maints efforts. C'est à cet instant que je comprends l'importance de se battre pour arriver à ses fins. C'est à partir de là que mon histoire commence réellement. 
Entre rencontres exceptionnelles, représentations inoubliables ou encore fous-rires amicaux, le temps m'a filé entre les doigts, comme de la poussière de fée. Partage et ouverture d'esprit sont deux qualités essentielles dans cette aventure, vous le découvrirez bien assez vite.
Je suis d'abord assise, près des oiseaux chantant à vive voix leur rengaine. J'écoute plusieurs êtres mystérieux nous raconter leur vécu. Ils sont tous différents et pourtant tellement proches les uns des autres. Je sens ma curiosité s'éveiller en moi devant les impressions rayonnantes qu'ils dégagent. Des sonorités inconnues m'atteignent délicatement, telle une plume poussée par le vent. « Gobos », « poursuiteur », « L'Instant avant l'aube », « bunraku » ou bien « clave » en font partie. Puis viennent d'autres êtres tout aussi passionnants qui propagent en moi une grande admiration à l'aide de leurs faits et gestes précis et délicats. Leurs paroles se font volatiles et entraînantes lorsqu'ils partagent leurs savoirs. Afin que tout soit réussi, chaque place, chaque déplacement, chaque parole a son importance dans ce lieu féerique. Mais c'est avant tout la force du travail et le soutien mutuel qu'ils ont essayé tant bien que mal de nous transmettre, à travers leurs rires, leur colère, leur stress ou leurs pas de danse. Ils nous montrent le courage, la confiance en autrui, l'audace avec une grande délicatesse, comme aurait pu nous le montrer Athéna, déesse grecque de la sagesse. Je m'imprègne un maximum de ces idéaux afin de pouvoir m'en servir à bon escient quand viendra mon tour.
Arrive le jour où je me retrouve face à moi-même, entourée de personnes tout aussi enthousiasmées que moi. Nous entrons dans un autre endroit merveilleux, appelé « le costumier », qui aurait pu être la demeure d'Apollon, dieu grec des arts. Je regarde autour de moi avec des étoiles dans les yeux et je me retrouve face à face avec des magiciens, des princesses, des animaux fabuleux et d'autres encore que je ne pourrai jamais tous citer tant la liste serait longue. À notre tour de redoubler d'inventivité et de créativité afin de faire honneur à nos prédécesseurs et leur montrer que nous sommes prêtes à prendre leur suite. Un feu d'artifice de couleurs illumine mon visage : rouge, jaune, vert, noir, bleu, blanc et de nouveau rouge, jaune, vert… Mon esprit vacille entre ombre, lumière, clichés et silence. Nous sommes fin prêtes à montrer notre travail, avec l'espoir qu'il soit aussi satisfaisant que nous le trouvons.
Vient ensuite le moment où c'est à mon tour de montrer ce monde merveilleux à d'autres personnes. Comme moi, ils regardent, avec des yeux grands ouverts, cet univers enfantin mais pourtant tellement ancré dans leur réalité. Je m'assois pour écouter les murmures de mes camarades et mon esprit s'abandonne avec enthousiasme.
La fin de cette histoire approche à grands pas et, pourtant, il y aurait encore tant de choses à raconter, tant de personnages à décrire et tant de souvenirs à partager...
Ce qui est sûr, c'est que cette expérience est unique et très enrichissante. Je m'y suis épanouie avec sérénité et bonheur. Alors, pour clore mon histoire, un mot me suffira : Merci !
Merci à toutes les personnes que j'ai rencontrées et qui m'ont fait découvrir cet univers passionnant. Merci pour la chance qu'ils ont su me donner. Et surtout merci à une personne qui nous a suivis tout au long de cette aventure, avec rigueur et compréhension, et qui m'a accueillie à bras ouverts, avec une puissance digne de Zeus.
Toutes ces images défilent devant mes yeux et toutes me décrochent un sourire franc, sans que l'une ne se détache des autres. Je considère ce phénomène comme la magie universelle de ce monde si étrange et pourtant si plaisant. 
Cette histoire aurait pu être la vôtre, mais cette histoire c'est celle de mon année en Création et Activités Artistiques.

Noa Benaitreau, CAA2

Premier spectacle bientôt !

C'est d'autant plus précieux que les conditions de mise en œuvre sont particulièrement difficiles en ce moment avec la drastique et ...