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Mardi 20 janvier : Les théâtreux vont à la rencontre d'Hamlet

Les théâtreux iront assister à une répétition de La véritable histoire d'Hamlet par le théâtre de L'Esquif, en résidence de création à Challans. La véritable histoire d'Hamlet a été écrite par Pascal Arnaud, d'après William Shakespeare.
La rencontre aura lieu le mardi 20 janvier, de 20h00 à 21h00. Départ à 19h30 du lycée. Le déplacement se fait à pied. Vous pouvez aller et revenir par vos propres moyens, mais il faut que nous soyons prévenus !
Le lieu des festivités : ferme de la Terrière,  19 rue Maurice Fillonneau, 85300 Challans.
Et voici le reportage de Fabien PIÉGAY. publié dans Ouest-France, à l'occasion de la précédente rencontre avec les CAA:
La troupe de l'Esquif fait vivre son théâtre
La troupe niortaise est en résidence toute cette semaine à la Ferme de la Terrière. Ils travaillent sur leur prochaine pièce : La véritable histoire d'Hamlet. Différents groupes de lycéens ont assisté à ces séances.
Reportage
« Avant d'entrer, faîtes attention. Il y a des câbles par terre, tout le décor n'est pas finalisé. » Devant la porte de la ferme de la Terrière, ce mardi après-midi, Hélène Arnaud prépare le public.
Aujourd'hui, la metteur en scène de la troupe l'Esquif et ses acteurs accueillent une classe de seconde du lycée François-Truffaut.
Toute cette semaine, la troupe niortaise est en résidence. Elle s'échine à trouver les bons rythmes, la bonne technique qui fera de La véritable histoire d'Hamlet, ou la quête de la vanité, avec un texte de Pascal Arnaud, la digne suite de l'Épouvantable histoire de Roméo et Juliette, présentée l'an dernier à Challans.
Yeux dans les yeux
Tout le monde a pris place. Quelques lumières caressent la scène, faîte de tréteaux et de plateaux. « J'ai voulu un décor qu'on pouvait amener partout, pour aller en dehors des théâtres, explique Hélène Arnaud. L'objectif est d'aller à la rencontre d'un public qui ne vient pas forcément au théâtre. C'est d'être accessible. »
Le public. Pour l'Esquif sa place semble être nulle part ailleurs qu'au centre de tout. Au sens premier du terme. Au lieu de faire face à la scène, les spectateurs se regardent yeux dans les yeux avec le plateau pour frontière. Les présentations faîtes, le silence saisit l'atmosphère.
« Ça sent la mort », répètent en chœur Corentin Michat et Alexandre Bodin. Haut perché, Julien Pérignon assiste à la scène avant de les rejoindre. Les lycéens ne bronchent pas. Le texte se déroule pendant que les jeunes regards hésitent quant à l'endroit où se poser. L'ambiance est là mais « non ça ne va pas », tranche la metteur en scène.
Le volume n'est pas assez fort. « On reprend », puis finalement on arrête de nouveau. « Faîtes nous peur ! », implore Hélène Arnaud. Sur scène, les deux acteurs retournent les conseils, cherchent le déclic.
Finalement, pour y arriver, ils joueront une partie plus lointaine de la pièce pour mieux revenir à ce passage ensuite. « J'aime bien faire des allers-retours dans la pièce. Je travaille un peu comme au cinéma, pour casser la linéarité », confie Hélène Arnaud, une fois la répétition terminée.
Devant les yeux attentifs des lycéens, la pièce prend vie. Entre tous ces va-et-vient, difficile pour eux de saisir ce que donnera le rendu final. L'important n'est pas là. Ils assistent en direct au travail de création. « C'est très intéressant pour nous d'avoir le ressenti du public pendant cette phase du travail, se réjouit Hélène Arnaud. Ça nous sort de notre tour d'ivoire et me permet de tester la compréhension du texte. »
Toute cette semaine, la troupe continue sa résidence. D'autres représentations devant des lycéens sont prévues jeudi. Puis, elle reviendra en janvier pour une nouvelle étape dans l'histoire de cette pièce. Et une répétition publique. Du vrai spectacle vivant.
http://www.ouest-france.fr/la-troupe-de-lesquif-fait-vivre-son-theatre-2960361

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