jeudi 15 octobre 2015

Pour commencer par la fin



"Nombreuses les apparences du divin,
Nombreux les actes que les dieux accomplissent
Contre l'attente.
Ce qu'on croyait ne s'est pas réalisé,
Le dieu a trouvé le chemin de l'inattendu.
Telle est la fin de cette histoire."

Ce sont les mots de la fin des Bacchantes. Et quelle fin... Ils ne seront pas présents dans notre création, mais leur esprit, lui, y sera. Du début à la fin. Enfin, on l'espère...

lundi 12 octobre 2015

Rappel RDV sortie théâtre demain

En selle, les manchots ! On sort demain, pour aller voir Les Cavaliers, au théâtre du Marais. Petit rappel :
RDV : 20h10 devant le théâtre pour les externes et demi-pensionnaires - 19h45 devant les bâtiments de l'internat pour les internes.
Soyez à l'heure, les manchots !

dimanche 11 octobre 2015

Question de forme...

Le cirque et le théâtre antique, disions-nous... Pourquoi, disiez-vous (peut-être)... Pour ça, mais pas seulement... :




samedi 10 octobre 2015

Théâtre : changement de programme pour mercredi

Salut les manchots,

Comme il nous manquera plein de manchots terminales mercredi prochain, notre Grande Manchotte Préférée, Gaëlle, ne viendra pas manchotter en notre compagnie mercredi prochain. Mais ne pleurez pas trop : elle sera là le mercredi de la rentrée, le 4 novembre donc. Ceci dit, on travaille quand même mercredi, cela va de soi !

vendredi 9 octobre 2015

Anaïs rencontre les CAA

Anaïs Bernard, du service culturel de Challans, est venue à la rencontre des deux groupes de CAA. Un moment dense, fort, riche. C'était mardi dernier. Merci à elle ! Quelques photos souvenirs :














jeudi 8 octobre 2015

Mardi, on sort !

Première sortie théâtre pour les élèves de l'option théâtre et de l'atelier régie-scénographie mardi prochain. Au programme :
Les cavaliers
Mardi 13 octobre 2015 20h30
Par l'Atelier théâtre actuel et les Passionnés du rêve
Ouroz, jeune cavalier orgueilleux, participe au tournoi le plus important d’Afghanistan, le Bouzkachi du Roi, un sport violent où tous les coups sont permis. Mais Ouroz échoue. De retour chez lui, il doit affronter son père, le grand Toursène, ancien champion de ce jeu, qui porte la fierté et la gloire d’une famille qui n’a jamais failli. Humilié, Ouroz décide alors d’emprunter le chemin le plus périlleux afin d’effacer la honte qui le taraude.
Tirée du roman de Joseph Kessel, cette adaptation d’Eric Bouvron offre une performance physique, quasi sportive. Un fabuleux voyage à travers les steppes afghanes accompagné de Khalid K offrant sa voix pour une magnifique bande son en direct.
RDV : 20h10 devant le théâtre pour les externes et demi-pensionnaires - 19h45 devant les bâtiments de l'internat pour les internes. Soyez à l'heure, les manchots !

mercredi 7 octobre 2015

Quel rapport entre le théâtre grec et le cirque ????

On peut se le demander... Quel lien, par Zeus, entre Les Bacchantes, Euripide, le théâtre grec de l'Antiquité et le cirque ??? Quel cirque cette histoire ! Ils sont tombés sur la tête, ces théâtreux, pense-t-on peut-être... Quelques premiers éléments de réponse dans cet extrait de notre note d'intention :
  "Le cirque donc. Il fallait trouver une idée cohérente, riche et simple pour donner une unité signifiante à notre puzzle annuel. Le cirque permet de maintenir cette cohérence tout en gardant une réelle diversité. L'idée première était de représenter la soumission, dépendance, fascination, perte de la raison... des femmes devenues Bacchantes à leur maître Dionysos par une meute de chiens. L'animalité est omniprésente dans le texte d'Euripide, travailler corporellement autour de ce concept est intéressant théâtralement parlant, l'image de la meute et son maître cohérente.
De fil en aiguille, l'idée du cirque s'est imposée (qu'on peut associer à la foire, à la ménagerie...). On est dans le monde du spectacle, Dionysos, qui se présente dans la pièce comme itinérant, est le dieu du théâtre. La forme du cirque rappelle le forum du théâtre grec. Le cirque est le monde de l'illusion, des costumes, du travestissement, du spectaculaire, du « frisson » de peur... Dionysos est le maître du jeu, metteur en scène, illusionniste... Il dirige le spectacle comme un monsieur Loyal. La présence des « spectateurs » que sont le chœur, mais aussi les messagers ou les Thébains, permet une mise en abyme intéressante avec le public qui vient assister au spectacle.
La présence des animaux du cirque (fauves, chiens, singes savants, vieux éléphants...) permet de développer l'animalité présente dans la pièce. On peut facilement associer chaque personnage à un animal, le texte fait lui-même des associations riches. Le costume des Bacchantes est une peau d'animal. Penthée confond Dionysos avec un taureau. Agavé croit avoir tué un lion en massacrant son fils. Etc. La bête représente aussi symboliquement ce qui n'a pas de raison, et la question se pose : qui sont les fous, les bêtes dans cette histoire ?

