Pascal Arbeille, de L'instant avant l'aube, viendra animer une troisième séance pour les deux groupes de CAA, le lundi 20 mai. Nous avons le temps, mais vous avez un petit travail à faire en attendant, qui servira de support à l'intervention de Pascal. Ce sera à vous de jouer, les CAA ! Vous pratiquerez des exercices de mise en voix et en corps d'un petit texte que vous aurez écrit, un petit souvenir personnel. Il faut donc l'écrire, ce petit texte... A vous de plonger dans votre mémoire (comme Pascal l'a fait avant vous pour en extraire la matière de son prochain spectacle...) !
Rappel des consignes :
- le sujet : un souvenir personnel véridique (que vous acceptez de partager bien sûr !)
- A raconter aux temps du présent / passé composé / futur simple et à la première personne du singulier. Restez simple, naturel...
- Longueur : une demi-page, ce sera déjà bien. Plus si vous êtes inspiré(e) !
- Texte tapé à l'ordinateur, d'une taille de police suffisante pour pouvoir le lire facilement
Épreuve facultative - Toutes séries générales et technologiques – Théâtre Vade-mecum à destination des candidats
L’épreuve orale d’une durée de 30 minutes est organisée en deux parties : un travail théâtral (15 minutes maximum) sur plateau et un entretien (temps restant). L’objectif de l’épreuve est de permettre au candidat de mettre en valeur sa connaissance du théâtre comme spectateur (capacité à analyser un spectacle, à discuter des partis pris de mise en scène et à élaborer un point de vue personnel) et comme acteur (capacité à s’engager dans le jeu, à improviser, à écouter et tenir compte des indications de jeu proposées par le jury, à proposer des interprétations pertinentes). La capacité à communiquer et échanger avec le jury est aussi attendue.
Le déroulé de l’épreuve et ses attendus
Après un échauffement collectif que vous prendrez en charge ou qui sera pris en charge par le jury et un temps d’installation de matériel si nécessaire, l’épreuve de 30 minutes sera évaluée et se déroulera comme suit : Première partie : Travail théâtral sur plateau (10 points) Deuxième partie : entretien individuel (6 points) Dossier : (4 points)
Première partie : travail théâtral sur plateau
Vous jouez votre scène devant un jury constitué d’un professeur de théâtre et d’un comédien. (Présence des autres candidats possible); Le texte de votre scène figure dans votre dossier. Le jury peut vous demande de justifier le choix de votre scène ; Vous serez évalué seul ou à plusieurs sur une même scène d’environ 5 minutes ; Vous pouvez présenter une scène de dialogue ou un monologue.
Après un premier passage, le jury peut vous inviter à une ou deux reprise(s) de jeu : autre émotion, autre situation, ajout ou retrait de personnages, travail sur une partie de la scène. Sans constituer une correction du jeu initial, ce « rejeu » vise à valoriser votre capacité à réagir à une autre proposition de jeu.
Le travail théâtral peut prendre la forme non d’une interprétation scénique mais d’une proposition d’un projet de mise en scène (maquette, esquisse de scénographie, costumes...).
Deuxième partie : l'entretien et le dossier
Votre entretien peut débuter par un bref exposé (5 minutes maximum) où vous présenterez votre dossier, expliciterez les choix retenus et votre engagement dans les activités ; L’échange qui suit s’appuie sur les éléments de votre dossier et sa présentation. Le jury vous interroge plus spécifiquement sur un aspect qu’il vous invite à approfondir.
Une fiche pédagogique, identique à tous les élèves de votre classe, est jointe à votre dossier. Rédigée par votre professeur, signée par votre chef d’établissement, elle précise les questions abordées en classe, la démarche suivie au cours de l’année, les activités : pratique théâtrale, spectacles vus, rencontre de professionnels, bord de scène, stage(s) éventuel(s)...
