Faire du théâtre avec un masque : on en parle sur Nov FM

A écouter sur le site de Nov FM, un reportage de 2'38 intitulé "Faire du théâtre avec un masque", diffusé le 10 décembre 2020, dans la rubrique Les reportages de Nov FM : https://www.novfm.org/les-reportages.html

https://www.novfm.org/podcasts/reportages/2020/10-11-12/2020-12-10%20-%20FAIRE%20DU%20THEATRE%20AVEC%20UN%20MASQUE%20EST-CE%20POSSIBLE.mp3

Musique utilisée mercredi fin

  Et de trois :

Musique utilisée mercredi suite

 Et de deux :

Musique utilisée mercredi

 Et de une :

Un souvenir qui nous renvoie il y a 31 ans...

Landric, un ancien du théâtre (il était avec nous l'an passé et on lui fait plein de gros bisous au passage), a retrouvé cette vidéo sur Youtube : la captation du spectacle 1789, monté en 1989 à l'occasion du bicentenaire de la Révolution française et joué ici dans le forum du lycée. Le théâtre à Truffaut, ça ne date pas d'hier !!! La preuve :

Photos d'hier

 C'était la dernière séance de l'année 2020... Quelques photos souvenirs :

Petit cadeau de Pascal Arbeille

Voilà le conseil du chef, pour savourer au mieux cette douceur du grand Devos, Raymond de son prénom : " À lire absolument à haute voix pour le plaisir de jouer avec les sons..." :

 Ouï-dire

Il y a des verbes qui se conjuguent très irrégulièrement.
Par exemple, le verbe OUÏR
Le verbe ouïr, au présent, ça fait
J'ois... j'ois...
Si au lieu de dire "j'entends", je dis "j'ois", les gens vont penser que ce que j'entends est joyeux
alors que ce que j'entends peut être particulièrement triste.
Il faudrait préciser :
"Dieu, que ce que j'ois est triste !"
J'ois...
Tu ois...
Tu ois mon chien qui aboie le soir au fond des bois ?
Il oit...
Oyons-nous ?
Vous oyez...
Ils oient.
C'est bête !
L'oie oit. Elle oie, l'oie !
Ce que nous oyons, l'oie l'oit-elle ?
Si au lieu de dire "l'oreille", on dit "l'ouïe" alors :
l'ouïe de l'oie a ouï.
Pour peu que l'oie appartienne à Louis :
- L'ouïe de l'oie de Louis a ouï.
- Ah oui ?
Et qu'a ouï l'ouïe de l'oie de Louis ?
- Elle a ouï ce que toute oie oit...
- Et qu'oit toute oie ?
- Toute oie oit, quand mon chien aboie le soir au fond des bois,
toute oie oit :
ouah ! ouah !
Qu'elle oit, l'oie !...
Au passé, ça fait :
J'ouïs...
J'ouïs !
Il n'y a vraiment pas de quoi !

L'Homme de Vitruve suite

 L’Homme de Vitruve (ou le proporzioni del corpo umano secondo Vitruvio en italien, les proportions du corps humain selon Vitruve) est un célèbre dessin annoté, réalisé vers 1490 à la plume, encre et lavis sur papier, par le peintre florentin Léonard de Vinci (1452-1519), d'après une étude de l’important traité d'architecture antique De architectura (au sujet de l’architecture) rédigé en -15 par l'architecte ingénieur romain Vitruve (v-90-v-15), et dédié à l’empereur romain Auguste.
Célèbre représentation des proportions idéales parfaites du corps humain parfaitement inscrit dans un cercle (centre : le nombril) et un carré (centre : les organes génitaux) (symbolique du cercle et du carré), l'Homme de Vitruve est un symbole allégorique emblématique de l’Humanisme, de la Renaissance, du rationalisme, de « L'Homme au centre de tout / Homme au centre de l’Univers », de la mesure et de la représentation du monde. (Wikipédia)

Espace et comédien

"Une pièce de théâtre a le pouvoir de capter toutes les nombreuses sortes d'êtres humains qui composent un public et elle peut les rassembler dans une seule et unique expérience". Peter Brook

“La présence progresse avec la capacité de nudité de l'acteur.” Ariane Mnouchkine

Les différents espaces et l'énergie qui les traverse :
S.I.S.T.E.C. = Secret, Intime, Social, Théâtral Et Cosmique. Pascal Arbeille

Trois photos

Karin Vyncke - Sous les vêtements blancs

Nir Ben Gal et Liat Dror - Two room apartment

Voici les trois clichés utilisés mercredi lors de la séance avec Pascal. Une photo, une histoire à construire autour de cet instant, de l'avant à l'après : une amorce de dramaturgie...

Hervé Jourdet - Averse d'octobre

Qui est Peter Brook ?

