lundi 28 octobre 2013

Avancer tous ensemble avec Pina Bausch

Comment avancer tous ensemble, en ligne, sans tomber dans une uniformité absolue ? Voici un superbe exemple, réalisé dans un premier temps par des personnes de plus de 65 ans et, dans un second temps (sur la même vidéo), par des jeunes amateurs de 15 à 18 ans. A regarder absolument (et à avoir en tête pour la première partie de la danse du voleur unijambiste)... 
Pina Bausch, née le 27 juillet 1940 à Solingen en Rhénanie-du-Nord-Westphalie en Allemagne et morte le 30 juin 2009 à Wuppertal, est une danseuse et chorégraphe allemande. Fondatrice de la compagnie Tanztheater Wuppertal, en résidence à Wuppertal en Allemagne, elle est considérée comme l'une des principales figures de la danse contemporaine et créatrice du style danse-théâtre.
Kontakthof est une pièce chorégraphique de Pina Bausch, créée en 1978 et reprise en 2000 et 2008 avec des amateurs. Kontakthof est une succession de petites scènes sans lien apparent, mais reliées indirectement par le thème de la pièce  : l’histoire d’un contact, du lien que peut créer une rencontre. Ce sont des hommes et des femmes et tout ce que représente l’union de ces deux sexes (séduction, violence, attirance, manipulation, sexualité, etc.). Ils marchent, ils courent, ils dansent, et se touchent.
La pièce débute sur une ligne de danseurs située en fond de scène. Une des interprètes s’avance vers le public afin de se montrer sous toutes les coutures (d’abord les mains, puis les cheveux, etc.), ensuite imitée par les autres. Les corps sont exposés, ils semblent n’être qu’une simple marchandise donnée au spectateur. Le danseur se vend, met en avant ses qualités et ses défauts. Pina Bausch avait précisé que cette scène avait été faite en souvenir de ses années de jeune danseuse, lorsque, durant des concours notamment, les danseurs devaient se présenter à leur jury sous toutes leurs coutures : de profil, de dos... afin d'être jugés sur leur physique. (source : Wikipédia)

dimanche 27 octobre 2013

Bond est-il un éternel jeune homme en colère ?

Edward Bond est né en 1934 dans un quartier populaire de Londres. Autodidacte chevronné, il commença à écrire de bonne heure des pièces au cours de sa scolarité, et, lorsqu’il abandonne ses études, part travailler dans des usines et des bureaux. Son origine sociale modeste, loin d’être anecdotique, l’a conduit à être assimilé à certains de ses pairs, auteurs dramatiques eux aussi issus de la classe ouvrière tels Harold Pinter, John Osborne, John Arden, David Storey, Sillicoe ou Arnold Wesker, que la critique dramatique anglaise des années 70, avait réunis et classés sous l’étiquette commode mais bien trop schématique de "jeunes gens en colère" ("angry young men"), parce que, renouvelant non seulement les canevas conventionnels de la composition dramatique jusqu’alors en vigueur, ils mettent en scène des personnages, des situations qui ont pour contextes, le plus souvent, des milieux plutôt " défavorisés " et qu’ils témoignent, aussi, d’un esprit de contestation contre les ordres et la politique établis par le premier gouvernement travailliste d’alors, qu’ils haïssaient certainement plus encore que le parti conservateur de l’époque.
Bond, quant à lui, même s’il écrit que "ses pièces ont toujours un œil ouvert sur ce qui se passe dans la rue", récusera ardemment cette appartenance à un groupe aussi clairement authentifié.
Extrait du dossier de presse réalisé par le théâtre des Célestins de Lyon, à l'occasion de la production du Numéro d'équilibre, mis en scène en 2007 par Jérôme Hankins

samedi 26 octobre 2013

Mauricio Kagel : quand le théâtre se passe du verbe

Mais pas du son ! comme le montre cette vidéo, une captation de la pièce intitulée Répertoire.
Mauricio Kagel est un compositeur, chef d'orchestre et metteur en scène argentin, né à Buenos Aires le 24 décembre 1931 et mort le 18 septembre 2008 à Cologne en Allemagne, où il était installé depuis 1957. Il s'est principalement attaché au théâtre instrumental en renouvelant le matériau sonore (électroacoustique, sons divers). Mais il a également exploré les ressources dramatiques du langage musical contemporain dans des pièces radiophoniques, des films, des œuvres électroacoustiques, des formes anciennes. (source : Wikipédia)

vendredi 25 octobre 2013

Pour mieux comprendre le Radeau de la Méduse...