Votre dossier informe le jury de votre travail. Il est obligatoire et fait l’objet d’une évaluation. Il doit être mis à la disposition du jury, au moins huit jours avant l’épreuve, pour être évalué. Sa non remise, en temps voulu, entraînera la perte des 4 points attribués à son évaluation ;
Votre dossier s’organise autour des trois composantes suivantes : - Votre parcours personnel et vos projets artistiques éventuels ; - Votre implication dans le cadre du travail collectif avec éventuellement un choix de travaux élaborés durant l’année ; - Votre parcours de spectateur : 3 comptes rendus de spectacles vivants (et non des captations), dont 2 au moins vus durant l’année scolaire et analysés sous un/deux angle(s) spécifique(s) librement choisi(s) (costumes, accessoires, lumière, scénographie, vidéo, musique, apports de la danse au théâtre, 4ème mur, parti pris de mise en scène...) ;
Les incontournables et les enjeux du dossier (deux exemplaires sont à remettre au jury) :
- La conformité et le soin apportés à sa mise en forme (5/15 pages annexes non comprises) : structure (sommaire, pagination pour une meilleure lisibilité) ; - La prise en compte de vos apprentissages et de vos expériences théâtrales ; - L’expression d’un point de vue réflexif et critique pour chacune des trois composantes du dossier.
Les critères d’évaluation
Le travail théâtral : - Implication dans le travail théâtral : mémorisation et compréhension du texte ; - articulation du travail théâtral avec le projet de la classe ; - Maîtrise du jeu et de ses techniques : corps, gestuelle, déplacements, voix ; - exploitation des possibilités offertes par l’espace jeu ; - interactions avec les partenaires ; - Interprétation : capacité à jouer le texte face à un public ; capacité à jouer avec le texte (reprise de jeu, créativité, sensibilité, engagement...) ; - Analyse : explicitation et justification des partis pris : choix des costumes, des accessoires, scénographie retenue (lumière, son, musique...).
L'entretien : - Communication et échange avec le jury : capacité à écouter et à entrer dans le dialogue ; capacité à rendre compte d’une réflexion en tant que spectateur et acteur ; - Maîtrise des connaissances sur le genre dans sa double dimension (texte et représentation) ; - Approche réflexive et critique sur le jeu et le « rejeu », sur chacun des éléments du dossier, sur le travail conduit au sein du projet collectif, voire sur une éventuelle création personnelle (maquette, costume, chanson...).
Un bien beau moment de théâtre cet après-midi au lycée ! Pascal Arbeille a réalisé un travail de répétition en direct devant les élèves des deux groupes de CAA. Il a présenté des extraits de son prochain spectacle, encore en gestation.
Essais, recherches, questionnements, propositions : la création en train de se créer, sous les yeux très attentifs, et parfois médusés, des CAA. De beaux échanges ont eu lieu. Merci mille fois à Pascal pour cette séance qui en dit plus que tous les cours théoriques sur ce qu'est le travail de création d'un spectacle vivant ! Vivant, tellement vivant... Quelques photos en guise de remerciements :
Voici un premier exemple du travail réalisé par les équipes de CAA. Il s'agit du recto du flyer conçu et réalisé par les CAA2. Le travail est en cours. Quoi qu'il en soit, du beau boulot ! Bravo ! La suite, bientôt sur notre blog...
Faut-il présenter Antigone ? Fille d’Œdipe, roi de Thèbes, et de Jocaste, elle accompagne celui qui est à la fois son père et son frère pendant dix ans, lorsqu’il se fait mendiant, après qu’il s’est crevé les yeux en découvrant l’inceste dont il est responsable. Ses deux fils, Étéocle et Polynice, décident de régner un an chacun, à tour de rôle. Mais Étéocle refuse de passer le pouvoir à son frère. Commence une guerre meurtrière. Antigone revient à Thèbes pour tenter d’arrêter ce combat fratricide. Mais les deux frères s’entre-tuent. Créon, frère de Jocaste et oncle d’Antigone, monte sur le trône. Il décide d’offrir une sépulture digne de son rang à Étéocle et de laisser le cadavre de Polynice, le rebelle qui apporte la guerre à sa propre cité, pourrir sans recevoir les rites funéraires. Antigone n'accepte pas cette loi... D’Antigone à AntigoneS, sept textes ont été retenus dans notre adaptation, tous modernes : Antigone de Jean Cocteau (1922), « Antigone ou le choix », in Feux de Marguerite Yourcenar (1935), Antigone de Jean Anouilh (1944), Antigone de Bertold Brecht (1948), Antigone et La lumière Antigone d’Henry Bauchau (1997 et 2008), Si je crève, ce sera d’amour d’Axel Cornil (2015). Que raconte notre AntigoneS ? Que cette héroïne est unique et multiple, son histoire sans cesse reprise, rejouée, réinterprétée. Toujours vivante, à chaque fois mourante, petit phénix têtu renaissant de ses cendres. Et surtout, Antigone nous interroge toujours, sans connaître elle-même les réponses. Pourquoi cette révolte absolue, cette volonté de mourir, quand on aime tant la vie ? Comment peut-on détester à ce point une société pour s’en exclure volontairement en lui crachant à la figure son propre sacrifice ?… Pourquoi cette radicalité absolue, ce refus de tout dialogue ? Quelle haine, quelle impossibilité à vivre, quel rejet contre le monde que représente Créon l’habitent ainsi ? S’agit-il de courage, d’héroïsme, de pureté, de piété, de justice morale, d’inconscience, d’aveuglement, de désespoir, d’intégrisme, de fanatisme, de fuite, d’incapacité à vivre ?… Antigone a toujours vécu dans une violence qui accompagne chaque pas de cette adolescente : violence de ses origines incestueuses, de la guerre à peine terminée, de son exil de mendiante, de la fureur éternelle des hommes qui l’entourent… Elle affiche par sa mort son refus des valeurs de la société incarnée par Créon. C’est un acte politique qu’elle pose, pas seulement une affaire familiale intime qu’elle tente de régler. Son esprit de révolte est total, sans concession possible, sans discussion possible. Elle dit non parce qu’elle ne peut pas dire oui, sans exactement savoir à quoi elle dit non. Parce la vie qu’on lui propose ne lui va pas, parce qu’elle veut partir en ayant clamé son refus d’un monde qu’elle vomit, et qu’au moins on le sache. C’est comme s’il fallait qu’elle meure pour exister enfin. Pourtant, normalement, quand on est des jeunes gens, comme sa sœur Ismène ou son fiancé et cousin Hémon, on a envie d’aimer et de croquer la vie à pleines dents... Voilà pourquoi nous avons choisi Antigone : Pour l’étonnante intemporalité de cette jeune fille qui se lève et qui dit « non » au prix de sa vie, qu’elle offre en sacrifice. Mais aussi pour son actualité.
Le précédent spectacle de Pascal Arbeille : le Tigre bleu de l'Euphrate, de Laurent Gaudé
Deuxième temps de rencontre avec Pascal Arbeille, de L'instant avant l'aube, lundi prochain pour les deux groupes de CAA. Après une première séance au cours de laquelle Pascal avait évoqué son riche et multiple parcours dans l'univers du spectacle vivant, ce deuxième acte sera consacré au travail de création. Il effectuera devant les yeux des CAA une séance de répétition du spectacle qu'il est train de créer. Nous ne vous en dirons pas plus sur le sujet : la suite, lundi prochain (dans la salle habituelle)!... Un TP en direct : ça promet d'être passionnant !
Nous avons rencontré Chloé et Déborah de la mission "affiche" (ici, à gauche et au milieu de l'image respectivement).
Après leur avoir demandé quel était leur projet, elles nous ont répondu la chose suivante : "Notre projet est de trouver une photo qui ait un lien avec la pièce. Une fois cette dernière trouvée, on met les informations par dessus. On fait tout pour que le rendu soit beau, surtout quand on sait que ça sera affiché dans les villes et dans le lycée".
Et voici maintenant quelques exemples récents de la production du groupe photos des CAA2, composé de Chirine, Chloë, Ninon et Nicolas. Nous gardons le meilleur (selon nous) pour demain, mais ceci est déjà plus que pas mal du tout... Bravo pour ce travail !
Que le temps passe vite, surtout quand on fait du théâtre... L'année commençait hier à peine, et déjà on parle épreuves du bac ! Voici les dernières informations officielles. A noter dans vos tablettes, poulpes terminaux :
Les épreuves des options facultatives "théâtre" auront lieu du lundi 13 au vendredi 17 mai 2019 au lycée Pierre-Mendès-France de la Roche-sur-Yon. Les dossiers seront adressés au centre d'examen, c'est-à-dire au lycée Pierre-Mendès-France. Retenez également la date suivante :
Vendredi 3 mai 2019 : réception des dossiers au lycée PMF (cachet de la poste faisant foi pour les dossiers acheminés par voie postale).
