jeudi 7 juin 2012

Un indice pour l'an prochain ?

Suite aux foules de demandes, toutes plus pressantes les unes que les autres, voici un premier indice pour le projet 2012-2013, qui va mobiliser pas moins de cent trente vaillants lycéens du lycée François-Truffaut... Un indice qui ne manquera pas d'éclairer les lanternes...
Le voici donc :
C'est tout de suite plus clair, non ?

mercredi 6 juin 2012

Photos de Truffaut 7

Les moutons de Panurges...
 
 
 
 
 
 

"Le métier de clown, c'est un métier très sérieux."

 Ma madeleine

   Nous étions le mardi 17 janvier 2012. Il était 14h00, la sonnerie venait de retentir. Le temps était gris et c’était couvert. Enfin une journée plutôt triste en ce mois de janvier...
   Je suis arrivée en courant dans la classe car j'étais en retard. Vite, je vais m'assoir et je vois, là, juste devant moi, deux personnes assez drôles.
   Le cours commença. L'appel était fait, alors nous pouvions commencer à discuter avec ces deux personnes qui nous disaient qu'elles étaient clowns de métier. Ils nous expliquèrent leur métier, le décrivant avec beaucoup de passion. Pendant ce temps, ils se mirent en costumes (une veste noire avec un col blanc et, à l’intérieur, un motif à pois et un pantalon noir rayé blanc avec un nœud-papillon rose), se maquillèrent (peau blanche et tour des yeux noir). C'est pour cela qu'ils étaient venus avec deux valises, qui étaient en fait remplies de maquillage et de costumes.
    Puis, après, nous sommes partis avec eux dans d'autres classes, pour voir la réaction des gens quand les clowns rentraient et faisant un numéro de mimes. J'y ai vu différentes réactions : de peur, de rires... 
    C'était déjà la fin du cours, mais nous savions qu'ils viendraient à la récréation pour une démo dans le forum. Ce qui fut d'ailleurs très très drôle !
   Je vous le dis maintenant : ce qui a fait que j'ai choisi ce moment, que j'ai été marquée, c'est quand l'un des deux clowns, Croquignol, dit une phrase qui soudain m'interpela. Il dit : "le métier de clown, c'est un métier très sérieux!".
   Dans ma tête cette phrase résonna et je me mis soudain, comme sous l'effet d'une pulsion, à rigoler. Cette phrase, qui pourtant n'était qu'une suite à ce que nous avait dit le clown quand il parlait de son métier, qui ne se différenciait en rien de ce qu'il venait de dire, m'a fait alors oublier le reste.
   J'ai choisi ce souvenir car, déjà, c'est lui qui m'a le plus marquée. Et c'est cette phrase, "le métier de clown, c'est un métier très sérieux!", qui m'a fait sourire, car il y a ce contraste entre le clown et le sérieux qu'il faut pour pouvoir faire rire les gens, les interroger.
   Cela m'a appris, par rapport au CAA, que le métier de clown, qui est une forme de spectacle vivant, était certes très drôle à voir, qu'il fallait être passionné pour l'exercer, mais qu'il fallait être tout de même sérieux pour la préparation des spectacles et sur scène pour ne pas rigoler !!!
                                                                                                                                                                                                                BULTEAU Marion, 2F, EDE CAA, groupe du mardi 2

mardi 5 juin 2012

Photos de Truffaut 6

Cette fois, c'est la guerre...
sous l’œil du public
Les sœurs Jeannes tentent de convaincre les couards Panurges
tandis que tremblent les nonnetttes
qui ne trouvent rien de mieux que de chanter des cantiques
sous le regard méprisant des sœurs Jeannes
Le combat commence... sans grand enthousiasme
Mais l'ambiance commence à monter...
... grâce à l'arrivée du Diable en personne
qui met un peu d'ordre dans le chaos !
puis Trouillogan le philosophe débarque
avant que la justice ne refasse un passage.


