Une partie de l'équipe de régie-scénographie |
Les activités artistiques au lycée François-Truffaut de Challans : "On a trop bossé comme pas permis"
jeudi 31 mai 2012
Quand madeleine se prénomme Emmanuelle-Yvan
Souvenirs Souvenirs...
Nous sommes le mardi 13 décembre 2011, il est 15h30. La sonnerie retentit, je me dirige vers la salle 10 comme d'habitude. En attendant madame Grégoire, notre professeure, on rigolait bien. Là, elle arrive, avec deux personnes, l'une d'entre elles me disait fortement quelque chose. Nous rentrons dans la salle, je m'assois à côté de Kyllian, comme d'habitude, et madame Grégoire fait l'appel avant de nous présenter brièvement nos deux intervenants.
Emmanuelle commença à nous présenter sont travail. Elle nous expliqua qu'elle allait choisir les compagnies, qu'elle les recevait, s'assurait de tout durant leur séjour. Et là tout ce qu'elle nous racontait me faisait penser à mon enfance, à Marie-Jo qui gère la partie culturelle de la SEML de Saint-Jean-de-Monts, et surtout à mon stage de troisième que j'ai fait dans ce service et qui m'a beaucoup marqué. Ceci est dû au fait que ça m'avait énormément plu, que j'avais découvert et appris pleins de choses, mais surtout qu'il s'était déroulé sous la neige. J'avais trouvé ces trois jours passionnants et j'envisage même de faire un des nombreux métiers que j'ai découvert là-bas.
Ensuite, lorsqu'elle se mit à parler du Festival VERT LEZARD, qui se déroule tous les ans à la cour de Baisse à Saint-Hilaire-de-Riez, de nombreux spectacles que j'y avais vus plus ou moins récemment me sont revenus en mémoire. Comme celui où deux hommes sur la scène faisaient leur show avec des œufs et que j'en avais reçu un sur moi, ou encore lorsqu'il y avait eu un concert et que le guitariste avait sauté dans le public, ce qui m'avait beaucoup impressionné ! Et plein d'autres encore...
Et, au fur et à mesure qu'elle parle, mes souvenirs remontent. Elle nous dit aussi que ça ne l’intéresse pas de faire venir Jean-Marie Bigard pour de nombreuses raisons. La responsable du service culturel de la SEML Saint-Jean activités m'avait dit exactement la même chose, pour les mêmes raisons : culturelles, personnelles et d'engagement de la ville.
Et le moment qui m'a le plus marqué, c'est à la fin lorsque je discutais avec elle et que je lui dis que je connaissais bien Marie-Jo Pichaud et qu'elle me répond
que c'est un peu leur maman à tous, et leur exemple, que jamais ils
n'oseraient la contredire (en parlant de tous les responsables de la
côte), que c'était celle qui était là depuis le plus longtemps, celle
qui était la plus investie et qui passait le plus de temps à son travail.
Et c'était exactement ce que j'avais déjà entendu de la bouche d'un
agent technique d'Odysséa où elle travaille.
Puis un monsieur, qui attendait dans un coin de la salle depuis un certains temps, s'avance, prend la place d'Emmanuelle et se présente. Il s'appelle Yvan. Je ne sais plus si vous vous souvenez mais, au début de mon ''discours'', je vous avais dit qu'un des intervenants me disait quelques chose. Eh bien c'était lui ! Mais j'avais beau réfléchir et je ne trouvais pas...
Et là, je me suis souvenu, lorsqu'il nous a rappelé que c'était le seul employé du festival de la Déferlante. Eh oui ! Je l'avais déjà vu plusieurs fois à des pots d'après spectacle dans les jardins d'hiver de l'Odysséa de Saint-Jean-de-Monts. Lorsqu'il nous a rappelé l'histoire du contrat de Ben l'Oncle Soul, d'autres souvenirs me sont revenus.
Cette rencontre m'a donc beaucoup marqué, car, en quelques sorte, elle a résumé les soirées de mes étés d'enfance.
