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On en parle dans Ouest-France

À Truffaut, les élèves proposent un vaudeville noir
Challans - 27 Mars
Fabien PIÉGAY.
Jeune à Challans. Dans le cadre d'un enseignement d'exploration et de l'option théâtre, des lycéens travaillent sur Madame est trop belle, d'Eugène Labiche. Une version noire, à découvrir au mois de mai.
« C'est la dernière ligne droite, il faut tout boucler. » Carmen, élève de seconde au lycée Truffaut, donne le ton. Avec d'autres camarades, elle travaille, depuis le mois de novembre, sur une adaptation de Madame est trop belle, d'Eugène Labiche.
L'organisation est rodée. Dans cette ruche, tout le monde sait ce qu'il a à faire. Un vrai travail de pros. Communication, affiches, flyers, programmes, photographie, blog, entre autres, rythment l'aventure.
Ces apprentis font partie de l'enseignement d'exploration « Création et activités artistiques », de l'option théâtre ou de l'atelier régie scénographie. Six cumulent, avec un pied en CCA et l'autre sur les planches.
Tout ce petit monde s'active, une heure et demie par semaine voire plus, pour donner corps à la pièce de théâtre. « C'est leur projet et ils ont à cœur de le faire, se satisfait Dominique Grégoire, l'une des professeurs à l'origine du projet. Parfois, nous devons même les pousser vers la sortie.»
« Rire un peu noir »
Yoann, membre du groupe photo, opine du chef. « Ça nous change du cours magistral, où on est assis sur une chaise sans forcément faire attention. Là, nous espérons proposer quelque chose de beau », lance-t-il. Cette expérience est aussi l'occasion pour ces lycéens de toucher du doigt le monde du travail avec ses contraintes mais aussi l'autonomie.
Pour chapeauter tout ça, outre la présence de quatre enseignants, les élèves peuvent compter sur le savoir-faire du scénographe Éric Duranteau et de la comédienne Gaëlle Clérivet.
Cette année, c'est donc Eugène Labiche et sa pièce Madame est trop belle qui a été retenue. Si les élèves découvrent pour la plupart cet auteur, les spectateurs aussi devraient redécouvrir son texte. En effet, les professeurs ont décidé de mettre en avant l'aspect plus noir de la pièce.
L'histoire met en scène deux familles bourgeoises, les noirs Mongiscards et les blancs Chambrelands, bientôt unis par les liens du mariage. Un mariage arrangé entre Clercy, neveu des premiers, et Jeanne, fille des seconds.
« Quand on parle vaudeville on imagine Au théâtre ce soir, avec du rire facile, remarque Dominique Grégoire. Nous avons voulu montrer le côté noir du texte. C'est une société qui vend ses enfants, où la femme est une marchandise. On peut trouver le texte drôle et léger, mais aussi y déceler un rire un peu noir. »
« Moment crucial »
Au niveau de la mise en scène, l'ambiance est plus à l'affrontement entre gangs, en noir et en blanc, qu'au banquet familial. L'esthétique se veut proche des films des années 50 avec borsalino et panama de rigueur.
« Nous arrivons au moment crucial où l'on se met dans la peau du personnage. Après avoir découvert la pièce, travaillé les transitions, on a vu ce que ça pouvait rendre. Maintenant nous passons à une autre phase », détaille Carmen. Si tout le texte n'a pas encore été travaillé, Denis estime que « ça avance plutôt bien ».
Pour opérer les derniers réglages, les 32 acteurs et dix régisseurs seront en résidence au théâtre du Marais du 30 avril au 4 mai. « Ça va être un moment intense, qui demande d'être présent même en cas de fatigue », confie Léane. Rendez-vous en mai, pour une mini-tournée dans le nord-ouest vendéen.
Renseignements : http://truffaut-theatre.blogspot.fr
http://www.ouest-france.fr/truffaut-les-eleves-proposent-un-vaudeville-noir-3291741/

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