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Articles

Affichage des articles du octobre, 2013

Avancer tous ensemble avec Pina Bausch

Comment avancer tous ensemble, en ligne, sans tomber dans une uniformité absolue ? Voici un superbe exemple, réalisé dans un premier temps par des personnes de plus de 65  ans et, dans un second temps (sur la même vidéo), par des jeunes amateurs de 15 à 18 ans. A regarder absolument (et à avoir en tête pour la première partie de la danse du voleur unijambiste)...  Pina Bausch, née le 27 juillet 1940 à Solingen en Rhénanie-du-Nord-Westphalie en Allemagne et morte le 30 juin 2009 à Wuppertal, est une danseuse et chorégraphe allemande. Fondatrice de la compagnie Tanztheater Wuppertal, en résidence à Wuppertal en Allemagne, elle est considérée comme l'une des principales figures de la danse contemporaine et créatrice du style danse-théâtre. Kontakthof est une pièce chorégraphique de Pina Bausch, créée en 1978 et reprise en 2000 et 2008 avec des amateurs. Kontakthof est une succession de petites scènes sans lien apparent, mais reliées indirectement par le thème de la pièce  : l’his

Bond est-il un éternel jeune homme en colère ?

Edward Bond est né en 1934 dans un quartier populaire de Londres. Autodidacte chevronné, il commença à écrire de bonne heure des pièces au cours de sa scolarité, et, lorsqu’il abandonne ses études, part travailler dans des usines et des bureaux. Son origine sociale modeste, loin d’être anecdotique, l’a conduit à être assimilé à certains de ses pairs, auteurs dramatiques eux aussi issus de la classe ouvrière tels Harold Pinter,  John Osborne, John Arden, David Storey, Sillicoe ou Arnold Wesker, que la critique dramatique anglaise des années 70, avait réunis et classés sous l’étiquette commode mais bien trop schématique de "jeunes gens en colère" ("angry young men"), parce que, renouvelant non seulement les canevas conventionnels de la composition dramatique jusqu’alors en vigueur, ils mettent en scène des personnages, des situations qui ont pour contextes, le plus souvent, des milieux plutôt " défavorisés " et qu’ils témoignent, aussi, d’un esprit de conte

Mauricio Kagel : quand le théâtre se passe du verbe

Mais pas du son ! comme le montre cette vidéo, une captation de la pièce intitulée Répertoire . Mauricio Kagel est un compositeur, chef d'orchestre et metteur en scène argentin, né à Buenos Aires le 24 décembre 1931 et mort le 18 septembre 2008 à Cologne en Allemagne, où il était installé depuis 1957. Il s'est principalement attaché au théâtre instrumental en renouvelant le matériau sonore (électroacoustique, sons divers). Mais il a également exploré les ressources dramatiques du langage musical contemporain dans des pièces radiophoniques, des films, des œuvres électroacoustiques, des formes anciennes. (source : Wikipédia)

Pour mieux comprendre le Radeau de la Méduse...

De la réalité historique à sa représentation artistique, qui implique nécessairement un parti-pris (et pas seulement d'un point de vue esthétique), nous ne sommes pas si éloignés que ça ni de notre monde contemporain ni de notre DesÉquilibres ... Pour mieux comprendre Le Radeau de la Méduse, donc, deux excellentes petites vidéos (dénichées comme beaucoup d'autres par Eric) à visionner encore et encore : http://www.dailymotion.com/video/xrjuok_etudes-pour-le-radeau-de-la-meduse_creation http://www.dailymotion.com/video/xog73d_le-radeau-de-la-meduse_creation

Le monde peut bien s'écrouler...

Du moment qu'on ait nos chips... La preuve en cliquant sur ces liens (vous avez le choix de la langue, mondialisation oblige...) : http://www.youtube.com/ watch?v=hSJ2DfaZWBs http://www.ispot.tv/ad/7LnO/pringles-bursting-with-more-flavor http://www.youtube.com/watch?v=oqPkUHHpEA0 http://www.youtube.com/watch?v=IKxas8ZPWj0 Même Dark Vador craque... :

Le monde selon Pringles

Que serait notre civilisation sans les chips ? RIEN ! (Si l'on en croit ces quelques documents, qui ne manquent pas de sel !) : Notamment ces deux impayables vidéos : http://www.youtube.com/watch?v=5JwxT4bJF9U http://www.youtube.com/watch?v=3E5qPfWUpqY

Des corps en mouvement dans un monde en boite...

Compagnie MICHELE NOIRET  (novembre 2010) Un appartement cube, une table des chaises, un point fixe, une porte, du son... Michèle Noiret poursuit ses recherches sur le basculement des espaces et les distensions du temps, et explore le suspense et l'humour avec un regard nouveau. A regarder...

Guan-Yin : la déesse aux mille bras

Guan-Yin est la forme chinoise de la divinité bouddhiste Avalokitesvara, un des bodhisattvas les plus vénérés qui a subi une féminisation à compter des Songs, sans doute sous pression populaire. Elle aide tous les êtres de la terre à atteindre l'illumination.   Déesse de la miséricorde et protectrice des enfants, elle revêt plusieurs formes différentes, tantôt masculine, tantôt féminine. Elle est souvent dépeinte comme une femme habillée de blanc, debout sur un lotus et tenant un enfant en bas âge car elle aidait les femmes à avoir des enfants. Mais souvent elle est représentée sous les traits d'un bodhisattva à mille bras et mille yeux. (source :  http://mythologica.fr/chine/guanyin.htm ) Une image très maternelle donc... que nous reprenons, assez ironiquement il faut bien le dire, dans l'une des scènes de DesEquilibres . Vous y verrez un tableau assez proche de la danse qui est sur une étonnante vidéo (enfin, ce sera presque pareil...), à ne pas manquer :

C'est quoi, une charentaise ?

