INDICE N°6

Et voici le sixième indice. Une paire de lunettes ? Quelle drôle d'idée... :

INDICE N° 5

On continue, on continue....
Le paysage s'éclaircit-il ? L'ombre se lève-t-elle ? La lumière se fait-elle ?... Un peu d'insecticide pour vous aider peut-être ?

Une pépite qui vaut son pesant d'or...

C'est celle de Cassie, une théâtreuse de choc durant trois années, qui a quitté le lycée, son bac en poche, l'an dernier, et qui continue son petit bonhomme de chemin dans le monde du théâtre. Elle nous a fait un bien joli, beau, fort, intense, magnifique (etc.) cadeau. Une pépite qui porte bien son nom, un poème en alexandrins, tant qu'à faire. Quand la forme et le fond se marient avec une telle force, on atteint des sommets. Juste un exemple, un seul : "N’est-ce pas après tout, les enjeux de cet art ? / Mettre un lien entre nous, tristes vies dérisoires / Et les autres, les grands, les noms et les destins / Pour dévoiler en nous, le grand dans l’anodin." Merci, Cassie, merci tout plein. Tu nous manques, et on t'embrasse !

CRITIQUE EN ALEXANDRINS DE NOTRE SPECTACLE CYRANO, PAR CASSIE

De retour dans ma ville, enchantée, nostalgique,

Ce jour de vendredi, à cette heure magique

Où le soleil s’incline et la lune gouverne

J’ai rejoint un ami et, ignorant les cernes,

Que des jours de partiels avaient en nous fait naître

Ensemble nous avons précipité nos êtres

Dans la salle sans nom d’un théâtre ordinaire

Où devait se jouer dans un cadre scolaire

Une pièce amateur mais aux mille promesses 

De merveille et de joie, de grandeur, de détresse.

Nous nous sommes assis au milieu du public

Et dans l’anonymat d’une foule extatique,

Nous guettions, amusés,  sous les capuches sombres

Reconnaissant tantôt, un visage ou une ombre

Et nous laissions alors revenir en mémoire

Le temps où nous, comme eux, attendions dans le noir

Que la lumière enfin, se fasse sur la scène ;

Souvenirs adorés d’une époque lointaine.

Le spectacle promis commence devant nous,

Et les amis s’oublient et les comédiens jouent

Quand bien même en nos cœurs, soit là, la volonté,

Moi-même et mon ami ne pouvons empêcher

Larme mais rire aussi, et puis joie puis tristesse

Puis peur, rage et fureur et force puis faiblesse

De jouer sans pudeur dans nos yeux éblouis.

Nos visages enfin, à l’image de l’âme

Se font les fiers miroirs des souffrances infâmes

De ces mômes armés, de cet homme amoureux,

Du glorieux héros, des gosses miséreux.

Et se mêlent alors, l’espace d’un moment 

L’incomprise noblesse et l’amour de l’instant

De l’horrible et splendide adolescence folle

Avec ce Cyrano, de tout drame l’idole,

Et son intemporelle et admise grandeur.

Et ces deux tragédies, d’hier et de demain

Ensemble se côtoient et s’unissent enfin

Pour créer en chacun, quelque je-ne-sais-quoi

De commun, d’absolu, mais d’unique, de soi

N’est-ce pas après tout, les enjeux de cet art ?

Mettre un lien entre nous, tristes vies dérisoires

Et les autres, les grands, les noms et les destins

Pour dévoiler en nous, le grand dans l’anodin.

Puis, mon ami et moi, partîmes vivement 

Après que furent morts les applaudissements

Nous sommes descendus, avons quitté les lieux

Avons rejoint la nuit, et, enivrés, tous deux,

N’avions qu’une pensée, sous nos fronts incertains

« Bah putain de bordel ! Qu’ils sont beaux ces gamins ! »

INDICE N° 4

Alors, ça vient ??? Non ??? Nouvel indice, proposé par notre maître Juju préféré (diabolique il est, n'est-il pas ?) :

La pépite de Camille : MERDE !!!

Voici donc la bien belle pépite de Camille, l'une de nos régisseuses de choc. Elle nous écrivait ceci pour présenter ce texte : "J'ai souhaité écrire une pépite pour toute la troupe. Au début, je voulais la faire sous forme d'un journal de bord que j'avais nommé "journal de bord de scène". Mais il était très très long et il ne résumait pas assez mes émotions. Alors j'ai opté pour le résumé de la dernière représentation à Truffaut suivi d'un message. Ma pépite reste cependant longue et j'en suis navrée, j'ai pas réussi à la raccourcir plus." Faut pas en être navrée, Camille, on ne se lasse pas de te lire...