De la réalité historique à sa représentation artistique, qui implique nécessairement un parti-pris (et pas seulement d'un point de vue esthétique), nous ne sommes pas si éloignés que ça ni de notre monde contemporain ni de notre DesÉquilibres...
Pour mieux comprendre Le Radeau de la Méduse, donc, deux excellentes petites vidéos (dénichées comme beaucoup d'autres par Eric) à visionner encore et encore :
http://www.dailymotion.com/video/xrjuok_etudes-pour-le-radeau-de-la-meduse_creation
http://www.dailymotion.com/video/xog73d_le-radeau-de-la-meduse_creation

mercredi 23 octobre 2013

Le monde selon Pringles

Que serait notre civilisation sans les chips ?
RIEN !
(Si l'on en croit ces quelques documents, qui ne manquent pas de sel !) :
Notamment ces deux impayables vidéos :
http://www.youtube.com/watch?v=5JwxT4bJF9U
http://www.youtube.com/watch?v=3E5qPfWUpqY















mardi 22 octobre 2013

Des corps en mouvement dans un monde en boite...

Compagnie MICHELE NOIRET  (novembre 2010)
Un appartement cube, une table des chaises, un point fixe, une porte, du son...
Michèle Noiret poursuit ses recherches sur le basculement des espaces et les distensions du temps, et explore le suspense et l'humour avec un regard nouveau. A regarder...

lundi 21 octobre 2013

Guan-Yin : la déesse aux mille bras


Guan-Yin est la forme chinoise de la divinité bouddhiste Avalokitesvara, un des bodhisattvas les plus vénérés qui a subi une féminisation à compter des Songs, sans doute sous pression populaire. Elle aide tous les êtres de la terre à atteindre l'illumination.

 
Déesse de la miséricorde et protectrice des enfants, elle revêt plusieurs formes différentes, tantôt masculine, tantôt féminine. Elle est souvent dépeinte comme une femme habillée de blanc, debout sur un lotus et tenant un enfant en bas âge car elle aidait les femmes à avoir des enfants. Mais souvent elle est représentée sous les traits d'un bodhisattva à mille bras et mille yeux. (source : http://mythologica.fr/chine/guanyin.htm)
Une image très maternelle donc... que nous reprenons, assez ironiquement il faut bien le dire, dans l'une des scènes de DesEquilibres. Vous y verrez un tableau assez proche de la danse qui est sur une étonnante vidéo (enfin, ce sera presque pareil...), à ne pas manquer :

dimanche 20 octobre 2013

C'est quoi, une charentaise ?

C'est ça :
La charentaise est créée à la fin du XVIIe siècle à partir des rebuts de feutres utilisés pour la fabrication d'uniformes militaires suite à la fortification de la ville de Rochefort par Colbert en 1666. L'Administration Royale se tourne alors vers Angoulême et ses moulins à eau pour fouler la laine et fabriquer du feutre, les chutes et les rebuts de feutre des pèlerines de la Marine Royale étant recyclés par les cordonniers-savetiers pour fabriquer les premières charentaises qui sont noires, le dessus en laine, la semelle en feutre, sans pied droit ni pied gauche pour en faire durer l'usage.
La charentaise se développe également au XVIIe siècle à partir des rebuts de feutres de papeterie utilisés dans l'industrie papetière implantée sur la Charente et sur ses affluents, dans la région d'Angoulême.
Au début ce type de pantoufles, pour plus de confort, se glisse dans les sabots pour remplacer la paille, la languette des charentaises ayant pour fonction originelle de protéger le cou-de-pied du contact du bois. Par la suite, un cordonnier de La Rochefoucauld aurait eu l'idée de poser une semelle rigide sous la pantoufle.
Au XVIIIe siècle, ces pantoufles tout en feutre servent aux domestiques pour cirer les parquets des châteaux.
La véritable charentaise apparaîtra au XXe siècle en 1907, grâce au docteur Jeva, qui invente le collage du feutre et crée des pantoufles aux couleurs vives et aux décors de type écossais. Cette charentaise se verra portée toute seule à partir du XXe siècle.
Source : wikipdia

samedi 19 octobre 2013

Eh Oh ! Eh Oh ! On rentre du boulot...


