Nous sommes derrière les pendrillons. Je me dépêche car je dois me changer rapidement entre le tableau C et la scène B. Restons calme, ne stressons pas. Jusqu'à présent tout se passe bien, pas de trou de mémoire, bon placement des objets : oui, je suis sur la bonne voie. Le bonnet, le masque, c'est bon, ils sont là. Mais la pierre ? Pas de pierre en vue ! Ah si ! en voilà une petite par terre, personne ne semble s'en soucier, je la ramasse. Il était temps, les invités de na noce commencent déjà à rentrer !
Je fais mon apparition sur scène avec les autres. Je sais qu'ils sont là, qu'ils m'observent en souriant. Je ne les vois pas encore mais je sens leurs yeux posés sur moi. Pierre joue. J'ai du mal à me concentrer sur sa tirade et sur mon rôle d'invitée tant mon esprit est ailleurs. J'attends la danse avec impatience pour les voir, je sais qu'ils sont au premier rang, ils me l'ont promis.
La musique commence, je souris, je tourne et, discrètement, entre deux pas de danse, je regarde le public. Je n'ai pas à chercher longtemps, ils sont tous là comme prévu. Ma sœur et son copain qui sont venus exprès de Paris pour me voir jouer, mon grand frère ayant lui aussi fait un long chemin également et mes parents qui regardent ce spectacle pour la deuxième fois mais ne semblent pas s'en lasser le moins du monde. Mon rêve se réalise enfin, les personnes qui m'ont vu grandir sont là et elles peuvent constater, enfin, que je ne leur ai pas menti, que mes mercredis après-midi à m'acharner pour dompter ma timidité n'ont pas été vains.
La danse s'achève, je les regarde une dernière fois avant de quitter la scène et je comprends que l'instant que je viens de vivre est unique et que, en ce samedi 18 mai 2013, le théâtre m'a offert sa plus belle récompense.
Elise Quaireau - CAA groupe du lundi - option théâtre
Que La Lumière Soit au Marais
Je viens donc d'arriver au théâtre du Marais, en avance, pour ainsi prendre plus de temps pour l'installation. Lors du patching des projecteurs, avec Alexis, nous sommes donc au jeu d'orgues pour préparer les projecteurs, mais les problèmes arrivent. Pour une fois, ce n'est pas Dominique mais Stéphane qui nous dispute. Faire le pointage, le patching, régler les problèmes et écouter les commentaires de Stéphane : le tout est impossible. Je me suis donc permis de faire la remarque, j'ai donc pu travailler tout l'après-midi dans le calme et la sérénité, même si l'aide de Stéphane nous est toujours très utile. La représentation, en lumière c'est donc très bien passée.
C.E. - CAA groupe du lundi - atelier régie-scénographie
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