mercredi 30 septembre 2015

Et une petite tunique grecque, une !

Nous allons probablement avoir besoin de tuniques (pour les femmes, avant l’envoûtement, et pour les Thébains lors du final. )  Ce serait bien que chacun ait la sienne, avec des longueurs différentes. Il vous faudra un bout de vieux drap, impérativement blanc, cassé ou non. Votre programme des vacances est tout trouvé : à vos aiguilles, les manchots (ou à votre mamie préférée !).
Petite leçon de couture sur notre blog, donc. Comment se faire une petite tunique grecque vite fait bien fait ? Réponse : regardez les images et débrouillez-vous. Il faut juste que ce soit ressemblant...

La tunique est appelée chiton (χιτών / khitốn).
Chez les hommes, c’est une pièce rectangulaire courte pliée et cousue sur un côté, elle se porte généralement avec une ceinture et est retenue aux épaules pas deux fibules.
Chez la femme elle est constituée de deux rectangles cousus sur les côtés, en laissant un espace pour les bras et maintenue aux épaules par des fibules ou de simples points de couture. Les femmes la portent avec une ou deux ceintures.

mardi 29 septembre 2015

Dionysos aux multiples visages !

Multicarte comme on l'a vu, Dionysos peut prendre de multiples visages, selon le regard qu'on porte sur lui. Voici quelques représentations du dieu, ça vous donnera une idée...
 



Et nous ? quel visage allons-nous lui donner ? 
Un extrait de la note d'intention pour vous donner quelques pistes...
"La polyvalence de Dionysos explique en partie sa complexité et sa richesse. Il est le dieu de l'ivresse et du vin, de l'extase et du délire, de la folie et de la démesure, du théâtre... C'est un dieu à part, deux fois né, d'un père divin et (en partie) d'une mère (en grande partie) humaine. Il fait preuve d'une (très humaine) soif de reconnaissance filiale, qui le pousse à détruire toute cette famille qui refuse de le reconnaître, à commencer par son cousin, qui apparaît alors comme un rival humain, voire un double antithétique.
Dionysos est un habile et pervers prestidigitateur : il change d'apparence, envoûte les humains en leur faisant perdre la raison, apparaît et disparaît comme bon lui semble, détruit, commande aux hommes et aux éléments. Capable de tous les prodiges, il apporte aussi des bienfaits aux humains, à commencer par le vin, l'extase, le plaisir des sens, mais il est impitoyable à qui refuse de le reconnaître. Il est satanique : à la fois séduisant, habile, envoûtant, menteur et destructeur. Ambigu, il est « à la fin / le dieu le plus terrible et la suprême douceur des hommes »."

lundi 28 septembre 2015

Dionysos : dieu ou pas dieu ? (suite en image)

Elles sont bien compliquées, ces histoires de familles divines... Les variantes sont nombreuses, et elles fascinent de tous temps. Les classiques adorent, à commencer par Poussin, peintre français appartenant au mouvement du Classicisme, qui en fait une BD, ou plutôt un manga, avant l'heure :

Nicolas Poussin : La Naissance de Bacchus (vers 1630)
Poussin, dans La Naissance de Bacchus (vers 1630), retrace habilement l'histoire, en une narrativité qui se lit de la droite à la gauche du tableau : l'enfant blond couronné de lierre couché sur le corps illuminé d'une autre mère que celle qui le fut de foudroyante façon, puis l'enfant chevreau soustrait à la colère investigatrice d'Héra, puis l'enfant plus grand initié au vin par les satyres, sous le regard protecteur d'une fileuse (la Parque qui l'arrache à la mort ?) avant de récompenser l'autre fileuse abandonnée par Thésée. Ce destin écrit de droite à gauche se lit émotionnellement dans l'autre sens, comme si on allait d'une image évidente qui étiquette le dieu (le buveur intempérant) à une image qui lui rend son humanité (la victime de l'hybris soufflée à Sémélè par Héra : voir son divin amant au risque de perdre son enfant et sa vie).
Source : http://www.cndp.fr/archive-musagora

dimanche 27 septembre 2015

Dionysos : dieu ou pas dieu ?

Par Jupiter ! l'affaire est complexe ! Dionysos serait-il un usurpateur ??? C'est en tout cas ce que veulent faire croire son papy, Cadmos, le roi de Thèbes, et ses tatas... Sémélé, mère du premier, fille du second et sœur des troisièmes, aurait-elle vulgairement fauté avec un quelconque mortel comme ils le prétendent ??? Non, non, non et non ! répond Dionysos. Je suis le fils de Zeus !!! Quoi qu'il en soit, ça vous crée des problèmes de légitimité, ce genre d'histoires... Y'a pas besoin d'être sorti de la cuisse de Jupiter pour le deviner...