De l'ordre au désordre,
de l'équilibre au déséquilibre...




ou du déséquilibre au déséquilibre ?...

jeudi 17 octobre 2013

Citation n°7 d'Edward Bond


"Aujourd'hui, on ne peut plus se connaître soi-même sans connaître la situation dans laquelle on est. Pensez aux gens à Pompéi qui continuaient leurs affaires, faisaient leurs courses, construisaient leurs maisons sans remarquer que le Vésuve fumait. [...] Comment faire néanmoins pour que les gens voient ce qu'ils ont sous les yeux, se rendent compte de leur situation? La situation dépend non seulement de la situation entre les personnages, mais aussi de leurs déterminants sociaux. Mon but, c'est d'entrer dans cette situation et de demander : "comment se fait-il que tu acceptes cette situation, ou que tu y coopères, que tu y participes ?"

Edward Bond, Entretiens avec David Tuaillon
Archimbaud/ Les Belles Lettres - 2013 - page 112

mardi 15 octobre 2013

Edward Bond en vidéo : le langage

Le dramaturge anglais parle de son écriture, une explication qui devrait éclairer certaines questions concernant la langue utilisée dans Le numéro d'équilibre... A regarder !

dimanche 13 octobre 2013

Quel titre pour la création 2014 de l'option théâtre ?

Le titre est encore provisoire, et un concours est ouvert : proposez un titre pour le projet de cette année !
Pour l'heure, voici où nous en sommes :
DesEquilibres
La troupe de l’option théâtre du lycée François-Truffaut explore cette année l’univers de l’un des plus grands dramaturges contemporains, le Britannique Edward Bond. Les cinquante comédiens et régisseurs présentent une étonnante adaptation, provisoirement intitulée DesEquilibres, réalisée à partir d’une pièce écrite en 2003 : The Balancing act (Le numéro d’équilibre).
Le monde est déséquilibré, les institutions sont folles, les individus sont détraqués. Où est la raison là-dedans, dans ce monde où tout court à sa catastrophe, se demandent deux adolescents d’aujourd’hui. Cette comédie présente une stupéfiante galerie de portraits, où chacun tente maladroitement de garder un semblant d’équilibre qui l’entraîne paradoxalement un peu plus dans le chaos généralisé. Que faire pour vivre dans un Monde qui se prétend civilisé mais où règnent tous les dérèglements, institutionnels ou non ? Manger des chips ?

samedi 12 octobre 2013

Photos de la rencontre avec les directeurs artistiques de la Compagnie La Chaloupe


Joël et Florent Picard, directeurs artistiques de la compagnie La Chaloupe, sont venus discuter avec les élèves de l'option théâtre mercredi dernier, pour parler notamment du Molière imaginaire (http://www.compagnie-chaloupe.com/compagnie/spectacles/le-moliere-imaginaire.html), le spectacle qu'ils ont créé et qu'ont pu voir les élèves jeudi 10 octobre. Quelques clichés de la rencontre...





  Merci à eux, et au service culturel de la mairie de Challans, d'avoir pu rendre possible cette rencontre !

vendredi 11 octobre 2013

Médusants radeaux

Ça ne vous dit rien ? Mais si... cherchez bien...
Le Radeau de La Méduse est une peinture à l'huile sur toile, réalisée entre 1818 et 1819 par le peintre et lithographe romantique français Théodore Géricault (1791-1824). Le titre initial que Géricault avait donné était Scène d'un naufrage lors de sa première présentation. Ce tableau, de très grande dimension (491 cm de hauteur et 716 cm de largeur), représente un épisode tragique de l'histoire de la marine française : le naufrage de la frégate Méduse, qui s'est échouée sur un banc de sable au large des côtes de l'actuelle Mauritanie, le 2 juillet 1816. Au moins 147 personnes durent se maintenir à la surface de l'eau sur un radeau de fortune, seuls quinze embarquent le 17 juillet à bord de L’Argus, cinq encore mourront peu après leur arrivée à Saint-Louis du Sénégal, après avoir enduré la faim, la déshydratation, la folie et même le cannibalisme. L’événement devint un scandale d'ampleur internationale, en partie car un capitaine français servant la monarchie restaurée depuis peu a été jugé responsable du désastre, en raison de son incompétence.
Le Radeau de la Méduse présente une certaine continuité avec les courants picturaux antérieurs au romantisme, notamment dans le choix du sujet et le caractère dramatique de la représentation, mais rompt de manière nette avec l'ordre et la quiétude de la peinture néoclassique. (source : Wikipédia)

Premier spectacle bientôt !

C'est d'autant plus précieux que les conditions de mise en œuvre sont particulièrement difficiles en ce moment avec la drastique et ...