Suite des photos de mercredi

 De la statue isolée sur son socle au tableau collectif, une image qui prend sens...

Les premières photos de mercredi

 

Quelques mots pour un can'art

 Mercredi 20 septembre 2023

Gaëlle : « Le théâtre = l’endroit où j’ai pu exprimer mon humanité. / partage – écoute – créativité – solidarité »

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Un temps d’ancrage dans le moment présent. Se remémorer la scène, on remonte le temps : assis sur les gradins, et vous tournez la page ; la descente des escaliers, et vous tournez la page ; ici, maintenant, debout, quel état ? et vous tournez la page.
Respiration, bodyscan. Être, pleinement, dans son corps. Une présence collective qui se densifie, une forme de sérénité posée, apaisée, centrée, un rempart que les perturbations extérieures ne dérangent pas, n’entament pas.
Et le son monte, timide. a – é – i – o.
L’harmonie de l’ensemble et la difficulté d’être, pleinement, sans gêne, dans ces exercices simples. Combien les corps et les voix sont engoncés, mal à l’aise, ayant perdu la spontanéité de l’enfant. Peu à peu, plus d’engagement.
Aï, Ia, Oldom : la chaîne humaine. Engagez-vous ! Tout l’art du comédien. Revenir tout le temps au moment présent. Réinventer à chaque fois.

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Les voir noter sur leur can’art, présents, concentrés, appliqués : c’est beau.
Blog : Haut les cœurs, Fauve – Metamorphosis 2, Philip Glass

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Avec la régie - ils sont 10 régisseurs (il en manque 1) : attentifs, actifs, intéressés. Un super échange pour poser les règles de fonctionnement et les outils. Pros – profs – comédiens – régisseurs – tous et chacun : les doigts d’une même main

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Uniquement les comédiens, les corps en mouvement, ils prennent vie !
Les consignes varient, les corps évoluent différemment, une palette infinie.
Ralentissement de la marche. La présence gagne en densité. Un silence intense, des « corps remplis ».
Fatigués, stressés, apeurés, en colère. C’est aussi dans la respiration. Arrêt en gardant l’état, immobilité en ligne vers nous, les spectateurs. Puissance du tableau. La sonorisation peu à peu. Oui ! l’acte prend sens et vie et émotion et force !                                 

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Deux groupes (un en action, l’autre spectateur). Un socle de statue. Imaginer une pose (ce qu’on cherche à jouer doit être clair). Ensuite les autres du groupe viennent se placer pour compléter le tableau. Le groupe spectateur formule le sens du tableau qu’il a sous les yeux.
La première proposition doit être claire, le groupe se constitue peu à peu. Être à l’écoute des partenaires, porter une énergie. Placement : penser aux partenaires/ au public (visibilité). Le comique de contrepoint (Ewen, Morgane).
Ajout d’un court texte par personnage, dit une fois le tableau constitué : un autre sens parfois.
Bel équilibre au plateau, rester dans l’image.
Être à l’écoute les uns des autres, pour le visuel comme pour le sonore. Attention à la tendance à faire tous la même chose.
L’accouchement de Luis ! Et Lou, qu’est-ce qu’elle a contre les roux !?
L’imaginaire se développe, les corps s’engagent.

Le théâtre c’est la vie, y’a pas à dire.

Et de 2, comme Metamorphosis 2

 

Petit souvenir musical de la séance d'hier

 

C'est quoi le calcanéum ?

Pas de Pascal sans calcanéum, c'est maintenant une tradition ! Quelques explications pour nos calam'arts...

Le calcanéum forme notre talon. Il est un os particulier en contact direct avec le sol et sur lequel repose l'ensemble du corps. Il assure la transition entre la verticalité du squelette axial et l'horizontalité du pied permettant la marche.

 

Le butō en quelques mots

Voici ce que nous en dit Wikipédia (extraits):

Le butō est une danse née au Japon dans les années 1960. Cette « danse du corps obscur » s'inscrit en rupture avec les arts vivants traditionnels. Le butō est né non pas pour évacuer la souffrance provoquée par les événements tragiques d'Hiroshima et de Nagasaki de 1945, comme on l'a souvent dit, mais des remous sociopolitiques qui secouèrent le Japon à cette époque. Le butō est fondé par Tatsumi Hijikata (1928-1986), avec lequel collabora Kazuo Ōno (1906-2010).

Le terme japonais butō (舞踏) est composé de deux idéogrammes ; le premier, bu, signifie « danser » et le second, tō, « taper au sol ». Il désigne depuis le XIXe siècle les danses étrangères importées au sein de l'archipel. À sa naissance, le butō a été nourri par les avant-gardes artistiques européennes.

Le butō est imprégné de bouddhisme et de croyances shintô. Cette danse n'est pas spectaculaire au sens où elle relève d'une introspection, d'une disponibilité au monde. Explorant les spécificités du corps japonais, le butō aborde des thématiques universelles.

Née dans un contexte sociopolitique d'après-guerre, cette danse subversive se caractérise par sa lenteur, sa poésie et son minimalisme. Elle évoque une imagerie grotesque, des sujets tabous, des environnements extrêmes, absurdes. Le butō est couramment dansé avec le corps presque nu, peint en blanc et le crâne rasé, souvent interprété avec des mouvements extrêmement lents avec ou sans public.

 Mais, il existe autant de formes de butō qu'il existe de danseuses et de danseurs. Il n'y a pas de style fixé, cela peut être purement conceptuel sans aucun mouvement. L'artiste sonde les instances de son esprit, sa relation au cosmos et l'inscription de son être au cœur de l'univers.

