vendredi 18 octobre 2024

Mercredi 13 novembre : séance importante !

Mercredi 13, retenez bien cette date, les Barb'arts ! Et ce pour plusieurs raisons :

1) Elle aura lieu non pas au lycée mais au théâtre du Marais. RDV directement là-bas pour 13h30. Les horaires sont ceux de d'habitude. C'est la séance Reg'art :

les Barb'arts exposeront leur projet de scénographie à Romuald et Jeff, les régisseurs professionnels du théâtre. L'occasion de découvrir les lieux, et notamment le plateau, pour permettre à nos régisseurs pros préférés de tout installer pour le futur Présento'art (20 et 21 janvier 2025).

2) Nous ferons le point sur la lecture des œuvres qui servent de support aux groupes. La lecture de l’œuvre complète fait partie du programme, ne l'oubliez pas les Barb'arts !

3) Nous récupérerons les can'arts des secondes, pour pouvoir procéder aux appréciations du premier trimestre. Rappel : pas de can'art = pas d'appréciation dans le bulletin.

A bientôt, donc, les Barb'arts, pour de nouvelles aventures !!!

jeudi 17 octobre 2024

Quand on aime on ne compte pas !

 

Une autre sortie prévue pour bientôt (les détails pratiques de la sortie bientôt sur ce blog)... Les Barb'arts n'arrêtent pas ! Ce sera au théâtre Le Marais :

Jeudi 21 novembre 2024 à 20h30 par la compagnie La Fidèle Idée

 37, Cielskaïa

 

RDV 20H15 dans le hall du théâtre

(les internes, vous venez avec Juju. RDV 19h45 à l'entrée du lycée)

Au 37 Cielskaïa, dans un village de Biélorussie, il y a la maison où est née Léocadie. Déportée en Allemagne en 1941, elle rencontre un Français qu’elle épouse et suit jusqu’en Vendée à la fin de la guerre. Elle y passera alors toute sa vie sans jamais revoir sa famille ni sa terre natale. « Pourquoi aux mots Pologne ou Biélorussie mon cœur battait soudain comme s’il me disait quelque chose ? Alors j’y suis allé, j’ai cherché. »

Guillaume Gatteau, comédien et metteur en scène de la compagnie La Fidèle idée revient sur les traces de sa grand-mère maternelle dans une épopée poétique et géopolitique. Une pièce poignante sur les vies tranchées par l’Histoire. Durée 1h30.

Mise en scène Guillaume Gatteau - Texte (commande d’écriture) Alexandre Koutchevsky - Jeu Philippe Bodet, Emmanuelle Briffaud, Charline Grand, Gérard Guérif, David Maisse - Scénographie, costumes Tim Northam - Création lumière Jean-Pascal Pracht - Création sonore et régie son Sylvain Nouguier - Création vidéo Tommy Poisson - Régie générale, lumière et vidéo Jessica Hemme - Regard chorégraphique Annabelle Loiseau et Pierre Bolo – Cie Chute Libre

mercredi 16 octobre 2024

Nouvelle sortie théâtre à la rentrée

Chouette ! Ça rendra plus légère la rentrée, pas vrai les Barb'arts ! Une belle occasion de découvrir le théâtre du Marais rénové. La représentation aura lieu le jeudi 7 novembre - début de la séance : 10h30 - durée 1h10. Barb'arts, respectez bien les horaires : Départ du lycée : 9h50 / RDV au Marais : 10h10 / Retour Lycée : 12h10. Tout ça c'est bien beau, mais pour voir quoi ??? Ceci :

 Mais qu'est ce qu'ils font là ? Cie L'Origine des autres

Eszter, son mari Loup et leur fils Bruno, âgé de cinq ans, sont surpris dans leur appartement au beau milieu de la nuit par l’arrivée de la sœur d'Eszter, Ernella, ainsi que son mari Albert et de leur fille Laura. Ils rentrent après une année passée en Écosse où, contrairement à leurs attentes, ils n'ont pas réussi à s'intégrer. Il devient vite évident que les deux familles ne se sont jamais vraiment accordées. Ce huis clos fait surgir des tensions et des conflits depuis longtemps enfouis.