MERDE !!!

La première fois que j'ai utilisé ce mot j'avais cassé une mine de crayon. Je m'étais fait disputer par une personne qui m'est chère mais aujourd'hui je le hurle aux oreilles de personnes qui me sont aussi proches. Je ne le leur dis pas méchamment, je leur souhaite seulement de réussir ce spectacle parce que c'est le dernier. Je remonte en régie, casquette baissée, car je suis triste que ce soit presque fini. Pourtant dix minutes auparavant, avec les PCP, on ne pouvait plus s’arrêter de rire (ah oui, les «PCP», ce sont Maïlie, Soline et Léa, les trois autres régisseuses, mais je vais les appeler par leurs prénoms ici pour vous). On riait parce qu'on a voulu faire peur à Stéphane avec une pile... Ils sont fous ces régisseurs, n'est-ce pas ? Je suis donc triste car c'est la dernière fois que je peux récapituler le travail qui concerne chaque régisseuse avant l'envoi. La dernière fois qu'on voyait la salle remplie. La dernière fois qu'on allait la jouer. « On ouvre !!! Tenez-vous près ! ». C'est le signal. Mains sur la console, nous sommes armées de nos fusils pour envoyer de la bombe ce soir-là. Léger mouvement de « potard » (curseur) pour entrer dans cette ivresse que nous offre le théâtre, et aussi Rag'bar...

Brouhaha... Ça y est, ils sont là. Ils sourient, s'installent, attendent le spectacle. Habitués ou non, ils vont redécouvrir Cyrano. Et ils sont prêts. On ne peut plus reculer, puisque derrière nous il y a la fenêtre, mais aussi parce que le spectacle est lancé. Les comédiens entrent et jouent leurs rôles. Regard fixant la scène. Cette scène voilée par... un parking ?! Mais qui a eu la folle idée de planter sur nos vieilles planches un parking de banlieue ? Ce tapis où rôdent les musiciens, leurs instruments à la main. Ils jouent leurs personnages avant les premières répliques. Le speech de  Dom' s'entend enfin. A quoi sert-il ? Hormis à présenter la pièce et les différents acteurs du projet, il sert à déstresser nos chers comédiens, enfin, c'est ce qu'ils nous ont dit... Exigeantes ces mini-stars (oui « mini » parce que les grandes stars sont les régisseurs). 

La salle enfin pleine les répliques s'enchaînent. Quelques alexandrins par-ci par-là et top départ pour les premières notes. On franchit les difficultés sans peine, on court vers le prochain acte, et aussi vers les coulisses car le ruban de LED ne fonctionne plus !!! Grosse panique, on réfléchit très rapidement : tant pis on fera sans. Retour en régie. Les transitions nous font voyager d'acte en acte mais après ce spectacle le voyage touchera à sa fin. 

Dernier acte. Cyrano doit mourir, oui je viens de vous dévoiler la fin... On se prépare à envoyer le final. La dernière musique, celle qui conclut cette pièce. Dans une minute on l'envoie... Trente secondes... « La môm’ de Bergerac est morte assassinée ». Le sampleur ne fonctionne plus, on ne peut pas envoyer la musique... Non je rigole, ça, ça n'est pas arrivé et heureusement. Donc on envoie la musique, Soline se donne à fond en lumière, Maïlie encercle la scène avec la découpe et Léa envoie un maximum de fumée pour asphyxier la salle mais surtout pour les effets spéciaux. « Aaah ». Noir.

Et le combat continue... C'est le titre de la musique pour le salut. Nous courons vers les coulisses, petit hochement de tête vers Léa : on peut entrer en scène. Casquette retirée, lèvres étirées, on s'incline sous les applaudissements de ce cher  public.

La pièce est finie. Dernier salut et on m'annonce qu'ils vont chanter la chanson créée avec Yoline, « Le rap de bergerac ». Grande flatterie qu'ils m'ont faite ce soir-là. Je tire ma révérence...

Je viens de résumer notre dernière représentation mais je ne vous ai pas encore remerciés. Vous remercier pour ce que vous m'avez offert durant cette année. Tout ce que j'ai appris grâce à vous... 