Madeleine radiophonique, épisode 2

Virgin Radio
    C'était le 11 janvier à la-Roche-sur-Yon, nous avons été invités pour un interview à Virgin Radio pour parler du Cubitus du Manchot, un spectacle que toute la classe de CAA organisait. C'est monsieur Rautureau qui nous a accompagné moi, Pauline et Marion.
    Pendant le trajet, je me souviens que monsieur Rautureau nous posait plein de questions pour nous aider. Nous voilà presque arrivés. Je suis très stressée, je me concentre, je relis mes notes : il faut que je sois à la hauteur. Nous avons été très bien accueillis par une dame de l'accueil. Elle nous a dit de nous asseoir et d'attendre Ludovic. On s'est assis sur un très beau canapé en cuir rouge et nous avons regardé des bouquins et un très bel écran plat.
    Ludovic arrive et se présente avec un grand sourire. Il a des lunettes. Il nous emmène dans le studio qui est à l'étage. Avant de monter les escaliers, j'ai vu une petite marche et, justement, Ludovic dit en même temps, en souriant, de faire attention car beaucoup de personnes ne la voient pas.
    Une fois arrivée en haut, j'ai été très surprise de la grandeur du studio : il était tout petit ! Sur les murs se trouve le logo de Virgin Radio. Sur le côté, à gauche, se trouvait une toute petite salle où se déroule le direct et, juste à côté, se trouve la salle où on enregistre. Devant nous, nous avons trois micros à notre disposition et Ludovic s'assied en face, devant son ordinateur avec, lui aussi, son micro. A ma droite, se trouvent Pauline et Marion et, à gauche, se trouve monsieur Rautureau. Nous sommes assis confortablement dans des fauteuils.
   Ludovic nous explique le déroulement de l'interview. Il nous explique de bien se concentrer et surtout de ne pas lire nos notes car cela s'entend à la radio. Je suis très stressée. Juste avant de commencer, je tourne sur mon fauteuil, je lis mes notes et je regarde monsieur Rautureau : il nous encourage. Je regarde l'horloge qui se trouve sur notre droite. L'interview va commencer et, bien sûr, c'est moi qui parle la première.
    Ludovic nous dit que, de toutes façons, si on se trompe il coupera. Il est vraiment gentil. Je commence donc à parler, j'ai chaud, je sens que je deviens rouge et je dis tout ce que je peux. Finalement je me sens à l'aise, j'hésite un peu mais je m'en sors plutôt pas mal. Je suis très contente. Puis Marion parle, ensuite Pauline et pour finir monsieur Rautureau. On a bien rigolé. Le stress redescend petit à petit.
    Une fois terminée, l'interview a duré 17 minutes alors qu'au final les auditeurs entendront seulement 2 minutes 30. Nous étions très fières de nous. Ludovic nous a dit que c'était bien, il nous a surtout dit de respirer et de nous détendre. Je souris, je prends des photos en souvenir. On descend, on dit au revoir et Ludovic nous dit à bientôt et qu'on pouvait revenir quand on voulait et que s'il pouvait nous aider encore une fois, il le ferait avec plaisir.
    Dehors, la première phrase qu'on dit à monsieur Rautureau c'est  : « C'était trop génial », avec un énorme sourire. Il était très content de nous. Il nous prend en photo devant le studio avec le logo de Virgin Radio. Puis nous rentrons au lycée.
    J'ai choisi ce souvenir car c'est une très belle expérience, j'ai beaucoup appris. On s'est éclaté, on a pu voir le studio de Virgin Radio, j'ai pu découvrir le fonctionnement du studio. C'est une journée qui restera gravée dans ma mémoire car c'est peut-être et sûrement la seule fois que je serai rentrée dans le studio d'une radio.
Mélissandre Souron, EDE CAA, groupe1 du mardi

lundi 4 juin 2012

Photos de Truffaut 5

Que faire ? Le noble Pantagruel, dédoublé pour l'occasion, va proposer une solution aux toujours aussi incertains Panurges :
demander à Nazedecabre, l'oracle sourd-muet...
Ils sont bien nombreux, l'affaire est confuse...
et s'organise à peine !
Mais auraient-ils laissé un signe ?
En route mes amis !

Mais le danger menace : le très méchant roi Picrochole,
et ses trois lieutenants,
  

ont de bien vilaines ambitions conquérantes...
La guerre n'est pas loin...


Madeleine en grève !

