jeudi 25 janvier 2024

Jeudi, on va sur Le champ de bataille !

Direction la salle Roux, pour une séance tout public à laquelle assisteront nos petits Calam'arts.

Départ du lycée pour les internes : 20h00 (avec Juju en accompagnateur). Les autres se rendent par leurs propres moyens directement à la salle pour 20h10 dernier délai.

Les internes seront raccompagnés par Juju.

L’ennui avec les enfants, c’est qu’ils grandissent. C’est qu’un beau matin, sans prévenir, ils mettent des joggings, répondent par onomatopées et écoutent de la mauvaise musique. Ça coûte une fortune en crème anti-boutons et ça change d’humeur toutes les six minutes. Ça se traîne du divan au lit en mettant un point d’honneur à vous rappeler que vous n’êtes absolument pas à la hauteur de votre rôle de père. Ça vous empoisonne. Ça vous déteste. C’est cruel un enfant qui grandit. Comble de tout, une fois dépassé le mètre 50, ça cesse de vous considérer comme Dieu en personne.

Perché sur son trône, Thierry Hellin parle de l’amour familial où les sentiments sont à vif, comme sur un champ de bataille. Le spectacle évoque la pesanteur du quotidien et questionne notamment la violence sociale sans jamais manquer d’humour ni d’espérance. Denis Laujol adapte le roman de Jérôme Colin, Le Champ de Bataille, dans un seul en scène plein de tendresse et de dérision.
 



mardi 23 janvier 2024

Antigone, qui es-tu ?

 

Faut-il présenter Antigone ? Fille d’Œdipe, roi de Thèbes, et de Jocaste, elle accompagne celui qui est à la fois son père et son frère pendant dix ans, lorsqu’il se fait mendiant, après qu’il s’est crevé les yeux en découvrant l’inceste dont il est responsable. Ses deux fils, Étéocle et Polynice, décident de régner un an chacun, à tour de rôle. Mais Étéocle refuse de passer le pouvoir à son frère. Commence une guerre meurtrière. Antigone revient à Thèbes pour tenter d’arrêter ce combat fratricide. Mais les deux frères s’entre-tuent. Créon, frère de Jocaste et oncle d’Antigone, monte sur le trône. Il décide d’offrir une sépulture digne de son rang à Étéocle et de laisser le cadavre de Polynice, le rebelle qui apporte la guerre à sa propre cité, pourrir sans recevoir les rites funéraires. Antigone n'accepte pas cette loi...

lundi 22 janvier 2024

Le roi se meurt d'Eugène Ionesco

Le thème central de la pièce est annoncé dans le titre, Le roi se meurt, et le roi représente chacun d’entre nous. Ionesco nous donne à voir le comportement et les manières de l’individu face à sa fin.
On distingue schématiquement trois attitudes successives face à une vérité choquante :

    La dénégation, la révolte et la résignation. Dans un premier temps, Bérenger Ier refuse d’admettre qu’il est à l'agonie.
    Puis il se révolte, non seulement contre le caractère inéluctable de sa fin, mais aussi contre lui-même qui n’a pas su réfléchir à sa propre condition.
    Dernier stade, la résignation qui ne peut intervenir qu’après un cheminement intellectuel. Inclusivement, c’est aussi une réflexion sur l’écoulement du temps et la décrépitude, ainsi que sur la perception du réel.

On peut aussi observer trois sentiments successifs qui sont la surprise (ou étonnement marqué par la colère, l'énervement du souverain, son entêtement), l'impuissance qui amène logiquement le troisième : la peur (crainte du personnage désemparé).

Pour conclure, la mort est scandaleuse parce que l'on n’a pas pris le temps d’y penser. Le déroulement de la mort du roi dans un laps de temps aussi court fait à la fois ressortir l'absurde et donne toute sa force face à cette vérité ignorée et pourtant toujours présente, celle de la fin, jamais préparée, toujours repoussée alors qu'inéluctable. Elle est aussi représentée comme un spectacle, d'où le deuxième titre que Ionesco avait initialement choisi : La Cérémonie

Et ne manquez pas cette petite vidéo d'à peine 5 minutes où Ionesco parle de sa pièce : https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/video/i00016766/eugene-ionesco-a-propos-du-roi-se-meurt

dimanche 21 janvier 2024

Qu'est-ce qu'un patricien ?