Puis un monsieur, qui attendait dans un coin de la salle depuis un certains temps, s'avance, prend la place d'Emmanuelle et se présente. Il s'appelle Yvan. Je ne sais plus si vous vous souvenez mais, au début de mon ''discours'', je vous avais dit qu'un des intervenants me disait quelques chose. Eh bien c'était lui ! Mais j'avais beau réfléchir et je ne trouvais pas...
Et là, je me suis souvenu, lorsqu'il nous a rappelé que c'était le seul employé du festival de la Déferlante. Eh oui ! Je l'avais déjà vu plusieurs fois à des pots d'après spectacle dans les jardins d'hiver de l'Odysséa de Saint-Jean-de-Monts. Lorsqu'il nous a rappelé l'histoire du contrat de Ben l'Oncle Soul, d'autres souvenirs me sont revenus.
Cette rencontre m'a donc beaucoup marqué, car, en quelques sorte, elle a résumé les soirées de mes étés d'enfance.
Luca Guillonneau, EDE CAA, groupe du mardi 2
Nouvelles madeleines clownesques
Une visite peu habituelle...
Le 17 janvier 2012, il est 16h01 et 37 secondes, nous somme en pause et je suis à mon casier quand soudain j'entends un bruit. Ce sont les portes du forum qui s'ouvrent, et tous les élèves de Truffaut poussent des hurlements, des cris stridents et applaudissent. Je me dépêche d'aller voir ce qui se passe, je m'approche à grands pas et je vois deux étranges spécimens faisant le tour du forum avec, comme moyen de transport, deux drôles de soucoupes tournantes... Mon visage s'éblouit devant un tel spectacle, avant même de savoir ce qui se passe, je rigole et me pose en spectateur. Que de rires et de bonheur !
En l'espace d'un instant, ces deux individus ont mis le sourire aux lèvres de chacun. Ces deux-ci font des tours de magie et des blagues. Ils prennent même des lycéens et les mettent au milieu du forum pour jouer avec eux, ce qui est évidemment une bonne idée car tout le monde se prête au jeu. Cela met de l'ambiance et tout le monde peut en profiter, car je trouve que faire participer le public à n'importe quel spectacle est bénéfique pour tous ! Nos deux hommes sont accoutrés de manière à ce qu'on les remarque d'entrée, ce qui est le but du clown, se faire remarquer.
Tout à coup, la sonnerie se met à parcourir tout l'établissement et les adolescents retournent sagement en cours. Tandis que nous, élèves de CAA, nous nous empressons d'aller les voir et de faire partager nos émotions à nos camarades et professeurs. Ils conduisent toujours leurs machines et se dirigent vers le camion pour les monter dedans.
Moi, qui suis toujours joviale, demande à ces messieurs de tester leurs sublimes engins, beaucoup de personnes ont demandé, mais sans succès. A ce moment précis, ils se regardent et me disent « oui ». Je suis tellement heureuse de pouvoir conduire cette belle œuvre que je me dépêche de monter dedans et fais le tour. Pleins de bonnes émotions me traversent l'esprit car je suis très excitée d'être la seule à pouvoir l'essayer.
Il est temps de tout rembarquer, je me retire et je me dirige vers la salle où nos chers Croquignol et Gigoto vont nous parler d'eux. Je suis enchantée de la visite de nos clowns favoris et j'ai passé un très agréable moment en leur compagnie.
Ferreux Elsa, EDE CAA, groupe du mardi 2
Agitation au Lycée
Croquignol et Gigoto, Mardi 17 Janvier
Ça y est ! Nous avons enfin trouvé un petit coin dans le forum pour s'asseoir et admirer le spectacle. Seules les personnes de CAA ont été prévenues la semaine dernière, et pourtant nous sommes nombreux. Les deux clowns arrivent, vêtus de leur costume noir, blancs au col et au bout des manches, et et de leur pantalon rose. L'un d'eux conduit un vaisseau assez spécial. Leurs têtes toutes blanches étonnent certains, ils ont sûrement peur d'être attrapés par ces artistes et de devoir les rejoindre au milieu de tout le monde. Ils enchaînent les mimes et les jeux de gestes avec les spectateurs, faisant de nous des acteurs de cette représentation assez comique.