GREVE DU CRIME
    Mardi 3 avril 2012, j'étais pressée à l'idée de voir une grève de hors-la-loi. Impossible ? Pas dans le spectacle auquel j'ai assisté et participé !
    En montant dans le bus, je me demandais où et comment se déroulerait le spectacle, et qui j'allais bien pouvoir rencontrer. J'eus mes réponses assez vite en voyant que j'allais à Notre-Dame-de-Monts et que j'allais y assister à un spectacle en plein air avec des personnes que j'avais déjà rencontrées (sur le papier et en vidéo) lors d'une séance en classe.
    Je me souviens d'une dame avec les cheveux courts, qui portait un pantalon vert avec des têtes de mort, comme sur les drapeaux pirates. Elle avait aux pieds des bottines rouges. Il y avait aussi une autre dame qui avait une perruque rouge flamboyante. Ils étaient cinq dans mon souvenir, deux femmes et trois hommes.
    Ma classe a été séparée en plusieurs petits groupes par les artistes qui nous ont donné des rôles précis. Je me souviens avoir fait partie du groupe de cambrioleurs et avoir chanté un hymne en l'honneur de ce « travail ». Les paroles sont floues mais je me rappelle de la phrase  : « Soyez subtils, subtilisez ».
Andréa Dietricht, EDE CAA, groupe 1 du mardi

Une madeleine prénommée David

Madeleine : intervention de David Michaud

    Le 29 novembre, un mardi, David Michaud est venu faire une intervention. Cette intervention était longue, je commençais à m'ennuyer, jusqu'au moment où il commence à parler des spectacles de rue. J'ai alors eu une oreille plus attentive puis, là, ce qui m'a carrément donné envie de partager ce moment, c'est cette parole : ''J'aime quand on prend l'espace, par exemple, on arrête un bus, on monte dedans''.
    A partir de ce moment, je me suis dit que, s'il fait cela dans un spectacle de rue, il peut tout faire. Cette possibilité de tout faire, quand l'on veut (enfin presque), m'a carrément plu : pouvoir faire ce que l'on veut, avec qui, où on veut, quand on veut et avec ce que l'on veut, créer un spectacle dans une rue ordinaire où tout le monde passe, sans que certains prennent la peine de s'arrêter pour jeter un coup d'oeil.
     Je ne vois plus les spectacles de rue de la même manière qu'auparavant, je me dis, lorsque je vois un spectacle de rue, que tout peut arriver, que tous ceux qui le regardent sont en quelque sorte acteurs eux-mêmes.
    Cette petite intervention d'un mardi ordinaire a changé mon point de vue sur le spectacle vivant. Cela me permet d'imaginer tout ce que les acteurs pourraient faire car ils n'ont pas de limites. Ensuite, lorsque j'ai entendu ces paroles, bien naturellement, je me suis mis à imaginer ce que je ferais si moi-même je faisais partie d'un spectacle de rue.
    Ce qui me marque encore aujourd'hui est qu'un simple petit détail peut changer beaucoup de choses. En faisant l'enseignement d'exploration CAA, j'ai alors pu apprendre, m'intéresser et imaginer.
   Enfin, grâce à cette intervention, j'ai appris, sur les métiers des arts du spectacle, des informations qui peuvent tant changer un regard, et aussi le fait que je peux m'attendre au pire comme au meilleur.
     Un détail dévoré comme une madeleine.
                                                                               Le mardi 22 mai 2012
                                   Jordan, EDE CAA, groupe 1 du mardi