Texte de Hajdu Szabolcs - Petra Kőrösi : traduction en français et mise en scène - Avec Doriane Gautreau, Antoine Herniotte, François Jaulin, Manon Kneusé, Yannik Landrein, Lilla Sárosdi - Julien Kosellek : lumières - Marion Corbal : production, administration

Coproductions : Scène Nationale Les Gémeaux - Sceaux, Théâtre du Champ de Bataille – Angers / Soutiens et résidences : La Balise - Pays de St Gilles Croix de Vie, Théâtre Le Marais de Challans / Soutiens institutionnels : Aide à la création de la DRAC Pays de La Loire

vendredi 4 octobre 2024

Lundi, on sort !

Premier spectacle professionnel pour les Barb'arts, les petits vein'arts ! Direction La Roche-sur-Yon pour un spectacle qui devrait rester dans les mémo'arts !

En réunissant les mots de Georges Feydeau et de Lars Norén, deux écritures qu’un siècle sépare, Émilie Anna Maillet nous offre un spectacle vaudevillesque et politique sur le couple et l’invisibilisation de la femme dans notre société.

Ventroux vient d’être élu député et il pourrait bien être nommé ministre d’ici peu. Il navigue dans les hautes sphères politiques et se rêve président de la République. Sa femme, Clarisse, le représente dans des soirées mondaines. Réduite à un outil de communication par son mari, Clarisse va finir par se rebeller, se dévêtir pour se sentir exister, se promener nue comme une arme de revendication. Avec cette pièce la metteuse en scène Émilie Anna Maillet signe le tour de force d’adapter Mais n’te promène donc pas toute nue de Georges Feydeau (1862-1921) et des extraits de l’œuvre du poète et dramaturge suédois Lars Norén (1944-2021) dont sa pièce La Veillée. Interrogeant la question de la réappropriation par les femmes de leurs corps et de leurs vies, de la première vague de féminisme du XIXe siècle, aux années soixante-dix, en passant par le mouvement #Metoo, cette pièce est aussi une puissante machine à jouer, un moment de théâtre engagé et décoiffant.

Un mélange subtil entre Georges Feydeau et Lars Norén, à un siècle de distance, entre humour et acidité.

Lun. 7 oct. - 20h30 - Le Manège, La Roche-sur-Yon - Durée 1h15
   RDV devant l’accueil 19h25 précises - retour estimé : 22h35

Mise en scène et dramaturgie : Emilie Anna Maillet | Avec : Sébastien Lalanne (Ventroux), Denis Lejeune (Hochepaix), Marion Suzanne (Clarisse), Arthur Chrisp (De Jaival), François Merville (Victor / batterie), Noé Mercklé (cadreur) | Scénographie : Benjamin Gabrié | Création vidéo : Maxime Lethelier et Jean François Domingues | Création musicale : François Merville | Création lumière et régie générale : Laurent Beucher | Régie son et vidéo : Noé Mercklé et Hippolyte Leblanc L Régie plateau : en cours | Réseau : Thibaut Le Garrec L Assistanat mise en scène : Clarisse Sellier | Construction : Benjamin Gabrié, Yohann Chemmoul et les Ateliers de la Comédie de Saint-Etienne | Avec l’aimable participation vidéo de David Migeot et Fabrice Pierre, ainsi que de François Kergoulay dans le rôle de Georges Clemenceau | Administration de production : Alexandra Servigne | Diffusion : Bureau Rustine – Jean Luc Weinich

jeudi 3 octobre 2024

C'est quoi les barbares suite

Et comme rien ne fait peur à nos latinistes, ils ont même prévu une version pour une lecture audio. Joli travail !

Si je vous dis « barbares », vous aurez tendance à imaginer des peuples peu civilisés, hirsutes et brutaux, vêtus de peaux de bêtes, ignorant l’usage du shampooing, et hurlant des grognements incompréhensibles en se ruant vers vous la hache à la main. Sachez que cela n’a pas toujours été le cas. Cette vision du barbare peu aimable s’est façonnée au fil du temps dans la langue française, influencée par nos leçons d’histoire où l’on évoquait de terribles tribus venues envahir l’Europe, et ayant par exemple pour chef le redoutable Attila, véritable Roundup de l’antiquité puisque, disait-on, là où il passait, l’herbe ne repoussait plus.