La sonnerie sonne la fin de la pause. Après ces quelques minutes divertissantes, nous rejoignons l'annexe. Elsa en profite pour essayer la voiture de Gigoto. Cet engin tout rond me fait penser à une soucoupe volante des films de science-fiction, mais en beaucoup plus petit et en beaucoup plus délirant. Il y a même un pot de fleur sur le côté avec son arrosage automatique : c'est complètement fou. Elsa a quand même beaucoup de mal à le diriger et ne fait que trébucher !
Nous rentrons dans notre salle. Les clowns font des mimes derrière un cadre puis invitent quelques personnes de la classe à les rejoindre. Certains imitent la tristesse, d'autres la colère. Après plus d'une demi-heure, on s'invite dans une classe.
Nous arrivons devant la porte de la salle et entrons en plein cours. Un élève est au tableau et corrige une équation. Nous nous mettons au fond de la salle. Le professeur continue de parler malgré notre présence et les troubles créés par les clowns. Mais ces derniers le poussent et le mettent à la porte avec ses affaires. L'élève avance malgré tout dans sa correction et les clowns le dérangent mais ne parlent pas. Ils utilisent des gestes et ouvrent grands les yeux. Nous éclatons de rire plusieurs fois tellement cette improvisation est cocasse. L'élève essaye d'expliquer aux clowns le calcul qu'il résout, mais ils ne comprennent pas et décident de le mettre à la porte à son tour. Monsieur Planès, le professeur, qui attend derrière celle-ci, en profite pour rentrer dans la classe.
Nous rejoignons notre salle où les clowns nous racontent leur parcours professionnel et des anecdotes pendant qu'ils se démaquillent.
Coralie Chouquet, EDE CAA, groupe du mardi 2
Les clowns
Le Mardi 17 janvier 2012, Croquignol et Gigoto, deux clowns muets (ils font du mime) sont intervenus au lycée pour nous parler de leur métier et nous faire des extraits de spectacles. Nous nous situons dans la salle 10. Ces clowns sont chargés de faire rire les spectateurs mais la différence avec ceux du cirque c'est qu'ils interviennent dans la rue.
Le Mardi 17 janvier 2012, Croquignol et Gigoto, deux clowns muets (ils font du mime) sont intervenus au lycée pour nous parler de leur métier et nous faire des extraits de spectacles. Nous nous situons dans la salle 10. Ces clowns sont chargés de faire rire les spectateurs mais la différence avec ceux du cirque c'est qu'ils interviennent dans la rue.
J'ai peur des clowns depuis mon enfance, ils m'ont toujours terrifiée à cause de leur peinture blanche sur le visage. Mais, au fil de l' heure et demie, ma peur est partie.
Quand ils arrivent dans le forum, à 15h30, je m'installe sur les marches du bas. Ensuite, je pars tout en haut du forum en courant, à cause de ma peur.
Nous intervenons dans la salle des profs puis dans le C.D.I. où les deux clowns et nous embêtons des élèves en plein travail. Sur le chemin, ils font semblant de piquer des produits ménagers aux dames de service. Puis nous arrivons dans une classe de terminale scientifique en plein cours de maths. Croquignol et Gigoto demandent aux élèves de résoudre des exercices et, vu qu'ils ne savaient pas les résoudre, leur prof a été mis à la porte.
Quand on a assisté à leur transformation de leur personnage de clown à leur état naturel, Gigoto a retiré son chapeau et, à ce moment précis, j'ai explosé de rire.
Cette intervention m'apprend que, dans le spectacle vivant, il y a différents métiers à part comédiens, musicien... et que, même dans un lycée, il peut y avoir un spectacle vivant. J'ai trouvé ce moment très agréable et très joyeux.
Marine Morvant, EDE CAA, groupe du mardi 2 mercredi 30 mai 2012
Trois madeleines sans âge
Rencontre avec la compagnie ADHOCK
La compagnie Adhock
le mardi 27 mars 2012,de 14h a 17h, avec le groupe de CAA, nous nous sommes rendus à Saint-Hilaire à la Cour de Baisse afin de voir le travail de la compagnie Adhock. Je me souviens que j'avais mon pantalon rose avec ma chemise blanche et que j'ai fait remarquer à Ophélie qu'il faisait trop chaud pour mettre des bottes.