Nouvelle madeleine prénommée Vincent

MADELEINE

         J'ai choisi ce souvenir parce que la personne qui est venue ce jour-là, a vraiment décrit ce qu'il aimait le plus dans le spectacle vivant. J'ai trouvé que ce qu'il racontait était profond et vraiment ressenti : il nous a fait partager son avis et son sentiment concernant le théâtre et tout ce qui l'entoure.
       L'intervenant s'appelait Vincent, photographe professionnel. Dans son intervention, ce qui m'a le plus marqué est le moment où il a décrit ce qui se passe lorsqu'il photographie le théâtre de rue, qu'il préfère, comparé au théâtre en salle.
      Ce passage m'a marqué car il évoque ce qu'il aime le plus dans le théâtre de rue, il nous l'a dévoilé avec des gestes et en ajoutant une phrase qui ressemblait à ça : « J'aime quand ça éclate de partout, quand les artistes sortent de nulle part ! C'est à cet instant que l'on voit qu'ils sont libres, libres de leurs gestes, de leurs envies, de personnaliser leur entrée et leur spectacle, libres de jouer à leur façon...». 
     Ces paroles m'ont procuré une sensation étrange ainsi que des frissons que je ne pourrais expliquer, peut-être à cause de la passion qu'il éprouvait lorsqu'il partageait son opinion avec nous.
     J'ai alors appris que le spectacle vivant, ce n'est pas seulement des rôles joués par des comédiens. Ces personnes aiment ce qu'elles font, s'amusent et y prennent du plaisir. Les artistes arrivent à nous procurer des sensations positives comme négatives, selon le public qui est en face. Ils rassemblent toute une foule autour d'eux, en peu de temps, parce que les gens sont curieux de les découvrir. Certains ont peur, d'autres rient, chacun ressent leur passion d'une différente manière. Dans le spectacle de rue, les artistes sont souvent débordants de joie, c'est un feu d'artifice de couleurs, de peurs parfois, de passions et de rires... tout simplement du spectacle !
      J'ai aussi découvert qu'il n'y avait pas seulement le spectacle en lui-même. Il y a également toute une préparation où de nombreux métiers se croisent (que je ne connaissais pas tous), sans quoi le spectacle ne pourrait pas avoir lieu. J'ai également appris que la réussite d'un spectacle est fondé sur tout un travail réunissant de nombreuses personnes. 
     Vincent, lui, a su me transmettre sa vision passionnée du spectacle vivant, en particulier celui du spectacle de rue, mais d'autres intervenants ont eux aussi donné leur propre définition de ce qu'était pour eux le spectacle vivant et tous ont apporté leur opinion personnelle.
Ophélie Gillet, 2E, EDE CAA, groupe 1 du mardi     

dimanche 3 juin 2012

Photos de Truffaut 4

Faut-il se marier ou non ? Et si l'on convole en de justes noces, sera-t-on cocu ou non ?
Vertigineux problème existentiel...
Nos Panurges vont donc poser cette double question qui les turlupine à ceux qu'ils rencontrent...
D'abord aux nonnettes, qui les séduisent...
... et les transforment en dociles chien-chiens,
se jouant d'eux sans leur fournir la réponse,
avant de révéler leur réalité inquisitoriale, où l'on termine sur un bûcher sans avoir rien vu venir !
Nouvelle tentative : deux avis sont contre le mariage,
deux avis sont pour !
Panurge s'énerve, et s'imagine déjà battant sa femme,
sans parvenir à y voir bien clair...
Que faire ???
Pourtant, avoir de mignons petits enfants est tentant...
Pas de réponse très nette...

Et le justice, qui prétend régler l'affaire à coups de dé, ne fait guère mieux, comme le démontre (pas très vite) le juge Bridoie...
à demain pour la suite...

Nouvelles madeleines clownesques

Madeleine sur Croquignol et Gigoto
    Croquignol et Gigoto sont deux clowns. Ils se sont démarqués par leur présence lors de leur venue dans notre classe.
   Leur démarche fut la plus intéressante, car les deux personnages nous ont montré le résumé de leurs travaux, du début à la fin. En effet, après nous avoir raconté leurs débuts, leurs parcours, ils se sont changés devant nous, puis maquillés. Une excellente démonstration, grâce à leurs maquillages, leurs techniques et leurs matériels.
    Tout en faisant ceci, ils continuaient de parler, avec toujours leurs drôles d'expressions sur leurs visages.
    Quand ils jouent, ils ne parlent pas, ce n'est que du mime. Mais le mime fait rire, étonne, et nous rentrons très vite dans leur jeu. Lors des passages dans les classes, Croquignol et Gigoto, avec leurs improvisations, créent des réactions inattendues.
    En seconde partie de la rencontre, nous sommes sortis découvrir les objets venant de leur camion : de drôles de vélos, créés à l'occasion du tour de France de cyclisme. L'un était tout petit, avec un guidon de course et une selle disproportionnée ; l'autre avait de minuscules roues, et une fourche elle aussi disproportionnée. Ça m'a beaucoup amusé, et je l'étais d'autant plus que j'ai pu essayer l'un d'entre eux.
   Si Croquignol et Gigoto se sont tant démarqués des autres présentations, c'est par la dimension ludique de leur prestation. C'était du direct de ce que pouvaient faire ces artistes dans leurs lieux de représentation.
    C'était de vrais clowns, avec des têtes totalement délirantes, pleines d'humour ! Je me suis dit que ça ne devait pas être un métier facile, même un peu limité. A la longue, ça devient lassant, je ne m'imagine pas être à leur place !
Sergueï, EDE CAA, groupe du lundi 

