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Mercredi 16 mars : on sort

Encore une belle soirée en perspective.... On va voir
Belle d’Hier
 Création 2015 de la compagnie Non Nova - mise en scène : Phia Ménard et Jean-Luc Beaujault
genre : "inclassable" - grand R (La Roche-sur-Yon) - mercredi 16 mars - 20h30
Départ du bus à 19h30 (soyez présents un peu avant !), retour au lycée prévu vers 22h45. Pour tous les DP qui n'auront pas le temps de rentrer chez eux entre la fin de la séance théâtre et le départ pour La Roche, pensez à apporter un pique-nique ou de l'argent pour aller vous acheter de quoi manger.
Une vidéo à aller voir absolument : https://vimeo.com/132521470
Mythes du "prince" et du "sauveur", féminité, masculinité, combat pour sa liberté... Autant de mots qui vont résonner en nous, pas vrai les manchots ?
Quelques mots sur le spectacle :

[...] Pour le projet Belle d’Hier, c’est la violence de la confrontation entre l’humain et la matière qui est importante, pour donner la force dramaturgique et émotionnelle. L’eau froide provenant de la décongélation est très froide. C’est une eau peu accueillante porteuse de symboles, une trace de nos désillusions et de nos larmes. Ah le mythe du sauveur ! L’idéalisation de l’homme et de la femme, dans le sens de la beauté, de l’amour, de la jeunesse, de l’héroïsme. Ainsi je vous invite au ballet des prétendantes, celle des femmes princesses, à l’image des parures et des apparats. Devant vous, sur la scène, cinq corps, cinq femmes, elles sont vous, moi, nous toutes et tous aux prises avec ce désir d’être choisis, désirés, élus. Elles sont les bonnes, les filles qui jouent à installer le tableau, une scène d’un bal figé de «carapaces» congelées en formes humaines : des princesses, des princes, des mariées, des enfants, des saintes, des icônes, une image d’un sacre. Une solennité rendue par le froid semble‐t-il éternel… Ces carapaces ce sont nos corps, le vôtre, le mien, enrobés, moulés, pétrifiés, que nous regardons se transformer sous l’effet de la décomposition.
La beauté laisse place à un amas de lambeaux de tissus gorgés d’eau froide. Ce sont nos corps, nos idéaux, nos cellules qui s’usent avec le temps. La certitude d’éternité, toutes nos croyances d’enfants s’effondrent en même temps que ces corps. La scène est devenue un champ de bataille sur lequel nous sommes en deuil et nous sommes à l’abandon, un espace pour l’exploration de l’état d’être en vie. Les corps et les lambeaux de vêtements sont dans l’engrenage d’une mécanique pour faire disparaître l’eau, symbole de nos larmes. Elles sont, celles que je nomme «nos rageuses», assoiffées d’envies, prêtes à se battre pour assécher les dernières gouttes, savoureusement hors de contrôle. Elles combattent non pour troubler l’ordre, mais s’affranchir de la douleur, tel est l’enjeu. Rivaliser, s’extraire est alors un acte à la portée de chacune et de chacun. Faut-il encore en avoir la puissance. Nous relèverons-nous ? Elles sont cinq porteuses de notre refus, des «rageuses» venues pour en finir avec le mythe…
Phia Ménard

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