Le mardi 27 mars, 14H00 : Nous prenons le bus direction St Hilaire-de-Riez, à la Cour de Baisse, pour rencontrer la compagnie Adhock. Le temps m'avait paru long, à cause de la chaleur de ce jour-là, je me rappelle même qu'Elisa m'avait même dit que j'étais folle d'avoir pris des chaussures montantes avec cette chaleur…
Arrivés là-bas, nous nous sommes posés dans le jardin, en cercle, derrière la maison de la Cour. La journaliste, les metteurs en scène, la photographe étaient présents. Ils nous posaient des questions sur notre enseignement d'exploration, ils voulaient savoir ce qu'on faisait, combien de temps on en faisait, enfin des questions de ce genre-là.
Arrivés là-bas, nous nous sommes posés dans le jardin, en cercle, derrière la maison de la Cour. La journaliste, les metteurs en scène, la photographe étaient présents. Ils nous posaient des questions sur notre enseignement d'exploration, ils voulaient savoir ce qu'on faisait, combien de temps on en faisait, enfin des questions de ce genre-là.
Ensuite, nous nous sommes dirigés vers l'allée pour voir les comédiens en action. Ils étaient tous âgés et avaient une énergie débordante, j'étais vraiment impressionnée ! Au tout début, lors de la répétition, ils tenaient tous un plateau de cantine, et ils s'avançaient en ligne sur un fond de musique, en rythme, avec un regard qui semblait vide. En fait, c'était la représentation de ce qu'on pouvait vivre lorsqu'on était mis en maison de retraite, un schéma qui se répète, c'est-à-dire prendre son plateau, aller chercher ses médicaments et ensuite revenir.
Après ça, ils se sont arrêtés dans un chemin, et ils se sont présentés un par un. Puis chacun d'eux a pris une personne. Moi, une dame m'avait prise, et m'avait demandé s'il y avait un bébé chez moi, et c'était parti pour une courte conversation à partir de ça. Ensuite, je suis partie rejoindre Elisa et Leyla et on écoutait la comédienne anglaise parler à une des élèves. On a toutes été prises d'un fou-rire grâce à l'Anglaise, car elle n'a pas demandé s'il y avait un bébé ou quoi que ce soit, elle disait à l'élève de faire le chien, et la façon dont elle voulait qu'elle fasse le chien était tellement drôle qu'on n'en pouvait plus…
Ils ont continué en construisant une sorte de maison, puis ont fini par partir en courant le long du chemin et, à ce moment-là, leur répétition s'est achevée.
Après, nous sommes allés dans le hangar avec les comédiens et nous avons parlé de ce qu'on pensait de leur répétition, ce qui nous avait étonné, et toute ces choses-là. Et ensuite nous devions malheureusement les quitter pour retourner au lycée. Cette après-midi là a été vraiment fantastique, car elle a permis de nous convaincre qu'âgés ou non on peut toujours pratiquer les activités qu'on aime, qu'elles soient difficiles ou non.
22/06/12
Ophélie, EDE CAA, Groupe 2 du mardi
La compagnie Adhock
Nous arrivons vers 14h30, une journaliste, une photographe, les metteurs en scène, et les acteurs nous accueillent à la sortie du bus. Après avoir discuté sans les acteurs sur notre enseignement d'exploration et sur le spectacle qu'on allait voir, nous nous rendons dans la cour où nous attendons les acteurs.
Soudain, la musique commence et une file indienne de personne âgées arrive, chacune tenant un plateau de self. Ils me font penser à des zombies et représentent en fait le quotidien de la maison de retraite qui se résume à manger, prendre ses médicaments et dormir. Le spectacle se déroule et je suis de plus en plus étonnée par l'énergie qu'ont les comédiens. Ce qui m'a le plus marqué, c'est lorsqu'ils nous ont pris par le bras et qu'ils essayaient de nous convaincre de les loger chez nous, comme si on les avait abandonnés, et aussi quand ils sont montés tour à tour sur un escabeau et qu'ils demandaient un meilleur confort. J'ai beaucoup aimé le moment où ils se sont séparés et racontaient une histoire un peu folle à un tout petit groupe, et que la dame qui nous racontait son histoire avait un accent anglais. J'ai été impressionnée au moment où ils sont tous partis en courant dans le sentier. On oubliait presque qu'ils avaient la soixantaine.
