Voici le texte qui a servi de support, mercredi, à nos Têt'arts, regroupés par 4 ou 5 pour l'occasion. Dans l'extrait ci-dessous, histoire de laisser la plus large place possible à l’implicite, déjà fort grand, toutes les didascalies ont été enlevées. Croyez-vous que cela a bloqué l'imagination des Têt'arts ?!? Pas du tout, pas du tout... Au contraire... Et vous, vous en feriez quoi de... ça ? :
- (xxx) Oh ! Chère amie. Quelle chance de vous...
- (xxx) Très heureuse, moi aussi. Très heureuse de... vraiment oui !
- Comment allez-vous, depuis que...?
- (xxx) Depuis que ? Eh bien ! J'ai continué, vous savez, j'ai continué à....
- Comme c'est ! ...Enfin, oui vraiment, je trouve que c'est...
- (xxx) Oh, n'exagérons rien ! C'est seulement, c'est uniquement... Je veux dire : ce n'est pas tellement, tellement...
- (xxx) Pas tellement, pas tellement, vous croyez ?
- (xxx) Du moins je le... je, je, je... Enfin!...
- (xxx) Oui, je comprends : vous êtes trop, vous avez trop de...
- (xxx) Mais non, mais non : plutôt pas assez...
- (xxx) Taisez-vous donc ! Vous n'allez pas nous... ?
- (xxx) Non ! Non ! Je n'irai pas jusque là !
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- Mais au fait, puis-je vous demander où vous...?
- (xxx) Mais pas de ! Non, non, rien, rien. Je vais jusqu'au, pour aller chercher mon. Puis je reviens à la.
- (xxx) Me permettez-vous de... ?
- Mais, bien entendu ! Nous ferons ensemble un bout de.
- Parfait, parfait ! Alors, je vous en prie. Veuillez passer par ! Je vous suis. Mais à cette heure-ci, attention à, attention aux !
- (xxx) Vous avez bien raison. C'est pourquoi je suis toujours très. Je pense encore à mon pauvre. Il allait, comme ça, sans, -ou plutôt avec. Et tout à coup, voilà que ! Ah la la ! Brusquement ! Parfaitement. C'est comme ça que. Oh ! J'y pense, j'y pense ! Lui qui ! Avoir eu tant de ! Et voilà que plus ! Et moi je, moi je, moi je !
- Pauvre chère ! Pauvre lui ! Pauvre vous !
- (xxx) Hélas oui ! Voilà le mot ! C'est cela !
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- (xxx) Attention ! Voilà une !
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- En voilà une autre !
- Que de ! Que de ! Ici pourtant ! On dirait que !
- Eh bien ! Quelle chance ! Sans vous, aujourd'hui, je !
- Vous êtes trop ! Vous êtes vraiment trop ! (xxx) Mais si vous n'êtes pas, si vous n'avez pas, ou plutôt : si, vous avez, puis-je vous offrir un ?
- Volontiers. Ca sera une ! Comme de nouveau si...
- (xxx) Pour ainsi dire. Oui. Tenez, voici justement un. Asseyons-nous !
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D’après Finissez vos phrases – La comédie du drame – 1951 – Jean Tardieu
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