D'abord les comédiens et musiciens. J'admire votre grande patience lorsqu'il fallait monter, démonter et tout régler avec nous. Je trouve que vous avez nettement progressé depuis le 2 septembre et c'est ce qui a fait de ce spectacle un chef d’œuvre. On a beaucoup échangé de rires et de larmes ensemble et pourtant on est resté soudé jusqu'au bout (un peu comme le ruban de LED même si celui-ci ne fonctionnait pas...). Bref je pense que je peux vous être redevable pour tout le bonheur que vous m'avez offert. Un milliard de remerciements.

Ensuite les professeurs. Si notre troupe de théâtre est notre seconde famille, alors vous voulez bien être tous les trois mes parents ??? Quoique... Supporter trois parents au lieu de deux c'est compliqué... Bon je vais réfléchir à ça et je vous rappellerai... Bref, sinon je voulais te dire un immense bravo à toi, Dom', car je crois (Je suis pas sûre, hein) que sans toi on n'aurait pas réalisé ce projet. Ton travail est toujours aussi remarquable, j'ai vraiment apprécié cette année à tes côtés. Bon, certes, tu nous pressais un peu le pas avant chaque représentation mais il le fallait. « On peut faire les balances ? », « heu... non, Dom', on n'a pas branché les enceintes... ». Et puis tu sais nous engueuler et nous réconforter quand il le faut. 

Maître Juju... Toi aussi tu es quelqu'un de génial. Tu es bien à l’écoute de chaque personne et tu sais trop bien faire les mots croisés !!! En revanche, la prochaine fois, ne me nomme pas la reine du branchement, appelle-moi simplement la reine, ça ira, ne t'inquiète pas ;-) Tu apportes beaucoup aux terminales je pense donc (je suis) merci pour eux. 

Enfin Stéphane ou PCP 5 ? Tu as été certes absent pendant plusieurs séances mais on ne t'en veut pas car, d'une part, on a pu être plus autonome et puis tu es tout de même venu à plusieurs cours. D'ailleurs, grâce à toi, j'ai choisi la régie lumière. Comme tu es plus proche de la régie lumière, c'est ce qu'on a le plus travaillé avec toi et j'ai pu découvrir plein de choses qui m'ont convaincue pour choisir mon avenir. Donc merci à toi. Et prends soin de notre PCP,  il est précieux comme Roxan.

Le meilleur pour la fin : les PETITES régisseuses. Vous m'avez fait aimer le mercredi plus que jamais... Chaque fois que l'on se croisait dans les couloirs je souriais parce que je repensais aux balais du marais, aux dessins qu'on a faits ou encore à notre régie «saltimbanque ». Bref beaucoup de souvenirs qui resteront dans ma mémoire. 

Aujourd’hui je coupe donc cette douce mélodie qu'était le théâtre, mais ne vous inquiétez pas je le fais en lent decrescendo... Et n’oubliez pas qu'à la fin de l'envoi de cette pièce VOUS m'avez touchée.

A bientôt, merci pour tout.

Camille PCP 1 

INDICE N° 3

Alors, vous commencez à avoir une petite idée ??? Non ! Voici un nouvel indice pour vous aider :

Invitation de nos cousins

Nos cousins de Lucie-Aubrac invitent leurs cousins de Truffaut à venir voir leur travail, conçu, écrit, réalisé et joué par eux, à partir de Cyrano de Bergerac

RDV 18h00 ce jeudi au théâtre du Marais

Il faudra annoncer le mot de passe suivant : "Lombric de la môme de Bergerac"

Sympas les cousins ! Soyez nombreux à aller les applaudir !!!!

Gagné !!!

Un seul indice a suffi à Mia (incroyable, non !?!) pour trouver la bonne réponse !!! Bravo à elle !!! Mais pour garder un peu de suspense, nous ne donnerons pas publiquement la solution de notre mystère avant la fin de la publication des 7 indices. Continuez à chercher, donc. Quant à notre championne, il lui faudra attendre la rentrée (le premier mercredi de travail) pour recevoir son prix. En tout cas, les lombrics nous étonneront jusqu'au bout !
(Et bravo aussi à José, Nolwen et Soline, qui ne sont pas loin derrière Mia. Un sacré podium, les lombrics olympiques !).

INDICE n° 2

LE VOICI :

Et l'an prochain ?

Mystère... mystère... le suspense est insoutenable...

Heureusement, maître Juju est là qui vient à votre secours...