Si nous remontons dans l’étymologie du mot barbare, nous faisons une première halte chez les Romains. Le barbarus romain n’est, justement, pas romain. C’est d’abord un étranger au territoire de Rome, puis à la fin de l’empire, il désigne un étranger hostile, voire un ennemi. Remontons encore un peu plus, et accostons chez les Grecs, pour lesquels le barbaros est là aussi l’étranger. Mais le Grec nous explique le mot barbaros lui-même : il s’agit de l’onomatopée bar-bar, c’est-à-dire, ce que le Grec éduqué et civilisé entendait quand s’exprimait le dit étranger : bar-bar-bar… Un sabir incompréhensible et sans doute aussi un peu méprisable au regard des chefs d’œuvre d’harmonie et d’éloquence que nous devons à Socrate, Platon, Démosthène et Homère.

N'en tenons pas rigueur aux anciens peuples helléniques, nous Français avons traité avec autant de hauteur les Bretons qui se présentaient dans nos auberges, en prétendant qu'ils baragouinaient, de bara-, pain, et gwin-, vin, en langue bretonne. Les pauvres Bretons n'en demandaient en réalité pas plus que les autres voyageurs, mais leur pain "bara" les assimilait pourtant aux antiques barbares. Quittons la Bretagne pour l'Afrique, où les Arabes avaient eux aussi leurs barbares, qui devinrent par le biais de l'espagnol, bereber, c'est-à-dire, le peuple berbère d'Afrique du Nord, et non pas "bérets verts", bien que ces derniers, issus de la légion étrangère, puissent également inspirer la frousse, notamment leurs soldats nommés pionniers, portant une hache, un tablier de buffle, et une longue barbe.

Et on en arrive à la question suivante : Les barbares portent-ils la barbe ? Si le cœur leur en dit, mais il n'y a pas de parenté étymologique attestée entre ces deux mots, n'en déplaise à l'imagerie traditionnelle. Bref, de même que l'habit ne fait pas le moine, la barbe ne fait pas le barbare, voilà une explication au poil. Alors, quand vous irez passer vos prochaines vacances chez des peuplades lointaines, ne vous sentez pas supérieurs, et dites-vous plutôt qu'au fond, à l'instar des cons, on est tous le barbare de quelqu'un ! 



mercredi 2 octobre 2024

C'est quoi, des barbares, se demandent les Barb'arts...

Eh bien ce sont les Barb'arts latinistes qui y répondent pour vous… 

ETYMOLOGIE 1 – A la barbe des barbares
A l’origine, le mot «barbare » provient du latin barbarus, qui lui-même provient du grec βάρβαρος, bárbaros. Pour les Grecs, ce terme ne veut pas dire grand chose. C’est une succession d’onomatopées visant à imiter le charabia d’une langue étrangère qu’on ne comprend pas. Ainsi, bárbaros désigne les étrangers. Les Romains ont repris ce mot pour parler des peuples qui ne se trouvent pas sur le territoire romain. A l’époque, ce mot n’a rien de négatif.

Mais barbarus s’est spécialisé pour parler plutôt des populations étrangères hostiles à l’Empire, susceptibles de devenir ennemies, le mot est donc devenu une insulte. D’ailleurs, en France, on appelait les Vikings, barbares. Aujourd’hui, ce terme est considéré comme étant très péjoratif, il souligne l’incivilité et la cruauté. (Domitille)

Le mot Barbare utilisé par les anciens Calam’art (Option théâtre du lycée Truffaut) a une étymologie : il vient du latin barbarus, ce qui voulait dire étranger (par rapport aux Romains). Barbarus vient lui même du Grec βάρβαρος \bar.ba.ros\, qui vient lui-même de βαρ-βαρ (bar-bar) qui représente des sons perçus incompréhensibles pour les Grecs, parlés par les étrangers. Barbarus a aussi donné le mots espagnol bereber (berbère, peuple d'Afrique du Nord). Aujourd’hui le mot barbare signifie: "qui agit avec cruauté, sauvagerie." (Elisa)

Premier spectacle bientôt !

C'est d'autant plus précieux que les conditions de mise en œuvre sont particulièrement difficiles en ce moment avec la drastique et ...