Voici ce que dit le mythe, raconté sur France-Culture (vous pouvez écouter l'histoire complète ici : http://www.franceculture.fr/emission-nous-serons-comme-des-dieux-les-procreations-assistees-deuxieme-grossesse-de-zeus-naissance) :
"Notre ami Jupiter, Zeus pour les Grecs, ne s’est pas contenté d’avaler sa première épouse. Après avoir solennellement épousé en justes noces Héra, sa sœur préférée, il la trompa abondamment. En général, il se travestissait. En cygne, en taureau, en pluie d’or, en prenant les traits de l’époux parti à la guerre, bref, il ne se montrait pas. Sauf une fois.
Zeus ne se déguisa pas avec Sémélé, une presque mortelle qui n’avait qu’une demi-portion de divinité. Sémélé était l’une des filles de Cadmos et de la déesse Harmonie.
 Zeus s’en éprit. Sémélé fut enceinte. Comme à son ordinaire, la jalouse Héra, la légitime de Zeus, s’en donna à cœur joie pour persécuter la jeune femme. Héra prit les traits de la nourrice de Sémélé et lui susurra qu’elle devrait demander à son divin amant de se montrer dans toute sa gloire.
La gloire de Zeus comprend le tonnerre, les éclairs et la foudre. Héra savait parfaitement que, s’il acceptait, Zeus foudroierait la pauvre Sémélé. C’est pourquoi, pour être sûre de son coup, elle suggéra à la jeune femme de faire jurer Zeus par le Styx. Les dieux ont des limites : quand un dieu a juré par le Styx, s’il se parjure, il est déchu pour dix ans de sa divinité, n’a plus droit à boire le nectar et à se nourrir d’ambroisie, bref, il est au piquet. Zeus n’a rien vu venir.
Sémélé commence par faire jurer Zeus par le Styx qu’il lui donnera tout ce qu’elle veut. Le roi des dieux s’engage. Alors la pauvre petite formule son désir : le voir dans sa gloire. Zeus est coincé. Il se dévoile, et sa foudre embrase le corps de Sémélé.
Avant qu’elle soit entièrement carbonisée, Zeus se précipite, ouvre d’un coup le ventre, en extrait le fœtus et le recoud dans sa cuisse.  Après tout, n’a-t-il pas déjà été enceint de sa fille Athéna ?
Une fois à terme, Zeus se fait ouvrir la cuisse. Un fils en sort. C’est le petit Dionysos, qui sera « deux fois né », une fois du ventre de sa mère, une fois de la cuisse de son père. 

mercredi 23 septembre 2015

Dionysos : un dieu multicarte !

Qui est donc Dionysos, ce mal connu, plus complexe et riche qu'on le pense souvent ? Trop à en dire en un seul message. Notre feuilleton commence...

Dionysos est fils de l’union adultérine de Zeus et de Sémélé, fille de Cadmos, roi et fondateur de Thèbes.
Jean-Pierre Vernant, dans son livre L'univers, les dieux, les hommes (Seuil, 1999), souligne que, dans l'histoire de Dionysos, tout est centré sur la dialectique entre identité et altérité, autochtonie et ouverture à l'étranger. Ce n'est pas un hasard si Dionysos est le dieu qui vient du dehors, toujours perçu comme étranger à la cité et mettant en danger sa stabilité.