De la même manière, beaucoup de scènes peuvent symboliquement être représentées par un numéro circassien : prestidigitation, hypnose, combat de cascadeurs, illusions diverses, jonglerie, clown etc. Ce sont toutes les étapes d'un spectacle de cirque qui sont présentes dans l'adaptation : de la parade au démontage et au départ du cirque, en passant par les différents numéros et l'entracte. Notre pièce sera ainsi une représentation circassienne où s'enchaîneront les différents numéros. L'avantage sera aussi de faciliter les transitions, qui constituent toujours un casse-tête. [...] Ces numéros circassiens sont des lignes conductrices qui peuvent rester plus ou moins discrètes et métaphoriques, on n'est pas obligé de représenter exactement et précisément la piste aux étoiles...
L'intérêt est également de représenter très concrètement et simplement les deux « catégories » des personnages et de souligner la mise en abyme : d'une part les artistes qui sont sur la piste, autour de monsieur Loyal, de l'autre les « petites mains » subalternes qui commentent et exécutent (chœur, messagers, gens de maison...). Ce sont les agents du cirque qui nettoient, veillent au grain, observent, rapportent ce qui se passe à l'extérieur.
Le cirque est également un élément intéressant à explorer pour les CAA : affiches, visuels, rhétorique, ligne esthétique...

mardi 6 octobre 2015

Les CAA au théâtre du Marais suite

Et voici de nouveaux clichés... Aujourd'hui, c'est Anaïs, qui travaille au service culturel de la mairie de Challans, qui vient au lycée parler de son métier, de ses fonctions, de sa place et de son rôle dans la chaîne du spectacle vivant. Chouette !








lundi 5 octobre 2015

Les CAA découvrent le théâtre du Marais

C'était mardi dernier. Les deux groupes de CAA ont découvert le théâtre du Marais, l'endroit mais surtout l'envers du décor, et rencontré les deux régisseurs, Brice et Romuald, qui leur ont fait visiter les lieux, en ont expliqué les fonctions, et ont parlé de leur rôle et des (nombreuses) tâches qui sont celles de ces régisseurs, aussi gentils que compétents. Merci à eux et au service culturel de la mairie de Challans. Quelques photos souvenirs : 

 

La suite demain !!!

dimanche 4 octobre 2015

C'est quoi, le chœur, exactement ?

Le chœur est l'un des éléments importants du théâtre antique. Qui était-il ? Que représentait-il ? Comment jouait-il ? Quelques éléments de réponse fourni par Wikipédia ci-dessous. Nous (surtout le groupe 2) n'allons pas faire la même chose, mais nous inspirer de certaines de ses caractéristiques et les adapter à notre projet et à notre dramaturgie. Lesquelles selon vous ? Et comment ? Faites chauffer vos neurones, les manchots : on attend vos propositions !!!
Dans les pièces de théâtre de la Grèce antique, le chœur (du grec ancien Χορὀς, choros) est probablement issu des dithyrambes et des drames satyriques. Il présente le contexte et résume les situations pour aider le public à suivre les événements, fait des commentaires sur les thèmes principaux de la pièce et montre comment un public idéal est supposé réagir à la représentation. Il représente souvent la population dans la pièce. Le chœur s’exprime généralement par le chant, mais aussi parfois en langage parlé. C’est à l’auteur de se charger de la chorégraphie du chœur.
Dans les tragédies les plus anciennes, tous les rôles étaient joués par un seul acteur ; comme l’acteur devait fréquemment quitter la scène pour changer de personnage, le chœur avait un rôle dominant. On pense qu’aux alentours de 508 av. J.-C., il comptait environ 50 danseurs et chanteurs appelés choreutes (χορευταί). La tragédie devint une série d’épisodes séparés par des odes chorales. Dans ces odes, les choreutes chantaient en rythme afin de donner l’impression d’être une seule entité plutôt qu’un groupe d’individus. Dans la seconde génération de tragédies athéniennes, le chœur avait plus souvent un rôle central dans la pièce. Dans Les Bacchantes d’Euripide, par exemple, le chœur, qui représente les servantes fanatiques de Dionysos, devient un des personnages principaux.

Premier spectacle bientôt !

C'est d'autant plus précieux que les conditions de mise en œuvre sont particulièrement difficiles en ce moment avec la drastique et ...