On l'a dit et redit, y compris sur ce blog. Il n'est peut-être pas inutile de rappeler ces quelques conseils :
Élèves de terminale, soyez très vigilants dans la conception et la rédaction de vos dossiers pour l'option facultative théâtre. Quelques points essentiels qu'il n'est pas inutile de rappeler :
1) Il s'agit d'un dossier de PRATIQUE ARTISTIQUE THÉÂTRALE, pas un dossier de philosophie ou de littérature ou de sociologie ou d'histoire de l'art ou d'histoire du théâtre... La question est : comment traduisez-vous théâtralement (par le jeu, les expressions physiques, la posture, la voix, le jeu avec les partenaires, les accessoires, les décors, les costumes, les déplacements, l'utilisation de l'espace, les lumières, le son, etc.) l'idée qui constitue votre problématique ? Votre questionnement, votre réflexion doivent donc trouver des réponses précises (le théâtre, c'est du concret...).
2) C'est un DOSSIER : privilégiez la forme du dossier avec plan apparent, titres et sous-titres explicites, numérotation claire, encarts et annexes, illustrations variées (vous facilitez ainsi la lecture de votre évaluateur).
3) Il s'agit de VOTRE APPORT dans le projet collectif : c'est vous qui êtes au centre. Le sujet comme les réponses doivent impérativement traiter de ce que VOUS avez fait, apporté, proposé, des réponses que VOUS avez données, de VOTRE compréhension, même si, bien sûr, le théâtre est un projet collectif où chacun amène sa pierre à l'édification d'une réalisation commune.
4) Le but est de répondre à votre problématique, pas de raconter l'histoire ou votre vie. Vous devez faire une argumentation, pas une narration. Votre plan doit reprendre les mots clefs de votre problématique et y apporter des réponses. Ces réponses sont à prendre aussi bien dans notre travail de l'année que dans l'analyse des spectacles vus.
5) Votre correcteur ne connaît rien de notre projet. Donnez-lui quelques clefs explicatives pour qu'il ne soit pas complètement perdu : résumé de la création (en lien avec votre problématique), extraits significatifs du texte, définition rapide, etc. Par exemple, si vous parlez sans autres précisions du "tableau A", ou de la "danse des chaînes", ou du "final", ou de "Tiresias", etc. sans expliquer brièvement de quoi il s'agit, le pauvre lecteur ne comprendra strictement rien !
6) Utilisez tous les médias pour vous faire comprendre, pas seulement l'écrit : photos de répétition, schémas, illustrations (tableaux, photos historiques), etc. C'est souvent plus clair et cela évite d'avoir à tout décrire, un commentaire analytique suffit alors et rend plus concrète votre réflexion. N'hésitez pas aussi à illustrer concrètement les références qui vous ont enrichis, à l'aide d'images variées (notamment celles du blog, mais pas seulement !).
7) Évitez d'utiliser le terme de "pièce" : cela met l'accent uniquement sur le produit final (le spectacle) qui n'est qu'un aspect de notre travail. Parlez plutôt de "projet" ou de "création", ou de "travail", ou de "démarche", ou de "construction", etc. Cela met l'accent davantage sur le processus que sur le résultat. Attention d'autre part, notre support n'est pas la pièce d'Euripide mais une adaptation, il faut le signaler !
8) Ne limitez pas votre réflexion à "votre scène" : vous êtes présents à de nombreux moments, dans de nombreux personnages, dans des situations variées... Utilisez tout ce matériau, s'il entre dans la réflexion de votre problématique.
9) La correction de l'expression et de l'orthographe ne sont pas des aspects secondaires. Vous risquez de vous "griller" d'emblée si vous produisez un dossier couvert de fautes et d'incorrections. D'une part, on risque de ne pas comprendre ce que vous voulez dire, d'autre part cela montre un profond manque de respect pour celui qui vous lit, et enfin cela fait preuve de votre part d'une grande désinvolture, et de bien peu d'intelligence... Pensez également à indiquer les références des sources que vous utilisez (sites internet, copyright images, etc.).
C'était dans Le Courrier Vendéen du 24 mars. Notre équipe de com a bien travaillé. La preuve :
C'était dans le Ouest-France du 23 mars. Notre équipe de com a décidément fait du beau boulot!
