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Madeleines imagées avant d'être imaginées

Voici les trois premières madeleines du deuxième groupe du mardi. Des madeleines photographiques. Un grand merci à Vincent pour son intervention et pour sa venue lors de la représentation de jeudi, où il a accompagné nos apprentis photographes de scène...
 
Rencontre d'un photographe
   
   Dans le groupe CAA, je fais partie d'un trio, Elsa, Leyla et moi. Nous sommes chargées de prendre des photos, des répétitions, des costumes, mais surtout des représentations du spectacle du lycée.
      Il est 16h05, nous sommes le mardi 15 novembre 2011. Je vais en salle 10, la salle de CAA. Il ne fait pas beau, je ne suis pas de bonne humeur.
     Mme Grégoire nous avait informé de la visite d'un photographe de scène,  Vincent D'Eaubonne. Je suis impatiente de rencontrer ce photographe, car son métier m'inspire beaucoup.
     Vincent D'Eaubonne se présente brièvement, et décrit son métier : photographe de scène à son compte.
     Il nous raconte ensuite son parcours. Comment il en est arrivé à faire ce métier. Je le trouve courageux, car le métier de photographe est connu comme un métier «qui n'a pas d'avenir» selon quelques personnes. Personellement, je trouve ça totalement ridicule, pour moi le métier de photographe n'est justement pas reconnu à sa juste valeur. De plus, il est captivé par ce qu'il dit, il parle, il parle, comme si le métier de photographe était le plus beau métier du monde. Ça se voit qu'il aime son métier, et qu'il a travaillé dur pour pouvoir exercer ce qu'il voulait faire, ce qui me donne encore plus envie de réaliser mon rêve : devenir photographe. Il m'a en sorte «permis» de me dire «c'est possible, je peux le faire».
      Vincent D'Eaubonne, explique à la classe sa vie depuis qu'il est photographe de scène. Il nous dit que les début son durs, et que financièrement c'est parfois compliqué, mais que si c'est vraiment ce que l'on veut faire, il faut s'accrocher et réaliser ses rêves. Il parle de son métier, avec une telle passion, que je me dis qu'il ne vit que pour la photographie.
      Il nous présente son matériel, un Nikon, et l'objectif de mes rêves (50 mm ¼), idéal pour la photographie de spectacle.
        Ensuite, nous nous mettons en petits groupes, et Vincent D'Eaubonne nous donne une immense photo pour chaque groupe. Nous devons décrire cette photo aux autres groupes, et ils doivent la dessiner. C'est plutôt sympa. Nous continuons, durant cette heure et demie, à parler avec ce photographe. Tout ce qu'il dit est important, et absolument tout m’intéresse. Parce que je parle, quand même, avec un PHOTOGRAPHE, le métier que je souhaite faire.
       17h30, l'heure et demie est terminée. La classe sort, sauf Elsa, Leyla et moi. Nous restons une demi-heure, pour lui poser des questions sur comment prendre des photos de scène, et sur la photographie en général. Cette demi-heure passe beaucoup trop vite, j'ai des tas de questions, mais pas assez de temps. Tant pis. Mme Grégoire, nous informe ensuite que Vincent D'Eaubonne revient le 24 mai 2012 à 20h au lycée, pour nous aider avant la première représentation au lycée de Résumons, le fameux spectacle sur lequel les CAA ont aidé à travailler.
     Bref, Vincent D'Eaubonne, (instants-de-scenes.com), m'a beaucoup éclairé sur le métier de photographe. La photographie de scène est sans doute une des photographies les plus compliquées, car il faut savoir être très patient, et pouvoir être immobile, plusieurs minutes, car le flash est interdit, et puis un spectacle vivant, ça bouge, il faut donc savoir exactement à quel moment la photo sera prise.
         Cette rencontre m'a beaucoup apporté, du point de vue «j'en sais beaucoup plus sur la photographie maintenant », et surtout sur le fait que ce métier est difficilement accessible, et qu'il faut vraiment tout donner, pour l'exercer.
   22 Mai 2012
Agathe Rousseau 2D, EDE CAA, groupe du mardi 2

               Un photographe à Truffaut !