Voici donc une série d'indices, qui permettront peut-être aux plus perspicaces (et encore, pas sûr, c'est dur...) d'identifier l'oeuvre et l'auteur qui constitueront notre pain quotidien de l'an prochain...

Allez, les fins limiers, sortez votre flair de votre poche et suivez la piste...

INDICE N° 1

La dernière de La môme est en ligne

Ça y est ! Vous allez pouvoir découvrir la captation de la toute dernière représentation de notre petite Môme, qui a bien grandi au cours de cette belle année passée ensemble et de ces sept représentations. Cette captation a été réalisée le samedi 20 mai, dans le forum du lycée. Merci mille fois à Jean-Marie, qui a réalisé ce film, comme chaque année. Il nous offre là un bien beau souvenir...

Il nous a par ailleurs demandé de publier ses remerciements à lui. Il nous remercie de le remercier... Voici ce qu'il nous a écrit : "‌Plaisir de recevoir encore cette année cette lettre des théâtreux... Merci, merci : si possible, mettre ces remerciements sur le site à côté du film 2017...

Bisous, J-M."

Et il a même scanné la lettre que nos lombrics avaient soigneusement concoctée pour lui. Trop mignon !

La pépite de JB

Cher JB, il nous épatera jusqu'au bout celui-là ! Voici sa pépite, elle est comme lui : en or massif. Forte, intense, pure et belle. 

Pour cette dernière année, j'ai décidé de ne pas vous lire ce message moi-même car j'en serais tout simplement incapable sans pleurer ou bégayer. Je veux que ce que j'ai à vous dire soit transmis de la façon la plus claire. 

Ces trois années de théâtre m'ont apporté tant de choses qui me sont essentielles à présent. Pour ceux qui s'en souviennent, je ne suis plus le JB d'il y a trois ans, timide, incapable d'aller vers les gens, bègue ou en manque de confiance en soi. Et ça, c'est grâce à vous, en grande partie, à cette belle et grande famille. Après je ne dis pas que je suis devenu totalement confiant et courageux mais je suis content de qui je suis devenu et des choix que j'ai faits. 

Ces trois ans m'ont aussi donné quelque chose qui me manquait depuis toujours : de vrais amis, à qui on peut faire confiance, rire de tout, avouer les choses les plus dures ou juste passer de bons moments. 

Lors de ma première année, je ne connaissais presque personne, j'avais peur d'être encore tout seul. A l'option, il n'y avait qu'une pincée de personnes que je « connaissais », mais ce ne fut pas un long problème car, dès que je suis venu le premier mercredi, de nombreuses personnes sont venues à moi, je n'avais jamais ressenti tant de sympathie venant de mes camarades. Ah ! la seconde ! quelle année ! Je me souviendrai toute ma vie des représentions de Madame est trop belle, que ce soit celle avec des « petits » problèmes techniques, celle de Saint-Jean (mon ancien collège) où des amis dans le public ont crié « C'est JB ! » dès que je suis rentré sur scène, la première où tout le monde était stressé, ou même la dernière où nous avons tous chanté la musique de strip-tease de Denis comme chanson d'adieu. Cette année-là fut compliquée pour moi mais les bons moments passés au théâtre me rendaient le sourire, ce qui me donna envie de continuer l'année d'après.

L'année dernière aussi fut riche en bons moments passés avec vous, c'est là je pense que je me suis fait les amis qui me tiennent tant à cœur.  

  Cette dernière année fut pour moi la plus belle, que ce soit en cours, avec mes amis, au théâtre ou même au niveau sentimental.

 Je ne pense pas pouvoir énumérer chaque bon moment passé avec vous car ils sont trop nombreux, mais ce dont je suis sûr, c'est qu'ils resteront à vie dans un coin de ma tête et que juste y penser me redonnera le sourire. 

L'année prochaine je serai séparé de vous, mais si je pleure aujourd'hui ce n'est pas car je suis triste de vous quitter, mais car je suis heureux de vous avoir connus.

J'espère vous revoir d'ici les prochaines représentations de l'option. De mon côté, je continuerai sûrement le théâtre mais je sais que ce sera drastiquement différent de celui de Truffaut, car ce sera sans vous.

Merci pour tout, tous autant que vous êtes. Je vous aime et adieu. 

Godart Jean-Baptiste, comédien de l'option de 2014 à 2017

La môme en photos

Et voici de nouveaux souvenirs de notre petite Môme de Bergerac. Il s'agit du premier montage des photos prises par Julien au cours de la résidence du mois d'avril au théâtre du Marais. Merci à notre Juju national !