Un patricien (du latin patricius, dérivé de pater qui signifie « père ») est durant la période romaine un citoyen qui appartient, par sa naissance, à la classe supérieure ancienne et traditionnelle, et qui par ce rang détient diverses prérogatives politiques et religieuses. La classe des patriciens se distingue à Rome du reste de la population, dite plébéienne.

Après la période romaine, l'expression moderne de « famille patricienne » s'applique pour désigner une famille établie de la haute bourgeoisie et de l'aristocratie (cette dernière à ne pas confondre avec la noblesse). 






 

vendredi 19 janvier 2024

Un petit film animé pour comprendre l'histoire d'OEdipe et d'Antigone

 

Voici un joli petit film d'ARTE, intitulé Antigone, celle qui dit non, à découvrir et savourer. De très belles illustrations ponctuent ce petit fil d'animation qui retrace l'histoire d'une héroïne de tous les temps, ou plutôt l'une de ses histoires, car il en existe très tôt des versions différentes. A voir toutes affaires cessantes donc :

jeudi 18 janvier 2024

Les trois Parques

 Les Parques (du latin : Parcae, provenant du mot parco, « épargner ») sont, dans la religion romaine ou la mythologie romaine, les divinités maîtresses de la destinée humaine, de la naissance à la mort. Elles sont généralement représentées comme des fileuses mesurant la vie des personnes et tranchant le destin.

Nona – ou Clotho pour les Grecs –, signifiant «filer» en grec, paraît être la moins vieille des Parques. C'est elle qui fabrique et tient le fil des destinées humaines.

Decima – ou Lachésis pour les Grecs –, nom qui en grec signifie « sort » ou « action de tirer au sort », est la Parque qui déroule le fil et qui le met sur le fuseau.
Morta – ou Atropos pour les Grecs –, c'est-à-dire « inévitable » en grec, coupe impitoyablement le fil qui mesure la durée de la vie de chaque mortel. Elle est représentée comme la plus âgée des trois sœurs ; près d'elle, on voit plusieurs pelotons de fil plus ou moins garnis, suivant la longueur ou la brièveté de la vie mortelle qu'ils mesurent. L'image de la Parque coupant le fil de la vie apparaît tardivement dans la poésie latine.











mercredi 17 janvier 2024

Antigone en une minute, qui dit mieux ?

Qui était Caligula ?

Bien qu'il ait été nommé en référence à Caius Julius Caesar, les soldats de son père le surnomment Caligula ("petit caliga") à partir de sa campagne en Germanie.

Selon les principales sources concernant son principat, il connaît tout d'abord un début de règne prometteur, durant lequel il jouit d'une grande popularité auprès du peuple romain. Cependant, il devient rapidement un empereur autocratique, délaissant et assassinant tous ceux qui ont soutenu son ascension, tout en éprouvant une profonde aversion envers le Sénat. Il lui est attribué un comportement extrêmement instable, et un goût pour la démesure qui conduit à de grandes dépenses impériales

Selon les Anciens, Caligula — comme son prédécesseur, son grand-oncle Tibère — s'acheminant vers le despotisme, s'adonne, selon certaines sources, à la débauche. Entre autres scandales, on lui prête une longue liaison incestueuse avec sa sœur Drusilla. Certains historiens modernes pensent que cette pratique pourrait trouver sa source dans la volonté d'imiter les mariages consanguins égyptiens et témoignerait de l'influence du despotisme oriental. Cette « hypothèse orientale » est toutefois fortement mise en doute par d'autres historiens, qui soulignent notamment que l'accusation d'inceste relève du lieu commun, fréquemment associé dans l'Antiquité à la figure du « mauvais empereur ».







vendredi 12 janvier 2024

N'oubliez pas...

 

MESSAGE SUPER IMPORTANT !

Les can'arts, c'est pas genre ça...
C'est pas genre ça non plus...

Vous avez eu ce message par courriel, doublons l'information pour être sûrs qu'elle vous parvienne :

Salut les Calam'arts ! 