Les  clowns de Truffaut

    Ils s'appellent Croquignol et Gigoto (quels drôles de noms pour des clowns !). Ces personnages viennent d'ailleurs dans leur soucoupe... volante... euh... plus précisément à roulettes, dans leurs drôles de costumes (eux aussi venus d'ailleurs). Ils sont venus un lundi après-midi alors que personne ne les attendait, sauf madame Grégoire. Ils sont venus nous présenter leur travail, et nous faire découvrir le drôle de monde dans lequel ils vivent.
    Ils sont venus dans leur tenue civile puis ont revêtu leur costume et nous ont montré comment ils faisaient leur maquillage, quels produits ils utilisaient, les costumes utilisés durant leurs spectacles. Car ce ne sont pas seulement Croquignol et Gigoto qu'ils interprètent, ils ont aussi bien d'autres personnages ! Ce sont des artistes complets qui savent s'habituer à toutes les situations. Ils savent improviser, comme par exemple durant leur visite à Truffaut où ils faisaient des improvisations dans les classes en notre compagnie. Ils n'ont pas de texte écrit, leur jeu de clown est basé sur l'improvisation.
    Leurs costumes ont été faits par un ancien élève de Truffaut, ils sont noirs avec des ronds de couleur, il y a du fuchsia, ils ont des chapeaux haut-de-forme, leur costume ressemble à des smokings, mais avec une pointe de folie dedans. Je trouve ces costumes originaux, sur l'aspect esthétique ils ne sont pas beaux, mais ça montre leur folie.
    Durant leur présence au lycée, après s'être maquillés, ils ont fait participer les personnes du groupe de CAA, ils se sont mis dans un cadre et ont commencé une improvisation sur les émotions. Ce qui a créé un fou rire général de la classe. J'ai trouvé que c'était une bonne idée de faire participer la classe. Et ils nous ont aussi fait essayer leurs drôles de vélos, qu'ils avaient en plus de leur soucoupe.
    C'était la deuxième fois que je voyais ces drôles de clowns au lycée, j'ai trouvé la rencontre agréable et peu ennuyeuse, il était intéressent de mieux connaître leur travail. J'ai été agréablement surprise durant leur intervention, car ce n'était pas la même chose que ce que j'ai vu l'an dernier. En effet, Croquignol était venu seul l'an dernier, ce qui ne donnait pas la même ambiance à mon avis. 
Romane, EDE CAA, groupe du lundi

Récit de la Madeleine

    La «Madeleine» de l'année est pour moi la venue des deux clowns. En début d'année 2012, deux clowns sont venus se présenter devant la classe. Ils nous ont parlé d'eux, de leur métier, et nous ont fait essayer leurs «engins». C'était assez difficile mais drôle à la fois.
    Ensuite, ils sont venus à la récréation de 16h00 dans le forum. Leur entrée a été pour tout le monde une surprise, le temps n'était pas très beau et donc tous les élèves étaient assis dans le forum.
    J'étais moi-même assise dans le haut et je contemplais avec stupéfaction les réactions des élèves. Certains riaient, se cachaient, d'autres avaient peur, mais personne n'était indifférent. Les clowns choisissaient des gens assis dans le forum, les faisaient participer à leur numéro, et échangaient avec eux. Je me souviens qu'ils allaient partout, ils montaient dans les escaliers, touchaient des gens. Tout le monde les observait et je me rappelle qu'une jeune fille se sentait tellement embarrassée qu'elle n'a pas osé monter avec les clowns. On en a ensuite entendu parler pendant des jours, leur intervention fut un succès.
    A ce moment-là, j'ai réalisé le sens de l'expression «spectacle vivant». J'ai choisi de vous raconter ce souvenir car c'est celui qui m'est directement venu à l'esprit, c'était aussi le plus clair que j'avais. J'ai aimé voir les réactions des gens, l'impact de l'effet de surprise, les émotions que l'intervention a eu sur ces personnes  (rires, peur...). Ce souvenir a été comme un «déclic» pour moi, c'est là que j'ai réellement compris ce que je faisais en enseignement d'exploration "arts du spectacle". C'est cela que je voulais voir, des rires, de l'émotion !
    J'ai également compris que le métier de clown n'étais pas facile, il s'agit de faire rire les gens et, malheureusement, quelquefois il arrive qu'on ne soit nous-mêmes pas d'humeur à rire. Je trouve cela courageux de choisir ce métier et je pense que ces gens-là ont beaucoup de mérite. C'est avant tout une passion avant d'être une profession.