La vidéo de la Môme

Voici, enfin, la première captation de notre Môme de Bergerac, filmée le vendredi 7 avril 2017 au théâtre du Marais de Challans. C'était le première... Merci à Séphane pour ce bien joli souvenir.

La pépite de Sara

Elle est forte, et belle, cette pépite. Que dire d'autre? Rien, sinon : "lisez" !

C'est fini, le silence se fait. 

Loin du bruit et de l'agitation, des cris et des pleurs, des sourires et des regards fatigués. On s'éloigne de ce monde qui résonne encore dans nos oreilles. On rentre dans nos maisons, dans nos lits. On quitte ce lieu tiède et toujours plein de vie, qui nous protégeait un peu du chaos extérieur. On avait appris à s'oublier dans cette parenthèse où l'on pense aux autres avant de penser à soi, où l'on pense en "nous" et non en "je". Ils sont tous partis briller ailleurs.

Et je m'assois sur mon lit, tout est passé si vite et pourtant mon cœur continue de battre fort dans mes oreilles, on croirait encore entendre la cohue de la troupe.

Dans ces salles sombres on pouvait sentir cette unité nous soutenir, ensemble on ne formait plus qu'un, en oubliant presque que le jour existait encore dehors. Nos lumières à nous faisaient danser ces ombres folles sur le rideau du fond. Pleine de magie, notre petite bulle s'élevait un peu plus à chaque représentation. 

Mais c'est fini, il faut se le dire, qu'aujourd'hui on se quitte. C'est fini mais avant de partir je dois vous dire merci. 

Merci pour ces deux années, ces deux pièces pour lesquelles on a tant donné, tant sué, crié, pleuré, mais surtout tant vécu. Je sais que ma mémoire et mes souvenirs finiront par se consumer, mais je n'oublierai pas les mercredis et les samedis intenses, les résidences éprouvantes, d'acharnement et d'émotion, les sandwichs à la statue ; qu'il pleuve, qu'il vente ou qu'il neige, toujours debout pour le théâtre. Je n'oublierai pas non plus les pendrillons et les enceintes de trois tonnes, les concentrations qui me faisaient me sentir si sereine avant de jouer et vos câlins qui me touchaient tant et pourtant qui me rendaient toujours plus forte, rassurée et confiante. 

Parfois on a voulu tout arrêter, tout abandonner ou encore s'entre-tuer ; mais aujourd'hui je suis fière de me retourner et de voir tout le chemin que nous avons parcouru et je ne regrette rien.

Ce soir je rentre, c'est fini, je sens mon cœur se serrer et mes yeux s'embuer, toutes ces images me reviennent et me submergent, et à cet instant je pense à vous. Je me sens si chanceuse d'avoir pu vivre cette expérience avec vous. 

Alors peut-être qu'aujourd'hui on doit se dire adieu mais je veux avant vous dire comme vous êtes tous beaux, bons, formidables et un énorme merci pour avoir embelli ces instants de ma vie 

Ce n'est qu'un au revoir mes frères car de mes souvenirs je vous emmènerai partout avec moi, vers l'infini et l'au-delà. 

Je vous adore, merci. 

Sara Vincent TLB, comédienne

de l'option théâtre lycée François-Truffaut

La pépite de Tinoos

Petits souvenirs d'une année... Voici, comme l'an passé, quelques pépites recueillies dans le torrent de l'année écoulée. Que restera-t-il de ce flot d'instants ? Nous commençons notre série 2017 avec la pépite de celle qui a choisi de s'appeler ici Tinoos, une élève de CAA. Une petite pépite à plusieurs facettes...

Ma pépite

Le jour m’ayant le plus marqué est le jour du festival « Y’a d’la voix ». Après avoir répété, nous nous sommes réunis place de l’Europe. Nous avons produit plusieurs performances durant la matinée et l’après-midi.

Nous sommes rentrés au lycée et j’ai pu aider à préparer les décors pour le spectacle La môme de Bergerac, qui se déroulait le soir même. Après avoir préparé, nous avons mangé avec des comédiens dans la bonne humeur. Nous avons fait la relaxation avec tous les comédiens et, après, il y a eu l’ouverture des portes. J’ai adoré cette soirée car c’est grâce à ce projet, et à la troupe, que je me suis sentie utile.

Merci pour cette belle année, à l’année prochaine, j’espère.

Tinoos