Il faut être extrêmement prudent sur la place à accorder à Dionysos dans le panthéon gréco-latin du fait même de la dénégation dont il l’objet, de la part des Grecs et des Latins, mais aussi des savants qui ont essayé de comprendre son culte et ont rivalisé dans l’ingéniosité pour lui accorder une origine autre que grecque : Dionysos est considéré, en raison même du désordre qu’il introduit, comme un dieu pas comme les autres, souvent rejeté comme un dieu étranger et tard venu dans la cité ou comme le dieu de l’enfance, de l’animalité et de la barbarie qui menace la raison et les institutions, en particulier celle du mariage, puisqu’il entraîne les hommes dans les excès du sexe et de l’ivresse, et les femmes dans la transe et dans l'intimité avec la nature où elles risquent de mettre en péril la fonction qui leur a été assignée dans la cité.
Barbarie intérieure ou extérieure, tel est l’enjeu de Dionysos.
Il est le dieu de la marge et de la transgression, le dieu d’un ancien et lointain rapport immédiat et parfois violent à la nature, mais en même temps il est le dieu central et indispensable du renouveau, de la joie et de la vie, de l'ouverture à l'autre, qui va contre la tendance de l'homme et de la cité à se replier sur les certitudes de leur maîtrise et de leur identité autochtone.
On le retrouve partout, dans toutes les cités de la Grèce depuis les temps les plus reculés, lié à l’humidité fécondante, au vin et au théâtre, à l’expansion et au dédoublement de soi, à la mort et à la renaissance de la végétation comme de l’individu.
Il est le dieu qu’on invoque et qu’on appelle (Bacchos, Iacchos, sont des mots tardifs venant des verbes bacchan ou baccheuein signifiant "être animé par le délire", "pousser des cris").
Sources : www.cndp.fr/archive-musagora


lundi 21 septembre 2015

Après une première lecture...

En bons manchots, vous avez lu le texte de la pièce, cette année "L** B*********" de l'auteur E*******.
Voici ce que vous en avez pensé :



Texte, Action, personnages

·        Dionysos se sent fort et puissant, chef de tout
·        Pourquoi sont-ce les femmes qui sont au service de Dionysos ?
·        Les femmes-chiennes : comique
·        Agavé : comment jouer le passage du délire à la raison ? Cela doit être compliqué en même temps que magnifique
·        Le travestissement de Penthée : on doit le ridiculiser encore plus.
·        Les noms des personnages sont difficiles à retenir
·        Les fréquents retours à la ligne = mise en page versifiée
·        Un langage difficile. Les répliques font fausses, du fait de cette différence avec notre parler actuel.
·        La pièce contient-elle une problématique actuelle ? Une critique des cultes, des religions ?
·        Des tirades vraiment longues = bon courage aux acteurs !
·        Mettre la paquet sur le jeu d'acteur, car aucune émotion à la lecture du texte
·        Les personnages changent passent par plusieurs états au cours de la pièce. Ils ont tous une personnalité spéciale ou extrême qui peut à certains moments être comique.
·        La question du libre arbitre et de la conscience psychique et morale est au cœur de la pièce. Mise en garde contre le danger des sectes ?
·        La dernière réplique des agents d'entretien semble détruire toute l'ambiance dramatique

Mise en scène
·        Commente représenter l'écroulement du palais de Penthée ?
·        Comment expliquer la place du cirque ?
·        Comment rendre cette pièce antique accessible à tous ?
·        Mettre en scène la manipulation
·        L'histoire tragique contrebalancée par l'ambiance chaleureuse mais étouffante du cirque = résultat anxiogène.
·        La scène du corps et de la tête de Penthée : tragique ou comique ?
·        Il n'y a qu'une personne qui meurt, et même pas sur scène, c'est pas drôle, même si c'est une  règle de la tragédie.
·        Faire ressortir le côté tragique de la pièce.
·        En régie : un travail intense et précis.
·        Les changements de costumes vont être compliqués
·        J'imagine des lumières rouges tamisées, des tabourets de dresseur de fauves.

A bientôt les manchots !

mercredi 16 septembre 2015

Ils sont venus, ils sont tous là !




Mais qui ? Qui ?
Adieu les pintades de l'année dernière, et bonjour les MANCHOTS !!
Ah la belle équipe !
Manchots mais dévoués et fidèles à notre nouveau projet de l'année 2015 - 2016,
et assurément PARTANTS et MOTIVES !


Rendez-vous la semaine prochaine.

mardi 15 septembre 2015

Au fait, les pintades...

... vous n'êtes plus des pintades !
Chaque année un nouvel animal :
Après avoir été des chiens galeux, des berniques, des pintades...
Que serez-vous cette année ???
Venez demain, mercredi, à 13h30, dans le forum, avec vos propositions !!!

lundi 14 septembre 2015

Changement de look !

Nouvelle année,
Nouveau projet,
Nouveau texte,
Nouvelle esthétique,
Et donc
Nouveau look pour notre blog favori : 
Cette année....
c'est le cirque !!!
à partir d'une adaptation des Bacchantes d'Euripide
Si !!!

Mercredi : Pascal !

Ce message s'adresse aux groupes encadrés par Pascal/Dom. Pascal sera présent mercredi prochain. Ce sera sa dernière intervention pour...