C'est ça : La charentaise est créée à la fin du XVIIe siècle à partir des rebuts de feutres utilisés pour la fabrication d'uniformes militaires suite à la fortification de la ville de Rochefort par Colbert en 1666. L'Administration Royale se tourne alors vers Angoulême et ses moulins à eau pour fouler la laine et fabriquer du feutre, les chutes et les rebuts de feutre des pèlerines de la Marine Royale étant recyclés par les cordonniers-savetiers pour fabriquer les premières charentaises qui sont noires, le dessus en laine, la semelle en feutre, sans pied droit ni pied gauche pour en faire durer l'usage. La charentaise se développe également au XVIIe siècle à partir des rebuts de feutres de papeterie utilisés dans l'industrie papetière implantée sur la Charente et sur ses affluents, dans la région d'Angoulême. Au début ce type de pantoufles, pour plus de confort, se glisse dans les sabots pour remplacer la paille, la languette des charentaises ayant pour

Eh Oh ! Eh Oh ! On rentre du boulot...

De l'ordre au désordre, de l'équilibre au déséquilibre... ou du déséquilibre au déséquilibre ?...

Mains tendues... Vers quoi ?

J'allais oublier de préciser que les clichés sont d'Elsa !

Citation n°7 d'Edward Bond

"Aujourd'hui, on ne peut plus se connaître soi-même sans connaître la situation dans laquelle on est. Pensez aux gens à Pompéi qui continuaient leurs affaires, faisaient leurs courses, construisaient leurs maisons sans remarquer que le Vésuve fumait. [...] Comment faire néanmoins pour que les gens voient ce qu'ils ont sous les yeux, se rendent compte de leur situation? La situation dépend non seulement de la situation entre les personnages, mais aussi de leurs déterminants sociaux. Mon but, c'est d'entrer dans cette situation et de demander : "comment se fait-il que tu acceptes cette situation, ou que tu y coopères, que tu y participes ?" Edward Bond, Entretiens avec David Tuaillon Archimbaud/ Les Belles Lettres - 2013 - page 112

Pourquoi un haut-de-forme ?

Peut-être parce que :

Edward Bond en vidéo : le langage

Le dramaturge anglais parle de son écriture, une explication qui devrait éclairer certaines questions concernant la langue utilisée dans Le numéro d'équilibre ... A regarder !

Photos de la répétition de samedi : qui a dit qu'on était là pour rigoler ?!?

Quel titre pour la création 2014 de l'option théâtre ?

Le titre est encore provisoire, et un concours est ouvert : proposez un titre pour le projet de cette année ! Pour l'heure, voici où nous en sommes : DesEquilibres La troupe de l’option théâtre du lycée François-Truffaut explore cette année l’univers de l’un des plus grands dramaturges contemporains, le Britannique Edward Bond. Les cinquante comédiens et régisseurs présentent une étonnante adaptation, provisoirement intitulée DesEquilibres , réalisée à partir d’une pièce écrite en 2003 : The Balancing act ( Le numéro d’équilibre ). Le monde est déséquilibré, les institutions sont folles, les individus sont détraqués. Où est la raison là-dedans, dans ce monde où tout court à sa catastrophe, se demandent deux adolescents d’aujourd’hui. Cette comédie présente une stupéfiante galerie de portraits, où chacun tente maladroitement de garder un semblant d’équilibre qui l’entraîne paradoxalement un peu plus dans le chaos généralisé. Que faire pour vivre dans un Monde qui se préten

Photos de la rencontre avec les directeurs artistiques de la Compagnie La Chaloupe

Joël et Florent Picard, directeurs artistiques de la compagnie La Chaloupe, sont venus discuter avec les élèves de l'option théâtre mercredi dernier, pour parler notamment du Molière imaginaire ( http://www.compagnie-chaloupe.com/compagnie/spectacles/le-moliere-imaginaire.html ), le spectacle qu'ils ont créé et qu'ont pu voir les élèves jeudi 10 octobre. Quelques clichés de la rencontre...    Merci à eux, et au service culturel de la mairie de Challans, d'avoir pu rendre possible cette rencontre !

Médusants radeaux

Ça ne vous dit rien ? Mais si... cherchez bien... Le Radeau de La Méduse est une peinture à l'huile sur toile, réalisée entre 1818 et 1819 par le peintre et lithographe romantique français Théodore Géricault (1791-1824). Le titre initial que Géricault avait donné était Scène d'un naufrage lors de sa première présentation. Ce tableau, de très grande dimension (491 cm de hauteur et 716 cm de largeur), représente un épisode tragique de l'histoire de la marine française : le naufrage de la frégate Méduse, qui s'est échouée sur un banc de sable au large des côtes de l'actuelle Mauritanie, le 2 juillet 1816. Au moins 147 personnes durent se maintenir à la surface de l'eau sur un radeau de fortune, seuls quinze embarquent le 17 juillet à bord de L’Argus, cinq encore mourront peu après leur arrivée à Saint-Louis du Sénégal, après avoir enduré la faim, la déshydratation, la folie et même le cannibalisme. L’événement devint un scandale d'ampleur internationale,