Après la répétition, nous nous rendons tous sous le préau et nous échangeons avec les acteurs. Ils nous racontent qu'ils sont rentrés dans cette compagnie car ils voulaient montrer que la vieillesse n'empêche pas de faire différentes sortes d'activités, il faut juste avoir l'envie, l'énergie et ne pas se laisser aller dans le train-train quotidien. Nous leur demandons si ce n'est pas épuisant de faire ce spectacle...
Après la répétition, nous nous rendons tous sous le préau et nous échangeons avec les acteurs. Ils nous racontent qu'ils sont rentrés dans cette compagnie car ils voulaient montrer que la vieillesse n'empêche pas de faire différentes sortes d'activités, il faut juste avoir l'envie, l'énergie et ne pas se laisser aller dans le train-train quotidien. Nous leur demandons si ce n'est pas épuisant de faire ce spectacle...
A ce moment, je comprends des choses : Les personnes âgées peuvent être en pleine forme et faire plein d'activités, je pense aussi à mon arrière grand-mère qui devait bientôt aller en maison de repos, et je me dis que ce n'est parce qu'on vieillit qu'on ne peut plus faire ce qu'on aime.
Cette représentation m'a fait comprendre que le spectacle vivant n'est pas réservé qu'aux jeunes et qu'il permet aux acteurs de s'amuser tout en amusant son public.
Cette représentation m'a fait comprendre que le spectacle vivant n'est pas réservé qu'aux jeunes et qu'il permet aux acteurs de s'amuser tout en amusant son public.
22 mai 2012
Elisa Trillo, 2D, EDE CAA, groupe 2 du mardi
La passion n'a pas d'âge !
Nous sommes le 27 mars 2012, avec le groupe de CAA du mardi, nous partons à 14h à 16h à la Cour de Baisse pour aller voir la compagnie ADHOCK. Le spectacle que nous sommes allés voir s’intitule Échappées belles. La question posée par spectacle était « qu'est-ce que vieillir ? ».
Quand je suis arrivée là-bas avec le reste du groupe, la chorégraphe et le metteur en scène nous ont accueillis. Nous avons parlé du spectacle, comment il a été mis en place et qui sont les acteurs. Ils nous ont expliqué que ce que nous allions voir était une simple répétition sans accessoires. Je me souviens qu'il faisait très chaud ce jour-là.
Quand les acteurs ont été prêts, nous sommes partis nous placer dans un champ. J'ai entendu de la musique et, là, les sept acteurs sont arrivés. A la fin du spectacle, j'ai vu les acteurs partir loin de nous, vers la « liberté ». Cela m'a beaucoup touchée, j'en ai eu des frissons.
Ce que j'ai retenu, c'est que ce n'est pas parce qu'on devient âgé que l'on est obligé de finir sa vie en maison de retraite et qu'on n'a plus d’énergie. Les acteurs m'ont touchée grâce à leur joie de vivre et à leur passion du spectacle, toujours aussi présente à leur âge.
Cette année, grâce à l'enseignement d'exploration CAA, j'ai appris que le spectacle vivant peut se passer dans un théâtre ou en pleine rue, et qu'il y a beaucoup de contraintes pour faire un spectacle, peu importe où il se trouve.
Lola Denis, EDE CAA, groupe 2 du mardi Madeleines clownesques, encore et toujours
Dix minutes avec des clowns : le ressenti d'une proie potentielle
Les clowns. Ces intrigants personnages se pavanant dans le forum du lycée, montés sur d'étranges destriers à moteur, tels de parfaits envahisseurs extraterrestres. Tandis que je lisais assise tranquillement sur les marches du bas, ils débarquèrent sans crier gare, m'effrayant à cause de leur horrible faciès surmaquillé et faisant sursauter les personnes les plus émotives assises alentour. Pourquoi ? me direz-vous. Tout simplement parce que ces créatures en pantalon large m'effraient. Ils sont amusants bien sûr, notamment ceux présents, tant qu'il respecte un périmètre de sécurité. Passé cinq mètres, j'ai peur, ce qui, je le conçois, est totalement absurde.
