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Affichage des articles du février, 2021

Photos de mercredi, deuxième série

 

Photos de mercredi, première série

 

Les Belges aussi, une fois !

 

Exemple de match d'impro pro

 Voici, pour vous donner une idée, une captation officielle de la finale d'impro québécoise de 2017. Un vrai show et une sacrée ambiance, très codifiés dans le déroulement et les épreuves, et très inventifs dans les propositions. Vous comprendrez mieux ce qu'il en retourne de ces matches d'impro (même si on n'a parfois du mal à comprendre le français de nos cousins). Notons juste une différence importante avec notre approche : ces improvisations reposent essentiellement sur la parole, tandis que nous procédons en faisant appel à toute la palette théâtrale, notamment corporelle (l'espace n'est d'ailleurs pas le même). Allez voir, vous ne serez pas déçus :

Et fin de partie, c'est quoi ?

Fin de partie est la deuxième pièce de Samuel Beckett à avoir été représentée. Créée en 1957, elle a d'abord été écrite en français, puis traduite en anglais par Beckett lui-même. Elle met en scène quatre personnages physiquement handicapés, dont les deux principaux sont Clov, qui est le seul à pouvoir se déplacer à sa guise ou presque, et Hamm qui est son maître (l'extrait de mercredi est un dialogue entre ces deux hommes). Tous vivent dans une maison qui est, selon les dires des personnages, située dans un monde désert, dévasté et post-apocalyptique.  Le genre de Fin de partie fait toujours l'objet de débats critiques. La pièce a été rapprochée du théâtre de l'absurde, mais Beckett en a toujours nié l'appartenance à un quelconque courant littéraire.

Et vous, qu'en feriez-vous ?

Même règle du jeu (presque) que la semaine dernière : Un texte en lui-même bourré d'implicite + toutes les didascalies ôtées = un espace d'inventivité maximal. Une petite règle supplémentaire par rapport à mercredi dernier : utiliser un ou plusieurs draps. Les quatre groupes, de trois ou quatre Têt'arts, ont fait preuve d'une épatante créativité. Quatre propositions très différentes, qui se tenaient toutes. Et vous qu'en auriez-vous fait, de ça :  - Quelle heure est-il ? - La même que d’habitude. - Tu as regardé ? - Oui. - Et alors ? - Zéro. - Il faudrait qu’il pleuve. - Il ne pleuvra pas. (XXX) - A part ça, ça va ? - Je ne me plains pas. - Tu te sens dans ton état normal ? - (XXX) Je te dis que je ne me plains pas. - Moi je me sens tout drôle. (XXX) Eh ! - Oui. - Tu n'en as pas assez? - Si ! (XXX) De quoi ? - De ce... de cette ...chose. - Mais depuis toujours (XXX). Toi non ? - (XXX) Alors il n'y a pas de raison pour que ça change. - Ça peut finir. (XXX) To

Photos de mercredi : deuxième série

 

Photos de mercredi : première série

 

C'est qui, Samuel Beckett ?

Wikipédia nous en dit ceci, entre autre : Samuel Barclay Beckett, né le 13 avril 1906 à Foxrock (Dublin) et mort le 22 décembre 1989 à Paris, est un écrivain, poète et dramaturge irlandais d'expression principalement française et anglaise, récipiendaire du prix Nobel de littérature en 1969. Il est surtout connu pour son œuvre théâtrale. Sa pièce de théâtre la plus célèbre est En attendant Godot, chef-d'œuvre du théâtre de l'absurde. Son œuvre est austère et minimaliste, ce qui est généralement interprété comme l'expression d'un profond pessimisme face à la condition humaine. Ce pessimisme n'exclut cependant pas l'humour, omniprésent chez l'auteur, l'un étant au service de l'autre, pris dans le cadre plus large d'une immense entreprise de dérision. Avec le temps, il traite ces thèmes dans un style de plus en plus lapidaire, tendant à rendre sa langue de plus en plus concise et sèche. En 1969, il reçoit le prix Nobel de littérature po ur « son

Musique de mercredi

 Il s'agit d'un morceau de Dead Can Dance intitulé The Host Of Seraphim :  

Allez voir ça !

Suite aux confinements, couvre-feux, fermetures des théâtres et tutti quanti , la Comédie française a imaginé d'étranges objets scéniques, qui valent le détour. Ce ne sont pas de simples lectures à la table, ce ne sont pas des représentations filmées, pas des répétitions non plus, c'est autre chose, mais quoi qu'il en soit le résultat donne à entendre et à voir des textes qui prennent alors une belle densité. Le site présente ainsi ce Théâtre à la table : "chaque semaine, une équipe de comédiennes et comédiens prépare en seulement 6 jours la création d’une pièce, dévoilant le travail de lecture préalable aux répétitions en scène, où naissent premières trouvailles et envolées". Allez voir !

Et vous, vous les finiriez comment ?

Voici le texte qui a servi de support, mercredi, à nos Têt'arts, regroupés par 4 ou 5 pour l'occasion. Dans l'extrait ci-dessous, histoire de laisser la plus large place possible à l’implicite, déjà fort grand, toutes les didascalies ont été enlevées. Croyez-vous que cela a bloqué l'imagination des Têt'arts ?!? Pas du tout, pas du tout... Au contraire... Et vous, vous en feriez quoi de... ça ? : - (xxx) Oh ! Chère amie. Quelle chance de vous... - (xxx) Très heureuse, moi aussi. Très heureuse de... vraiment oui ! - Comment allez-vous, depuis que...? - (xxx) Depuis que ? Eh bien ! J'ai continué, vous savez, j'ai continué à.... - Comme c'est ! ...Enfin, oui vraiment, je trouve que c'est... - (xxx) Oh, n'exagérons rien ! C'est seulement, c'est uniquement... Je veux dire : ce n'est pas tellement, tellement... - (xxx) Pas tellement, pas tellement, vous croyez ? - (xxx) Du moins je le... je, je, je... Enfin!... - (xxx) Oui, je comprends : v

Qui est Jean Tardieu ?

  Monsieur Wikipédia nous en dit entre autre ceci : "Jean Tardieu (1903-1995) est un écrivain et poète français, inventeur extrêmement fécond, qui s'est essayé à produire dans tous les genres et tous les tons : humoriste aussi bien que métaphysicien, dramaturge et poète lyrique ou formaliste, il a déployé en plus de soixante ans une créativité exceptionnelle, faisant alterner une poétique classique avec le vers libre ou les tentatives audacieuses de l'écriture informelle. Avec une inquiétude métaphysique dissimulée sous l'humour, Jean Tardieu n'a cessé de se « demander sans fin comment on peut écrire quelque chose qui ait un sens ». [...] Il écrit aussi pour le théâtre de courtes pièces dans lesquelles ses recherches sont proches de celles de l'art abstrait et de la musique : comme l'indique l'auteur lui-même, ce sont des Poèmes à jouer, le jeu portant sur des thèmes formels plus que sur le contenu de la pièce."

Photos de mercredi

Plein d'énergie mercredi dans le forum ! C'était chouette, pas vrai les Têt'arts ? Et que d'inventivité autour d'un extrait de Jean Tardieu, Finissez vos phrases , rendu encore plus énigmatique par la suppression de toutes les didascalies... Le texte de théâtre se joue aussi, et d'abord, dans ce qui n'est pas dit, pas vrai ?