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Vendredi sera une folle journée !

La folle journée est à Truffaut ! Deux représentations permettront à six classes de seconde d'assister au spectacle. Quelques mots sur cette création qui permettra de découvrir ou d'un peu mieux connaître la musique classique de l'exil. Un beau thème...
IL N’EST PIRE EXIL
QUE CELUI DU CŒUR…

Spectacle théâtral et musical écrit par Patrick Barbier, mis en scène par Pierre Lebrun et interprété par deux comédiens. Durée : 45’ à 50’, avec de nombreux extraits musicaux.
Que nous raconte ce spectacle ?...
1947. Le compositeur Erich Korngold et le violoniste Jascha Heifetz sortent triomphants de la création du Concerto pour violon, dédié à Alma Mahler. Ce moment de bonheur les amène à prendre du recul et rappeler leurs souvenirs communs. L’un et l’autre sont des exilés : Erich parce qu’il a échappé aux Nazis en acceptant une commande d’Hollywood pour la musique du film Robin des Bois ; Jascha, parce que sa famille a fui la Révolution russe de 1917 en traversant la Russie et la Sibérie, avant de s’embarquer pour les USA. Au fil de leur discussion, Erich revient sur son enfance autrichienne et le soutien que lui avait apporté Gustav Mahler, l’un des plus grands compositeurs de ce temps, dont la musique fut bientôt interdite, comme celle de Mendelssohn, par les Nazis. Jascha évoque ses amis russes qui, pour des raisons différentes, ont choisi de quitter l’URSS et développer leur talent en France ou en Amérique.

En évoquant ces heureux souvenirs, témoignages de la fécondité créatrice de nombreux compositeurs en exil, l’un et l’autre rendent hommage à Bartok qui vient de mourir à New York après avoir confié toute la nostalgie de sa Hongrie perdue dans son 3ème concerto. Mais surtout, ils ne peuvent s’empêcher de penser à leurs trente-quatre confrères, musiciens juifs qui n’ont pas eu la chance de s’en sortir et sont morts dans les camps. Pour ne pas sombrer dans la mélancolie, les deux amis évoquent Los Angeles et la firme Warner. L’un et l’autre, ont goûté ces « mondes nouveaux » qui leur ont ouvert d’incroyables horizons ; ils ont eu la chance de connaître un exil, certes forcé, mais formateur et enrichissant, hélas refusé à certains de leurs contemporains.

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