Accéder au contenu principal

L'instant d'un an de Manon : résidence à Saint-Hilaire-de-Riez

Ma fidèle incruste
Je m'appelle Manon, je ne fais pas partie du groupe théâtre, juste du CAA mais, malgré ça, j'ai suivi la troupe dans son « intimité». Le vendredi 25 avril, n'ayant que deux heures de cours, je les ai rejoints ensuite à la salle de la Baritaudière à Saint-Hilaire-de-Riez. J'ai passé l’après-midi avec eux, mes amis. Ça me faisait plaisir de les voir en dehors de Truffaut, dans ma ville, à cinq cents mètres de chez moi.
J'ai vu la pièce en VIP avec d'autres élèves qui étaient au rendez-vous. J'avais entendu parler de la pièce. Avant, on m'avait dit que les musiques et les danses étaient superbes. Après les avoir vues, je peux dire quelles étaient MAGNIFIQUES ! Des larmes de joie ont coulé sur mes joues durant la représentation, j’étais happée par le spectacle, je regardais mes amis qui y mettaient tout leur cœur alors que ce n'était qu’une répèt'. Marion, Lolita, Sian, Marie, Barbara, Hugo, Edène... : toute la troupe m'a émue. Je me suis sentie dans la pièce. Je me suis mise à la place de Viv : incomprise, prise pour folle, personne ne peut comprendre ce que je ressens, même mes amis. 
Le spectacle fini, Dominique me demande mon avis sur la pièce. Je lui réponds qu'il était superbe en essuyant la larme qui me restait. Marion m'annonce qu'ils vont manger au Flunch. Je décide de les suivre en skate mais mon père m'appelle, fou de rage, me demandant de rentrer à la maison. Je suis rentrée, [puis] je suis vite repartie [...] dans mon élément, avec les gens que j'aime. 
Arrivée au Flunch, nous mangeons. Les comédiens entre eux rigolent, certains pleurent, puis la fin du repas arrive. Je repars sur mon skate, direction la salle. Je suis arrivée avant le bus, l'impatience m'a donné de la force pour rouler. Toute la troupe descend alors du bus et repart se concentrer dans la salle. Je décide, après hésitation, de faire la concentration avec eux. 
Je ne fais pas partie de la troupe et pourtant je me sens à ma place. Gaëlle nous fait crier, bouger, respirer, vibrer. Et vient le moment des câlins. Tout le monde prend quelqu'un dans ses bras et change de personne après lui avoir dit «merde». Certains pleuraient encore, c'était beau...
Le spectacle arrive en courant. Les gens s'installent, j'aperçois le papa de Sian, le proviseur, la maman de Marion, des anciens élèves.
Je fais la billetterie puis je m'installe dans les gradins pour admirer, une nouvelle fois, le spectacle que j'avais vu il y a quelques heures auparavant. Encore des larmes, du rire, de l'admiration envers tous ces comédiens qui ont travaillé dur pour obtenir un si bon résultat, mais aussi pour les profs qui ont quasiment tout appris à mes amis, que je vois sous un autre personnage : Sian avec qui je fais de la musique m'a fait pleurer avec certaines de ses répliques ; Lolita, Barbara, Marion avec qui je fais la folle à longueur de temps ; Marie que je côtoie peu, à part en cours d'anglais et de CAA. Tous ces gens m'ont émue, je les ai vus au summum de leur concentration, de leur émotion et de leur jeu. 
Le soir, je suis rentrée chez moi, de multiples souvenirs dans la tête, beaucoup d'émotions et d'admiration. J'ai voulu raconter l'histoire et les péripéties de ma journée à mon père, il n'était pas spécialement intéressé. Alors, je me suis rabattue sur mon petit frère qui, à huit ans, ne comprenait pas tout. Alors, je me suis repassée les meilleurs moments, les meilleures danses, les répliques qui m'ont fait vibrer jusqu'au lendemain, où je suis retournée m'incruster avec toute la troupe et mon frère pour la seconde représentation. 
J'ai vu ce spectacle quatre fois et à chaque fois la même émotion, au même moment, la même réplique me submerge de nostalgie, de bonheur. Je n'ai qu'une envie, pouvoir rester à Truffaut l'année prochaine pour pouvoir rentrer dans cette «famille» qui me correspond tellement. 
Bravo à vous tous et merci.
Manon Biron 2G

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

A quoi ressemblait un théâtre au XVIIème siècle ?

Voici quelques documents pour vous faire une idée de ce que pouvait être l'hôtel de Bourgogne au XVIIème siècle, à l'époque où vivait le véritable Cyrano de Bergerac :

D'où vient l'expression "être le sosie de quelqu'un" ?

Le saviez-vous ? « Être le sosie de quelqu’un » nous vient de la mythologie. Pour séduire Alcmène, de qui naîtra Hercule, Jupiter prit l’apparence de son mari Amphitryon (parti à la guerre). Pour parfaire la tromperie, Mercure (le fils de Jupiter) prit les traits de l’esclave de son mari, nommé Sosie. La ressemblance fut si parfaite qu’on ne put les distinguer l’un de l’autre, ce qui entraîna de nombreux quiproquos. L’expression signifie avoir une parfaite ressemblance avec quelqu’un. Alcmène croit retrouver son époux Amphitryon : erreur ! d'après D'où viennent ces expressions ? http://www.cndp.fr/crdp-creteil/telemaque/comite/mythologie-expressions.htm

L'homme de Vitruve

L’Homme de Vitruve (ou le proporzioni del corpo umano secondo Vitruvio en italien, les proportions du corps humain selon Vitruve ) est un célèbre dessin annoté, réalisé vers 1490 à la plume, encre et lavis sur papier, par Léonard de Vinci (1452-1519), d'après une étude de l’important traité d'architecture antique De architectura ( Au sujet de l’architecture ) rédigé en -15 par l'architecte ingénieur romain Vitruve (v-90-v-20), et dédié à l’empereur romain Auguste. Célèbre représentation des proportions idéales parfaites du corps humain parfaitement inscrit dans un cercle (centre : le nombril) et un carré (centre : les organes génitaux) (symbolique du cercle et du carré), l'Homme de Vitruve est un symbole allégorique emblématique de l’Humanisme, de la Renaissance, du rationalisme, de « L'Homme au centre de tout / Homme au centre de l’Univers », de la mesure et de la représentation du monde.