Comment compléter le can’art ?

Les profs jouent le jeu : voici la prise de notes de Dom lors de la séance de mercredi dernier. Une prise de notes plus détaillée que ce que pourront faire les Calam’arts, qui ne sont pas uniquement spectateurs de chaque séance, eux… Et ce qui suit n'est en rien un exemple à suivre, mais plutôt une proposition parmi tant d'autres...

Mercredi 13 septembre 2023

Les Entonno’arts deviennent des Calam’arts. Quel pan’art !

Les citations de Pascal. Ah ! Que serait le monde sans les citations de Pascal !…

(Buto : mettre photos blog)

Le rôle de l’encadrant : interroger

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En piste. S’interroger sur notre corps, notre premier instrument. Comme un musicien qui fait ses gammes.

Je suis le maître du Temps. 20’. Les sifflantes ss – ch – ff. Sons timides et souffles courts.

Se rendre disponible à ce qui va advenir. Une musique s’installe, comme une houle, lente. Tout est dans le souffle.

(Calcanéum : blog). Talon – pointe.

Libérez-vous !

C’est beau quand ils sont tous ensemble. Difficile, le corps hors de ses gongs étriqués de l’habitude !

Se vider vraiment, se remplir vraiment : contraire à nos habitudes. Le théâtre n’est pas le lieu de la demi-mesure : c’est la vie, pleine et entière. Des ressources insoupçonnées.

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Gong. 20’, après la prise de notes.

Marche chacun dans sa bulle. 1 personne dt on se tient éloigné. Ensuite 2, ensuite 3.

La beauté de la marche quand la concentration est là. Être entièrement à ce qu’on fait. L’absence d’intensité, de profondeur, de vérité quand la concentration n’est pas là : un jeu anecdotique, vide et vain. Ce mouvement collectif est un souffle, aussi. La présence progresse au fur et à mesure.

Choisir 1 des 6 ↦ être au plus près de cette personne : des grappes se forment. Arrêt. Reprise de la fuite des 6. Puis de l’attirance.

Éloignement - rapprochement : comme un battement / une pulsation

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15’ : préparation des impros. On ne fait pas de théâtre assis ↦ Tester en corps, en vie, en jeu les propositions.

Trois mots : secret, éclat, mouvement.

Pascal : ce qui m’intéresse, tout ce qui n’est pas dit. Le théâtre vit sans mots.

Les retours : Soyez dans l’acte dans la préparation, pas uniquement dans la pensée.

Trop rapide pour tout le monde : laisser le temps. Se faire entendre. Est-on obligé d’être explicatif, illustratif avec un texte ?

Richesse des potentialités, des choix possibles.

Et comment tuer en 1 fraction de seconde un beau moment par un rire à côté de la plaque… Quel gâchis...

Suite des photos de mercredi : les impros

Photos de mercredi (début)

Échauffement corporel et vocal, travail autour de la prise de notes pour le can'art, Pascal à la manœuvre.

 

Et mercredi prochain... c'est Gaëlle !

Gaëlle, à droite

Rencontre ou retrouvailles, encore, mercredi prochain. Ce sera cette fois Gaëlle Clérivet qui viendra rencontrer nos théâtreux préférés. Une nouvelle séance de groupe autour de la thématique du MUR. Vivement mercredi !!!

Donc nos entonno'arts seront des...

 Calam'arts ! 

Yeah!

y sont pas trop mignons ???

Ca, c'est Pascal...

 

« Immobilité et mouvement, absence ou présence du son, ténèbres et lumière : incessantes variations, perpétuelles oscillations du temps et de l’espace que l’on reçoit dans la frontalité. Entre les deux côtés, entre le regardant et le regardé, quelque chose doit advenir, vers quoi tend le corps dans son dialogue avec la gravité ; et c’est parce qu’il n’affronte là qu’une absence, que le corps est là, comme ce qui rend présent le monde. »

Ushio Amagatsu - Dialogue avec la gravité

 

Demain, c'est Pascal !

Nos ???'arts feront connaissance (ou retrouveront pour les anciens) Pascal Arbeille de L’instant avant l'aube, l'un de nos deux partenaires professionnels. Une séance découverte autour de la thématique du MUR. De mur en MurMurs, tout un programme ! A demain pour de nouvelles aventures donc !

Mercredi dernier : en piste !

En action, évidemment !

Quelques images, prises par maître Juju, des activités de mercredi, dont une mise en situation avec un extrait du Malade Imaginaire, pour tester en accéléré ce que sera le travail de création du semestre à venir, et du suivant. Première séance et déjà à fond, nos ???'arts !

Les murs en mots...

Quelques expressions autour du mur... Nous en aurons bientôt besoin... Mais n'en disons pas plus... car

Les murs ont des oreilles - le quatrième mur - faire le mur - le mur du son - raser les murs - le mur des lamentations - se taper la tête contre les murs - briser le quatrième mur - pousser les murs - au pied du mur - aller (droit) dans le mur - une poule sur un mur - parler à un mur - se prendre un mur - être collé contre un mur - dos au mur - enfermé entre quatre murs - etc.

Photos de groupe

Ils sont pas beaux nos ???'arts ?

Hier c'était la reprise ! Avec les bonnes vieilles habitudes, dont la photo de famille... Une famille encore provisoire, d'autres vont nous rejoindre, on les attend avec impatience. Quel nom en 'art porteront nos théâtreux ??? Le suspense prendra fin mercredi prochain. Affaire à suivre...