    Nous sommes le mardi 15 novembre, il est 16h30, je suis en cours de CAA, dans le lycée François-Truffaut, à Challans. Un photographe vient, Vincent d'Eaubonne. Il nous explique son métier, son parcours, ce qu'il a l'habitude de photographier (des scènes de spectacles dans la rue, à l'intérieur ou à l'extérieur...). Il nous dit que, avant la fin de l'heure, vers 17h05-17h10, nous allons être répartis en groupes, environ cinq ou six personnes, pour faire un travail, mais il ne nous dit pas quoi...
    Il est 17h05, Vincent nous explique l'objectif du travail, après que nous nous soyons répartis en quatre groupes, il donne une feuille format A3 par groupe, retournée. Quand nous les découvrons, il nous dit ce que nous devons faire. Les feuilles que l'on nous a distribué sont des photographies, choisies parmi celles que Vincent a prises.
    La nôtre représente une scène prise de jour, dans une rue. Des comédiens sont en costumes, ils tiennent un cercueil, ils ont l'air paniqué. Autour d'eux on peut voir des touristes.
    Quand nous avons terminé, nous passons par groupes devant la classe, chaque élève doit parler au moins une fois, pour décrire la photographie (je déteste l'oral...). Deux groupes passent, dont le mien. Pendant que les élèves décrivent, nous devons dessiner la photographie, sachant que nous ne les avons pas sous les yeux.
    Puis le troisième et avant-dernier groupe passe, je sais tout de suite qu'elle va me plaire car il y a un cheval dessus. Quand ils finissent de la décrire nous la regardons. En effet, il y a un cheval dessus, blanc, une de ses jambes légèrement pliée. Le sol est recouvert de sable. Le cavalier est une femme, devant le cheval il y a un homme. La couleur de la scène est rouge clair, pour en rappeler le côté romantique.
Clara, EDE CAA, groupe du mardi 2

Ma madeleine 2012
      J'étais dans la salle 10, située dans le bâtiment « annexe » de mon lycée. C'était un mardi, le 15 novembre 2011. J'étais dans l'enseignement d'exploration de seconde nommé CAA « Création et activités artistiques ». Nous étions, ma classe et moi, en présence du photographe Vincent d'Eaubonne, venu nous rendre visite pour nous parler un peu de sa vie et également pour nous présenter son métier, ses avantages, ses inconvénients, et nous montrer quelques unes de ses photographies. J'étais assise dans la rangée du milieu, troisième table en partant de la gauche, à côté d'un camarade.
    Nous l'écoutions avec attention quand le photographe prononça cette parole : « Si je ne faisais pas de photos, je ne sais pas ce que je ferais ». Cette parole m'a en effet marquée. Cela m'a marquée car, tout d'abord, on a pu sentir que cette parole avait été dite avec sensibilité et sincérité. On a pu également sentir que la photo était sa seule passion, qu'il voulait vraiment en vivre et que cela était très difficile. La façon dont il l'a dite montrait qu'il pensait vraiment ce qu'il disait et que son métier était important pour lui. J'ai été touchée.
    Après cela, j'ai essayé de m'imaginer ce que le photographe serait devenu s'il n'avait pas pratiqué sa passion, ou alors sans grand résultat... Pour moi, cette parole n'a pas fait référence à un souvenir personnel, mais à un souhait : celui du métier futur que je voudrais pratiquer car je n'ai pas d'autres idées concrètes, si jamais je ne parvenais pas à réussir dans mon domaine. Je sais que le chemin pour y arriver sera long et difficile, tout comme pour Vincent d'Eaubonne qui a mis du temps à y parvenir et qui n'avait pas d'autres idées où aller si jamais il ne réussissait pas.
    On peut en conclure que le monde du spectacle est difficile à atteindre, et si jamais vous réussissez à y rentrer, vous devrez travailler dur pour pouvoir y rester.
Talisa Méchin, EDE CAA, groupe du mardi 2


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