Mais revenons donc à nos clowns en mobylette. Mon amie et moi-même reculâmes donc de quelques marches, craignant qu'ils ne nous abordent. Alors que l'un deux, assis sur son petit véhicule en forme de soucoupe volante, klaxonnait plus que de raison, l'autre avait pris en chasse un pauvre malheureux qui n'avait rien demandé. Bien que nous craignions toujours que celui-ci ne nous approche de trop près, nous riions de cette course poursuite, à l'instar de la majorité des élèves présents dans le forum. D'autant que, malgré ses chaussures trop grandes pour lui, le clown était à deux doigts de rattraper sa « proie ».
J'ai désormais une quasi certitude au sujet du spectacle vivant : on peut débarquer n'importe où, par surprise et habillé n'importe comment, cela intéressera toujours les gens (non, je ne parle pas des exhibitionnistes, ceux-là n'intéressent personne. Après je ne sais pas pour vous, mais moi non !) et l'étrange ravivera toujours la curiosité d'autrui.
Proust avait sa madeleine, moi, j'ai mes clowns !
Maeva Merlet, EDE CAA, groupe du lundi
Le billet d'humeur
Le moment que j'ai le plus apprécié lors de mon année de CAA est celui où les clowns sont venus pendant une récréation, l'après-midi dans le forum. Ils étaient deux. Ils sont venus une première fois avec des vélos « bizarres », puis avec « une sorte de voiture ». Ils animaient le forum sans parler, ils prenaient des élèves pour jouer avec eux et ils racontaient aussi une histoire en faisant seulement des gestes mais ça nous suffisait pour comprendre ce qu'ils voulaient nous dire. Leur spectacle, c'est de l'improvisation, mais ils arrivent à savoir à l'avance ce que l'autre va faire pour pouvoir enchaîner après. Les élèves étaient assez choqués et surpris et certains mal à l'aise.
Dans mon groupe de CAA du lundi, nous avons pu assister à leur préparation pour leur intervention qui consistait à aller dans les classes. Nous avons donc pu voir leurs vêtements, on les a vus également se maquiller. Ils nous expliquaient tout ce qu'ils allaient faire, les différentes marques de maquillage et de démaquillants qu'ils devaient utiliser pour ne pas avoir de boutons sur leur peau. Leur visage était tout banc, ils faisaient eux-mêmes leurs sourcils. Ils étaient habillés pareil.
Ensuite, ils sont allés dans deux cours différents pour faire leur spectacle.
J'ai choisi ce souvenir-là car c'est celui qui m'a le plus marqué et celui dont j'avais le plus de souvenirs. J'ai trouvé ce moment intéressant, les deux personnes ont bien expliqué leur activité, la manière dont les clowns jouent avec leur public.
J'ai donc appris qu'un spectacle vivant n'a pas besoin d'être entièrement préparé pour être joué, il peut très bien être improvisé. J'ai compris qu'il faut s'adapter à la scène qu'on a, au public...
Kelly Dozolme, EDE CAA, groupe du lundi
mardi 29 mai 2012
Il s'en passe au costumier !
A la découverte du costumier
Début de novembre, cours de Créations et Activités Artistiques. Lors de la séance dernière, nous avions découvert notre mission pour l’année, la mienne étant : « Faire une ou plusieurs propositions de costumes, avec réalisation éventuelle (choix d’un personnage, costumes suivant sa personnalité, son registre, etc.) »
Aujourd’hui, nous sommes au CDI du lycée, et Madame Grégoire, notre professeure de CAA, fait l’appel. Tout le monde est là. Ensuite, elle annonce les grandes lignes de l’heure, pour chaque groupe responsable d’une mission. Les photographes, les chargés de communication, de l’administration, les réalisateurs des flyers et des affiches... : tout le monde a quelque chose à faire. Puis vient le tour des costumes, c’est mon rôle avec les autres filles, Coralie, Clara et Roxane. La professeure nous explique notre mission plus en détail, c’est-à-dire quels costumes on va devoir réaliser, ceux de Pantagruel et Picrochole, et prend connaissance avec nous du cahier des charges, du code couleur etc.