                                                                                       Rendy Johanna-Nina,
2J, EDE CAA, groupe du lundi 
 Madeleine
Croquignol et Gigoto

    Lors d'un mardi en CAA un peu différent, le 17 janvier 2012, j'étais avec Marie et on a eu la visite de deux clowns, Croquignol et Gigoto. L'un porte habituellement des lunettes mais, quand il joue son rôle de clown, il les enlève. Cela m'a surprise car je porte des lunettes et, si je les enlève, je ne vois plus rien. Je me suis donc demandée comment il faisait.
    Lorsque que nous sommes allés au CDI, je me souviens surtout des deux élèves au fond, à droite, en entrant. L'un d'eux s'amuse avec les clowns en faisant semblant de se battre. Quant à sa camarade, elle se faisait la plus petite possible. Une fois qu'ils se sont éloignés, elle a dit qu'elle avait peur des clowns. Ils se sont alors retournés brusquement en la regardant bizarrement. Elle a eu un moment de panique. Le plus petit s'est alors approché d'elle et a mimé une personne triste. Puis ils se sont dirigés vers une autre table.
    Ce moment m'a marqué car il m'a donné une autre vision du clown, différente de l'auguste et du clown blanc. De plus, connaître leurs impressions et leurs sentiments sur leurs prestations était intéressant. L'effet de surprise que cela a provoqué chez mes camarades était amusant. Enfin, cela m'a marquée car c'est une chose que l'on ne voit pas ou que l'on n'aura plus la chance de voir.
   Ce moment m'a appris du spectacle vivant que tout peut arriver et que les meilleures surprises ne sont pas forcément celles qui sont préparées. Il faut s'adapter aux réactions du public. Je connaissais mal ou peu cet univers, cela a donc enrichi mes connaissances. Cela m'a permis d'avoir une autre vision de ce métier et du spectacle vivant.
    J'espère que ce souvenir restera dans ma mémoire le plus longtemps possible.
Rivière Manon, EDE CAA, groupe 1 du mardi
   

