Rappel des jour et horaires : Mardi 19 avril
Premier groupe : RDV à 12h50 devant le théâtre du Marais - fin de la rencontre à 14h20 pour un retour au lycée pour les cours de 15h00
Deuxième groupe : RDV à 14h20 devant le théâtre du Marais (vous n'assisterez pas au cours de 14h00 à 15h00) - fin de la rencontre vers 15h35 pour un retour au lycée pour les cours de 16h00
Okelenso propose une musique afro-cubaine gourmande et métissée, un moment d'échange entre les tambours de cuba et les musiques du monde. La maîtrise des difficultés du mélange des esthétiques, les compositions abouties et les arrangements ciselés sont les forces d’Okelenso. De mélodies riches en rythmes épicés , un concert d’Okelenso est un moment intense et nuancé à savourer du néophyte au mélomane.
Tout aussi métissé que sa musique, Okelenso est un néologisme poétique, mot tissé de deux mots et d'une expression...».
Omele, mot lucumi de Cuba qui signifie tambour.
Kelele, mot yorouba du Nigéria qui signifie petit, charmant.
And so one, expression anglaise qui signifie « et cetera ».
OKELENSO invite au voyage…
Olivier Congar, Mike Delevallez et Stéphane Guyon nous offrent par leur complicité musicale toute l’amplitude polyrythmique de leurs multiples percussions. L’équilibre entre une palette de sonorités aussi surprenantes qu’inattendues et la maîtrise de leur jeu nous subjuguent. Le contrebassiste et bassiste Ronan Prual construit le pont nécessaire entre rythmes et mélodies. Possédant un sens aiguisé de l’architecture musicale, il jongle talentueusement entre les accents et l’abondance du débit.La sensibilité de Stéphane Hugli aux claviers nous vaut la surprise d’être saisis par des improvisations virtuoses et des harmonies riches qui servent généreusement la musicalité des compositions. Entre chœurs, solos et leads Marguerite Lorenzi et Fatna Congar mêlent, entremêlent ou démêlent avec tact leurs voix féminines aux voix masculines, pour nous transmettre une émotion qu’aucun instrument ne saurait supplanter. Des voix qui nous touchent et nous enchantent de paroles en dialectes Arara et Yoruba que les esclaves noirs de cuba ont su préserver et créoliser malgré leurs conditions. La musique métissée et résolument actuelle d’Okelenso prête au voyage et à une traversée des âges avec pour héritage la profondeur d’une culture dense provenant de la nuit des temps.
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