Petite biographie concoctée par Maître Juju :

Peter Brook est né à Londres en 1925. Metteur en scène de théâtre et d'opéra, réalisateur de films et écrivain, le travail de Peter Brook présente de nombreuses facettes. Passionné par le théâtre depuis sa jeunesse, il travaille pour la Royal Shakespeare Company dès 1946 et en devient le directeur en 1962. Il met alors en pratique sa théorie de "l'espace vide", c'est-à-dire un théâtre sans décor où la gestuelle du comédien devient centrale. Parallèlement à la mise en scène, il réalise des films comme Moderato cantabile en 1959 et Sa Majesté des mouches en 1963.
En 1971, Peter Brook fonde le Centre International de Recherche Théâtrale (CIRT) et s'installe dans un théâtre parisien alors désaffecté, le Théâtre des Bouffes du Nord. Outre le répertoire de Shakespeare, Peter Brook s'approprie, en collaboration avec Jean-Claude Carrière, le grand texte de la mythologie hindoue, le Mahâbhârata qu'il adaptera en 1985 sous la forme d'un spectacle fleuve de presque neuf heures. (France culture)

Les photos de mercredi

Quelques clichés  de ce mercredi, animé par Pascal, de L'instant avant l'aube.

Merci à lui et à maître Juju pour les clichés :

 

Les petites citations de Pascal

 On ne s'en lasse pas !
Voici une nouvelle fournée sur :

Le métier de comédien

Notre métier est l’un des plus beaux qui soient, car il donne place à l’imagination, il force les hommes à sortir de leur peau, à s’évader, et c’est ce qu’ils demandent.

Le métier de comédien, c’est l’art d’utiliser le trac, la souffrance, le plaisir.

Le métier de comédien, c’est l’art de savoir de soi-même se mettre dans un certain état, c’est le déclenchement intérieur d’un sentiment donné. (…)

Le contrôle de l’exécutant

 Pour faire un bon acteur, il faut être d’abord un bon spectateur. Il faut s’entendre et se voir, c’est ce qu’il y a de plus difficile. Il faut pouvoir éprouver un sentiment très profondément et quand même se voir et s’entendre. C’est le contrôle de l’exécutant. (…)

Le théâtre, exercice physique

Le métier de comédien est un exercice physique qui exige le maniement de son corps. L’état physique commande le sentiment. Si on est dans l’état physique nécessaire, le sentiment vient tout naturellement. (…)

 Louis Jouvet, notes de cours

On revient aux SVT ?

 C'est vous qui décidez ! Petit rappel de la constitution de notre colonne, un choix effectué par Maître juju pour nos Têt'arts :

Fin du jeu des silhouettes

 

Suite du jeu des silhouettes

 

Barthes et le costume de théâtre

Quelques extraits d'un article de Roland Barthes sur le costume théâtral, que nous a transmis Gaëlle. L'intégralité du texte, intitulé Les maladies du costume de théâtre, mérite le détour (http://julie-d.levillage.org/roland_barthes.htm). Il est parfois un peu compliqué mais ça vaut le coup de s'accrocher ! Lisez déjà ces bribes : 

 D'une manière générale, le costume de théâtre ne doit être à aucun prix un alibi, c'est-à-dire un ailleurs ou une justification : le costume ne doit pas constituer un lieu visuel brillant et dense vers lequel l'attention s'évaderait, fuyant la réalité essentielle du spectacle, ce que l'on pourrait appeler sa responsabilité ; et puis le costume ne doit pas être non plus une sorte d'excuse, d'élément de compensation dont la réussite rachèterait par exemple le silence ou l'indigence de l'œuvre. Le costume doit toujours garder sa valeur de pure fonction, il ne doit ni étouffer ni gonfler la pièce, il doit se garder de substituer à la signification de l'acte théâtral, des valeurs indépendantes. C'est donc lorsque le costume devient une fin en soi, qu'il commence à devenir condamnable. Le costume doit à la pièce un certain nombre de prestations : si l'un de ces services est exagérément développé, si le serviteur devient plus important que le maître, alors le costume est malade, il souffre d'hypertrophie. [...]

 En somme, le bon costume de théâtre doit être assez matériel pour signifier et assez transparent pour ne pas constituer ses signes en parasites. Le costume est une écriture et il en a l'ambiguïté : l'écriture est un instrument au service d'un propos qui la dépasse ; mais si l'écriture est ou trop pauvre ou trop riche, ou trop belle ou trop laide, elle ne permet plus la lecture et faillit à sa fonction. Le costume aussi doit trouver cette sorte d'équilibre rare qui lui permet d'aider à la lecture de l'acte théâtral sans l'encombrer d'aucune valeur parasite : il lui faut renoncer à tout égoïsme et à tout excès de bonnes intentions ; il lui faut passer en soi inaperçu mais il lui faut aussi exister : les acteurs ne peuvent tout de même pas aller nus ! Il lui faut à la fois être matériel et transparent : on doit le voir mais non le regarder. Ceci n'est peut-être qu'une apparence de paradoxe : l'exemple tout récent de Brecht nous invite à comprendre que c'est dans l'accentuation même de sa matérialité que le costume de théâtre a le plus de chance d'atteindre sa nécessaire soumission aux fins critiques du spectacle.

Roland Barthes - 1955, Théâtre populaire

Petit jeu : saurez-vous les reconnaître ?

 

Qui se cachent derrière ces silhouettes mystérieuses ??? Mystère, mystère...

Non ? On revient aux SVT ?

En attendant le théâtre bien sûr, avec Gaëlle aujourd'hui, et tous les Têt'arts qui ont envie de venir !!!

A moins que vous ne préfériez les arts plastiques ?

 Et le grand Leonardo, avec son célébrissime Homme de Vitruve