Une madeleine à Virgin, épisode 1

BILLET D'HUMEUR
Une ascension inoubliable au studio Virgin Radio

    Depuis toute petite, on me répète inlassablement que tout travail est récompensé un jour ou l'autre. Cette fois-ci, la récompense fut bien au-delà de mes espérances. J'AI OBTENU UNE INTERVIEW A VIRGIN RADIO !
    Voici comment s'est passée mon arrivée au studio, ce mercredi 11 janvier 2012...
Le studio Virgin se trouve dans une petite rue de La-Roche-sur-Yon. Je le reconnais tout de suite par son immense logo inscrit sur la façade. Je ne rentre pas directement dans le bâtiment car je suis en avance. Une fois une dizaine de minutes passée, je me décide à rentrer. Le stress monte en moi...
    Une fois à l’intérieur, je m’approche de la secrétaire et demande : « Bonjour, j'ai rendez-vous avec Ludovic Lejeune pour un interview. » Elle demande de patienter le temps qu'il arrive. Je m’installe sur un fauteuil, je saisis un magazine, je tourne les pages mais sans faire vraiment attention à ce que je lis : j'ai tellement mal au ventre à cause du stress et de la peur. Le temps me paraît tellement long. Puis Ludovic Lejeune arrive enfin ! Je lui serre la main, il explique qu'il va faire visiter Virgin : « Vous allez voir par vous-même, mais c'est très petit ».
    Il se dirige vers un escalier, je le suis. Mais avant de monter, il s’arrête et dit : « Faites attention à la marche, surtout tout-à-l'heure quand nous redescendrons, on a tendance à l'oublier ». Je monte donc cet escalier qui me paraît très étroit. J'arrive à l'étage et, à ma surprise, comme il l'avait dit, le studio est tout petit. Je traverse le couloir en suivant Ludovic. Il s'arrête et montre une pièce avec une jeune femme à l’intérieur qu'il nous présente. Je la salue puis nous continuons la visite. On arrive devant une pièce aux murs vitrés, Ludovic explique que c'est la salle de mixage où sont mixées les émissions Virgin Radio qui passent partout en France et celles de Virgin de Vendée.
    Je fais quelques mètres puis j'arrive dans une pièce avec des micros. « C'est là que va se passer l'enregistrement » : annonce Ludovic. C'est un endroit tout petit, il y a deux micros et deux chaises devant un bureau et, derrière, un seul micro avec une chaise et un ordinateur. Ludovic dit de se mettre à l'aise et va chercher deux autres chaises. Une fois installé, il me met directement dans l’ambiance et explique qu'il va procéder à un test de micro. Il me met à l'aise et me dit que rien n'est enregistré et que c'est juste pour faire un paramétrage. Alors je me mets à parler au micro : « Alors, je m'appelle Marion. J'ai 16 ans depuis hier, je fais des claquettes depuis 8 ans, du théâtre au lycée, je suis jeune sapeur pompier et voilà... ». Je m’arrête ne sachant plus quoi dire. Il me remercie et m'explique qu'on va pouvoir commencer, il me dit qu'il n'y a pas de quoi stresser, que tout va bien se passer. Il a une voix qui me rassure et me met à l'aise : je ne suis plus stressée. Après trente minutes d'interview, ça y est c'est fini ! On a fait 15 minutes d'enregistrement, mais au bout du compte seules quelques minutes seront gardées.
    On redescend, tout s'est très bien passé, je suis tellement heureuse d'avoir fait une expérience pareille, ça n'est pas donné à tout le monde. C'était génial ! On se serre la main et je quitte le studio Virgin Radio, la porte se referme derrière moi. J'ai le sourire jusqu'aux oreilles et le cœur rempli de souvenirs.
    J'ai choisi de parler du déroulement de l'enregistrement au studio car c'est quelque chose qui m'a beaucoup marqué. C'était vraiment une expérience unique et qui n'est pas donnée à tout le monde. Je voulais pouvoir partager ce que j'ai vécu et ressenti durant ce moment, pour que les gens sachent comment s'est passé ce moment de ma vie, certes petit, mais qui a de l'importance pour moi. 
    Après cette expérience, je me suis rendue compte qu'il est très important de faire de la publicité pour un spectacle. Dans mon cas, je passais à la radio avant tout pour faire de la publicité pour le spectacle Le cubitus du manchot, qui se produisait dans mon lycée. Si on ne fait pas ce travail de communication , eh bien tout le boulot qui est fait autour tombe à l'eau, ou du moins ne sert presqu'à rien puisque peu de gens verront le résultat.
    J'ai trouvé ça vraiment très enrichissant et ça m'a apporté beaucoup au niveau de la confiance en moi. Je discutais avec des personnes qui ont quand même beaucoup d'importance, ce n'était pas forcément toujours facile.
                   Marion PROUTEAU, EDE CAA, groupe 1 du mardi       

samedi 2 juin 2012

Photos de Truffaut 3

C'est parti pour la généalogie des géants et la rencontre de Panurge et de Pantagruel... 
Arrivée des Panurges, sous l’œil des nonnettes
La généalogie des géants
 
Voilà qui rendrait nos Panurges presque poètes...


Entrée de Pantagruel et de sa cour
Ils sont fous, ces Panurges...
La cour ne sait plus qu'en penser...
... et le public non plus !
 
Pantagruel s'énerve...
... et les Panurges font les malins !
Suite demain pour le prochain épisode...


Mercredi : Pascal !

Ce message s'adresse aux groupes encadrés par Pascal/Dom. Pascal sera présent mercredi prochain. Ce sera sa dernière intervention pour...