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Trois madeleines sans âge

Rencontre avec la compagnie ADHOCK 
    Le mardi 27 mars, 14H00 :  Nous prenons le bus direction St Hilaire-de-Riez, à la Cour de Baisse, pour rencontrer la compagnie Adhock. Le temps m'avait paru long, à cause de la chaleur de ce jour-là, je me rappelle même qu'Elisa m'avait même dit que j'étais folle d'avoir pris des chaussures montantes avec cette chaleur…
    Arrivés là-bas, nous nous sommes posés dans le jardin, en cercle, derrière la maison de la Cour. La journaliste, les metteurs en scène, la photographe étaient présents. Ils nous posaient des questions sur notre enseignement d'exploration, ils voulaient savoir ce qu'on faisait, combien de temps on en faisait, enfin des questions de ce genre-là.
    Ensuite, nous nous sommes dirigés vers l'allée pour voir les comédiens en action. Ils étaient tous âgés et avaient une énergie débordante, j'étais vraiment impressionnée ! Au tout début, lors de la répétition, ils tenaient tous un plateau de cantine, et ils s'avançaient en ligne sur un fond de musique, en rythme, avec un regard qui semblait vide. En fait, c'était la représentation de ce qu'on pouvait vivre lorsqu'on était mis en maison de retraite, un schéma qui se répète, c'est-à-dire prendre son plateau, aller chercher ses médicaments et ensuite revenir.
    Après ça, ils se sont arrêtés dans un chemin, et ils se sont présentés un par un. Puis chacun d'eux a pris une personne. Moi, une dame m'avait prise, et m'avait demandé s'il y avait un bébé chez moi, et c'était parti pour une courte conversation à partir de ça. Ensuite, je suis partie rejoindre Elisa et Leyla et on écoutait la comédienne anglaise parler à une des élèves. On a toutes été prises d'un fou-rire grâce à l'Anglaise, car elle n'a pas demandé s'il y avait un bébé ou quoi que ce soit, elle disait à l'élève de faire le chien, et la façon dont elle voulait qu'elle fasse le chien était tellement drôle qu'on n'en pouvait plus…
    Ils ont continué en construisant une sorte de maison, puis ont fini par partir en courant le long du chemin et, à ce moment-là, leur répétition s'est achevée.
    Après, nous sommes allés dans le hangar avec les comédiens et nous avons parlé de ce qu'on pensait de leur répétition, ce qui nous avait étonné, et toute ces choses-là. Et ensuite nous devions malheureusement les quitter pour retourner au lycée. Cette après-midi là a été vraiment fantastique, car elle a permis de nous convaincre qu'âgés ou non on peut toujours pratiquer les activités qu'on aime, qu'elles soient difficiles ou non.
22/06/12 
Ophélie, EDE CAA, Groupe 2 du mardi

La compagnie Adhock
    le mardi 27 mars 2012,de 14h a 17h, avec le groupe de CAA, nous nous sommes rendus à Saint-Hilaire à la Cour de Baisse afin de voir le travail de la compagnie Adhock. Je me souviens que j'avais mon pantalon rose avec ma chemise blanche et que j'ai fait remarquer à Ophélie qu'il faisait trop chaud pour mettre des bottes.
    Nous arrivons vers 14h30, une journaliste, une photographe, les metteurs en scène, et les acteurs nous accueillent à la sortie du bus. Après avoir discuté sans les acteurs sur notre enseignement d'exploration et sur le spectacle qu'on allait voir, nous nous rendons dans la cour où nous attendons les acteurs.
    Soudain, la musique commence et une file indienne de personne âgées arrive, chacune  tenant un plateau de self. Ils me font penser à des zombies et représentent en fait le quotidien de la maison de retraite qui se résume à manger, prendre ses médicaments et dormir. Le spectacle se déroule et je suis de plus en plus étonnée par l'énergie qu'ont les comédiens. Ce qui m'a le plus marqué, c'est lorsqu'ils nous ont pris par le bras et qu'ils essayaient de nous convaincre de les loger chez nous, comme si on les avait abandonnés, et aussi quand ils sont montés tour à tour sur un escabeau et qu'ils demandaient un meilleur confort. J'ai beaucoup aimé le moment où ils se sont séparés et racontaient une histoire un peu folle à un tout petit groupe, et que la dame qui nous racontait son histoire avait un accent anglais. J'ai été impressionnée au moment où ils sont tous partis en courant dans le sentier. On oubliait presque qu'ils avaient la soixantaine.
     Après la répétition, nous nous rendons tous sous le préau et nous échangeons avec les acteurs. Ils nous racontent qu'ils sont rentrés dans cette compagnie car ils voulaient montrer que la vieillesse n'empêche pas de faire différentes sortes d'activités, il faut juste avoir l'envie, l'énergie et ne pas se laisser aller dans le train-train quotidien. Nous leur demandons si ce n'est pas épuisant de faire ce spectacle...
     A ce moment, je comprends des choses : Les personnes âgées peuvent être en pleine forme et faire plein d'activités, je pense aussi à mon arrière grand-mère qui devait bientôt aller en maison de repos, et je me dis que ce n'est parce qu'on vieillit qu'on ne peut plus faire ce qu'on aime.
    Cette représentation m'a fait comprendre que le spectacle vivant n'est pas réservé qu'aux jeunes et qu'il permet aux acteurs de s'amuser tout en amusant son public.
    22 mai 2012
Elisa Trillo, 2D, EDE CAA, groupe 2 du mardi

La passion n'a pas d'âge !

    Nous sommes le 27 mars 2012, avec le groupe de CAA du mardi, nous partons à 14h à 16h à la Cour de Baisse pour aller voir la compagnie ADHOCK. Le spectacle que nous sommes allés voir s’intitule Échappées belles. La question posée par spectacle était « qu'est-ce que vieillir ? ».
    Quand je suis arrivée là-bas avec le reste du groupe, la chorégraphe et le metteur en scène nous ont accueillis. Nous avons parlé du spectacle, comment il a été mis en place et qui sont les acteurs. Ils nous ont expliqué que ce que nous allions voir était une simple répétition sans accessoires. Je me souviens qu'il faisait très chaud ce jour-là.
    Quand les acteurs ont été prêts, nous sommes partis nous placer dans un champ. J'ai entendu de la musique et, là, les sept acteurs sont arrivés. A la fin du spectacle, j'ai vu les acteurs partir loin de nous, vers la « liberté ». Cela m'a beaucoup touchée, j'en ai eu des frissons.
    Ce que j'ai retenu, c'est que ce n'est pas parce qu'on devient âgé que l'on est obligé de finir sa vie en maison de retraite et qu'on n'a plus d’énergie. Les acteurs m'ont touchée grâce à leur  joie de vivre et à leur passion du spectacle, toujours aussi présente à leur âge.
    Cette année, grâce à l'enseignement d'exploration CAA, j'ai appris que le spectacle vivant peut se passer dans un théâtre ou en pleine rue, et qu'il y a beaucoup de contraintes pour faire un spectacle, peu importe où il se trouve.
Lola Denis, EDE CAA, groupe 2 du mardi

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