Pensez à apporter vos can'arts, Calam'arts de première et de terminale, pour l'évaluation du premier semestre!!!
c'est plutôt genre ça...
La date limite, c'est mercredi prochain, dernier délai !
Sur ce, nous vous souhaitons un bon début de semaine et vivement mercredi pour de nouvelles aventures, avec les résultats du semestre 2... suspense suspense...

jeudi 11 janvier 2024

Grand concours d'affiches !

 Bientôt le premier Présento'art !

Alors, à vos tablettes les zartistes ! Créez une affiche que nous placarderons sur tous les MURS ! Il faudra que nous procédions à l'affichage pas trop tard, les représentations ont lieu dans un peu plus de trois semaines, il faut prévenir les gens à l'avance.
Envoyez votre créations (domi.gregoire@gmail.com) en deux fichiers avec deux formats différents : un format pdf et un format image (jpeg ou png). Voici les informations qui doivent apparaître (n'hésitez pas à faire des copier/coller pour éviter de rajouter des fautes), vous pouvez bien sûr changer l'ordre de ces infos et jouer sur la taille de police mais respectez bien ce qui est en italiques :

MurMurs Acte I

Les Calam’arts (régisseurs et comédiens de l’option théâtre du lycée François-Truffaut) sont heureux de vous inviter au Présento’art de leurs travaux du premier semestre

Mercredi 7 février 14h35 – (entrée public 14h25) – répétition générale (ouverte au public)
Jeudi 8 février 10h05 – (entrée public 9h50) – représentation scolaire (ouverte tout public)
Jeudi 8 février 14h00 – (entrée public 13h50) – représentation scolaire (ouverte tout public)

Salle Louis-Claude Roux Challans

Entrée gratuite

Durée 2 heures environ

Venez nous vo’art !

5 extraits de 5 pièces de 5 auteurs présentés par les 5 groupes des élèves de l’option autour de la thématique du Mur, dans le cadre du thème national La salle et la scène. Un échange entre le public et les Calam’arts suivra la représentation de chaque scène. Au programme : L’Avare de Molière, La station Champbaudet d’Eugène Labiche, Oswald et Zénaïde ou Les Apartés de Jean Tardieu, Roberto Zucco de Bernard-Marie Koltès, Par la mer (Quitte à être noyés) d’Anaïs Allais Benbouali

mardi 9 janvier 2024

Jeudi, ou vendredi, on ressort !!!



LE MALADE IMAGINAIRE

par le Collectif Citron (durée  : 1h + bord de scène)
D’après l’œuvre de Molière


Jeudi 11 janvier 2024 : Départ du lycée 13h30 (1ABCD + théâtreux de ces classes + 14 théâtreux) Reprise des cours à 16h05
Vendredi 12 janvier 2024 : Départ du lycée 10h20 (1E, STMGa et b, STI2D + théâtreux de ces classes + 14 théâtreux)


Mise en scène Juliette Heringer
Avec Aude Le Jeune, Charles Lemâle, Jean-Pierre Morice, Clémence Solignac

Parce qu’on peut tomber brusquement amoureux ou malade, parce qu’on peut tomber aisément dans les mailles d’une pensée fallacieuse, trompeuse, dictée par les soi-disant savants, parce que le malade n’est pas toujours celui qu’on croit…
Le Malade imaginaire raconte l’histoire de deux jeunes amoureux, Angélique et Cléante, qui voient leur relation empêchée par un père égoïste rêvant de marier sa fille à un médecin afin de satisfaire ses intérêts personnels. Le Collectif Citron presse l’œuvre de Molière et en extrait l’émancipation d’une jeunesse qui a le courage de s’affranchir d’une autorité́ paternelle égocentrique. L’équipe revisite ainsi avec humour et modernité la dernière œuvre dramatique de Molière, une comédie-ballet en trois actes et en prose, créée en 1673 et après laquelle il succombera à la fin d’une représentation.

Premier spectacle bientôt !

C'est d'autant plus précieux que les conditions de mise en œuvre sont particulièrement difficiles en ce moment avec la drastique et ...