Il nous épatera tout le temps, ce maître Juju. Voici une analyse forte intéressante de notre grand érudit, en lien avec le dernier spectacle que nous sommes allés voir à La Roche. Place à la parole du maître... :
Dans la pièce Festen, tirée du film du même nom, la caméra s'attarde plusieurs fois sur la reproduction d'un tableau de Jean-Baptiste Corot (huile sur toile, 1861), intitulé "Orphée ramenant Eurydice des Enfers". Pourquoi ce tableau ? Quel en est le rapport avec le propos de la pièce ? Quelle symbolique porte-t-il ? Rappelons-nous tout d'abord le mythe qui en est à l'origine : Mythe d’Orphée et d’Eurydice (source : Vikidia) Dès sa rencontre avec Eurydice, ils s'aimèrent tout de suite et décidèrent de se marier. Mais le jour de son mariage, Eurydice fut mordue au mollet par un serpent venimeux. Le venin lui monta au cœur et en un instant, celui-ci cessa de battre. Eurydice morte, Orphée ne savait plus comment vivre. Il était tellement triste qu'il décida de descendre au royaume des morts et de demander à Hadès de lui rendre sa femme. Jouant de la lyre, il put endormir Cerbère, le chien à trois têtes qui gardait l'entrée des Enfers, et approcher le maître des lieux. Hadès lui donna la permission de ramener sa femme à une seule condition : il ne devait pas se retourner, ni la regarder et ni parler à sa femme avant d'être de retour dans le monde des vivants. Mais il désobéit, et alors qu'il arrivait à la fin du sentier, il se retourna et perdit sa femme pour toujours. Orphée demeurait inconsolable de cette disparition. Son chant triste exaspéra les ménades qui le lapidèrent et il rejoignit ainsi son Eurydice dans le séjour des morts La référence au mythe dans Festen Cet amour fusionnel d'Orphée et Eurydice que célèbrent les poètes antiques, on le retrouve dans l'étrange famille de Festen, entre les deux jumeaux, Christian et Linda. Celle-ci s'est donné la mort un an avant le moment de la pièce. En ayant le courage de revenir sur les lieux de ce drame, et d'autres drames plus anciens, encore enfouis et inconnus de tous, Christian affronte à la fois la figure effrayante de son père et ramène en quelque sorte à la vie le souvenir de sa sœur disparue. Ce n'est pas par son chant, mais par son discours, que le jeune homme fait revenir à la mémoire de tous, et donc à la vie, sa moitié défunte. Si la caméra s'attarde si souvent et si longtemps sur le tableau fantastique de Corot, c'est donc bien pour montrer cette seule tentative de Christian de braver la mort, mais aussi pour nous rappeler que nous connaissons déjà la fin de l'histoire, et le déchirement tragique qu'elle impose. Contrairement à Orphée, Christian est conscient de cela, et son acte héroïque finit par la reconnaissance des siens et la condamnation du bourreau, là où Orphée transforme son deuil en folie autodestructrice, et laisse les divinités qui l'entourent le mettre sauvagement à mort. Il est donc assez émouvant de considérer que ce mythe, d'abord chanté par les poètes antiques, relayé entre autres par les peintres, poursuive sa course (inconsciemment ? car le tableau n'apparaît justement pas dans le film de 1998 ) dans un projet filmique qui voulait révolutionner le langage et la production cinématographiques, et nous arrive en 2019 dans cette magnifique et forte pièce à laquelle nous avons assisté.
Hier, lundi, donc, Antoine est venu rencontrer une deuxième fois les CAA. Chaque groupe a présenté l'avancée de son travail et ses premières propositions au coordonnateur de La déferlante, qui a pu apporter ses commentaires et conseils d'expert. Un temps riche et productif, qui a permis à tout le monde de voir ce que les autres groupes avaient réalisé. Quoi qu'il en soit, on a pu mesurer combien prometteuses étaient les propositions de nombreux groupes. Et cette séance a vraiment boosté les troupes, pour parler familièrement. Merci donc, une fois encore, à Antoine d'avoir pris de son temps pour nous l'offrir aussi généreusement et utilement ! Voici quelques clichés, réalisés avec le deuxième groupe de CAA :
Voici de nouvelles propositions du groupe photos des CAA1, composé de Jordan, Cassandra et Naomy. Pas à pas, on avance dans l'univers visuel de notre AntigoneS...