Mardi dernier, les élèves de CAA1 ont accueilli le correspondant de Ouest-France, pour évoquer avec lui le projet artistique du lycée. Quelques photos souvenirs :
Dionysos a pour attributs la vigne (ampelos) dans tous ses aspects, la branche (skutalè, oskhos) porteuse de grappes (botrus, staphulè) et de sarments (klèma), mais aussi le lierre (kissos), le roseau qui sert à confectionner les pipeaux (surinx) et la pomme de pin (strobilos).
Dionysos est lié à la dévoration de chair crue (ômos), ce qui a amené certains interprètes à le rapprocher d’autres dieux barbares d’anciens temps du cannibalisme, dieu dévorant et dieu dévoré comme le dieu égéen Zagreus.
Le vieux Silène et les Satyres sont représentés nus et le phallos, qu’ils portent plus ou moins droit (ithuphallos) en proportion de leur âge et de l’époque où il sont représentés, est le symbole de fécondité que l’on porte à Athènes lors des processions des Dionysies rustiques en décembre.
En tant que Dieu de la fécondité et de la puissance, Dionysos est associé au bouc (tragos), et au taureau dont il porte souvent la corne (taurokerôs) à la main dans l’iconographie.
Les mythographes analysent cette chevauchée comme une intimité de Dionysos avec les animaux sauvages, que ses suivantes les ménades savent également dompter : Dionysos est celui qui libère et maîtrise à la fois la violence animale.
La torche (daïs) est un attribut de Dionysos : lors des Lénées en janvier-février, le dadouque (porteur de torche) est celui qui réveille les femmes dans la nuit et les invite à danser. Mais le dieu est aussi, ce qui est lié à la fécondité, à l’humidité de la mer et des marais (Hyès, Limnaios).
Les instruments de musique
Si les Dionysos ont dans l'ensemble bien trouvé leur unité visuelle (il reste encore des vestes à customiser...), ce n'est pas encore le cas des Penthée et de leurs soldats. C'est dû en partie au fait que tout le monde n'a pas encore les accessoires en plus du casque, sans même parler de la combinaison blanche (genouillères et coudières noires, cordon en chaîne avec fermeture en cadenas). Il faut vite les trouver !!!
Et nous allons ajouter un accessoire (en rappel du casque noir) : bandeau ou foulard noir noué dans les cheveux. Attention, il faut que vous puissiez enfiler le casque avec ce nouvel accessoire). Ça permettra également de cacher les chevelures féminines. Voici quelques exemples en photos.
Deuxième samedi de répétition après-demain, le 19 mars. Les consignes sont les mêmes que pour le précédent samedi, il y a quinze jours. Reportez-vous au message correspondant: http://truffaut-theatre.blogspot.fr/2016/02/samedi-on-bosse.html.
Mardi dernier, Magalie Dupont, journaliste au Courrier Vendéen, est venue interviewer les CAA1, afin de s’informer sur notre travail et sur la pièce en général. Une nouvelle conférence de presse nous attend cette semaine !
Récit, théâtre, projections, musiques et chansons sont les ingrédients de ce spectacle intime qui témoigne, à travers les mémoires de régiment de Lucien Violleau, cultivateur vendéen retenu en captivité en Allemagne, de huit années passées au plus près des péripéties de la guerre.
Départ du bus à 19h30 (soyez présents un peu avant !), retour au lycée prévu vers 22h45. Pour tous les DP qui n'auront pas le temps de rentrer chez eux entre la fin de la séance théâtre et le départ pour La Roche, pensez à apporter un pique-nique ou de l'argent pour aller vous acheter de quoi manger.
La beauté laisse place à un amas de lambeaux de tissus gorgés d’eau froide. Ce sont nos corps, nos idéaux, nos cellules qui s’usent avec le temps. La certitude d’éternité, toutes nos croyances d’enfants s’effondrent en même temps que ces corps. La scène est devenue un champ de bataille sur lequel nous sommes en deuil et nous sommes à l’abandon, un espace pour l’exploration de l’état d’être en vie. Les corps et les lambeaux de vêtements sont dans l’engrenage d’une mécanique pour faire disparaître l’eau, symbole de nos larmes. Elles sont, celles que je nomme «nos rageuses», assoiffées d’envies, prêtes à se battre pour assécher les dernières gouttes, savoureusement hors de contrôle. Elles combattent non pour troubler l’ordre, mais s’affranchir de la douleur, tel est l’enjeu. Rivaliser, s’extraire est alors un acte à la portée de chacune et de chacun. Faut-il encore en avoir la puissance. Nous relèverons-nous ? Elles sont cinq porteuses de notre refus, des «rageuses» venues pour en finir avec le mythe…