Dix minutes plus tard, accompagnée de mon groupe, du groupe des photographes et de Madame Grégoire, je traverse le forum du lycée pour aller jusqu’à l’accueil, afin de retirer les clés du costumier. Ce fameux costumier ! Autant avouer que je n’en avais jamais entendu parler, et je ne suis apparemment pas la seule, la plupart des filles qui sont avec moi semblent aussi tout ignorer de son existence. Qu’importe, de mon côté, je suis impatiente de découvrir à quoi il ressemble, ce costumier qui parait tant mystérieux. Nous descendons des escaliers, et j’essaye de retenir le chemin pour y aller, chemin que l’on aura d’ailleurs effectué toute l’année, je peux en témoigner aujourd’hui. Nous arrivons devant une grande porte bleue, à droite d’elle se trouve ma salle de physique-chimie, que je reconnais assez vite, et j’espère donc retrouver assez facilement le trajet du costumier.
Je m’approche de cette double porte bleue, et la professeur insère une des nombreuses clés du porte-clés que la secrétaire de l’accueil lui avait donné. Tout au long de l’année, nous avons à chaque fois eu du mal à trouver la bonne clé tellement il y en avait ! Ensuite, Madame Grégoire tourne la clé et pousse la porte. Une fois. Deux fois. Deux tours. La porte reste fermée. Trois tours dans l’autre sens, enfin ! La porte est déverrouillée et elle s’entrouvre, produisant un léger grincement. La professeur la pousse et elle s’ouvre entièrement pour laisser place à une salle dans l’obscurité, semblable à un grand garage. Un courant d’air froid m’atteint, alors que je me tiens sur le seuil de la porte. Une forte odeur de tissus et de renfermé vient également jusqu’à moi, cela me surprend deux secondes, puis je m’habitue, il vaut mieux car ce sera mon lieu de réalisation des costumes pour assez longtemps. Madame Grégoire allume les lumières, qui clignotent difficilement au début, puis éclairent puissamment le costumier. A ma droite, j’aperçois du matériel scolaire, des ordinateurs, des écrans de télévision, et de nombreuses chaises. La plupart de ces objets sont inutilisables car très abîmés, et ils sont également recouverts de poussière. En face de moi se tient un désordre indescriptible constitué de projecteurs, de grands tissus, de malles, d’armoires, de fils, de bébés en plastiques, de poches, et de toutes sortes de choses inimaginables. Enfin, tout au fond, je distingue des porte-manteaux avec énormément de costumes et de tissus, dans un fouillis impressionnant.
Après avoir observé cette pièce extraordinaire, j’entre donc dans le costumier, bien décidée à profiter de tout ce qu’il contient pour créer les meilleurs costumes possibles.
Manon TERRIERE, EDE CAA groupe du mardi 2
Bébé
Un mardi, pendant le cours de C.A.A, monsieur RAUTUREAU cherchait des
bébés baigneurs avec moi pour pouvoir les photographier afin d'alimenter
le travail des producteurs d'affiches. Du coup, nous sommes descendus
dans le costumier pour aller les récupérer. Arrivés dans le costumier,
nous nous sommes demandés où ils étaient parce que c'est un peu le
bazar.
Soudain,
nous nous sommes rendus compte que les bébés étaient dans un bac juste
sous nos yeux. Et là, monsieur RAUTUREAU me donne un bébé en me
disant : « bon ben tiens, Jémuhel » puis on s'est mis à rigoler.
J'ai choisi cette madeleine parce que, sur le coup, ce moment m'a paru
vraiment vrai, et parce qu'on a bien rigolé par la suite. En effet, dans
le feu de l'action, j'ai réellement eu l'impression que j'étais père,
que le bébé était vraiment le mien et que monsieur RAUTUREAU avait le costume d'un médecin.
Ce souvenir me permet de voir que le spectacle vivant peut projeter
n'importe qui dans n'importe quels moment et endroit, qu'il soit passé,
présent ou futur. De plus, j'ai aussi remarqué que le spectacle vivant
peut se dérouler partout, aussi bien sur une scène que dans le costumier
d'un lycée.
Jémuhel Andreze, EDE CAA, groupe du mardi 2
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