... pour bien vous caler sur les différents temps, ou "time codes", de ce magnifique morceau de Tchaïkovski.
Piotr Ilitch Tchaïkovski ou Tchaïkovsky est un compositeur russe de l’époque romantique né en 1840 à Votkinsk et mort en 1893 à Saint-Pétersbourg. Compositeur éclectique, il est l'auteur notamment de onze opéras, huit symphonies, quatre suites pour orchestre, cinq concertos, trois ballets, cent six mélodies et une centaine de pièces pour pianos. Son œuvre, d'inspiration plus occidentale que celle de ses compatriotes contemporains, intègre des éléments occidentaux ou exotiques, mais ceux-ci sont additionnés à des mélodies folkloriques nationales. Il incarne la figure dominante du romantisme russe du XIXe siècle dans toute sa vitalité populaire et généreuse et sa profonde sincérité.
La Liturgie de Saint Jean Chrysostome fut composée par Tchaïkovski en 1878. Celui-ci se lança dans un travail de composition d’une œuvre liturgique, dont les règles imposées par la discipline ecclésiastique orthodoxe rebutaient plus d’un musicien russe de cette époque. Tout d’abord, l’œuvre doit être purement vocale, car l’église orthodoxe ne tolère pas l’utilisation d’instruments de musique. La principale raison d’une telle règle est que Dieu doit être loué par l’instrument que lui-même a créé, c’est-à-dire les cordes vocales. D’autre part, le texte des différents hymnes qui constituent l’office liturgique doit être aisément compréhensible et ne pas disparaître derrière les effets musicaux. Ces règles étaient bien connues de Tchaïkovski depuis son enfance et ne représentaient pas de difficultés majeures pour lui. L’œuvre à sa création fut accueillie en partie avec enthousiasme, en partie avec scepticisme. Avec enthousiasme, car elle présentait une tentative de changer la routine musicale de l’église ; avec scepticisme, car le résultat était une composition qui, quoique vocale, était écrite de façon instrumentale, techniquement difficile à chanter. Mais ce qui fut source d’un grand scandale, c’est que Tchaïkovski fit publier à Moscou son œuvre par son éditeur attitré Jurgenson, sans l’autorisation du lieutenant-colonel Nicolas Bakhmetev, directeur de la Chapelle impériale à Saint-Pétersbourg, musicien médiocre mais fonctionnaire émérite, qui prétendait à un monopole sur l’édition de partitions de chant liturgique. S’en suivit un procès retentissant que le compositeur et son éditeur, soutenus par la presse libérale et les cercles musicaux, gagnèrent, permettant ainsi aux musiciens de tous horizons d’écrire pour l’église et de pouvoir être édités. Pour en savoir plus : https://www.francemusique.fr/emissions/horizons-chimeriques/liturgies-de-st-jean-chrysostome-28196
La période est plus que chargée, décidément. Ce sont les aléas du calendrier de cette année ! Bref, les théâtreux et plusieurs classes de première assisteront à la représentation de Songs, jeudi 17 janvier. ATTENTION : la représentation a lieu à la salle Louis-Claude Roux et non au théâtre du Marais.
Songs : La Songs Fabric, entreprise familiale, fleuron de la technologie à la française, fabrique depuis des décennies et en toute discrétion les plus grands tubes de la musique mondiale pour le compte de l’industrie musicale. Le tube que vous fredonniez sous votre douche ce matin est sans doute né dans leur atelier. Sous la forme d'un atelier chanson, le public est convié à partager la soirée avec Olga et Octavo, deux cadres de la Songs Fabric. Ils viennent dévoiler au public les secrets de fabrication des tubes... rythme, hook, pont, refrain n'auront plus de secret pour lui ; jusqu'à composer ensemble le tube de la soirée ! Spectacle musical et burlesque - Jeudi 17 janvier - 14h00 - Salles Louis-Claude Roux par La Songs Fabric Avec Julia Gomez et Phil Devaud - Mise en scène Mickaël Egard - RDV à 13h45 devant la salle Roux - retour prévu au lycée pour 16h00